Rechercher le Seigneur

Réalisons-nous que notre état d’esprit est un facteur déterminant pour recevoir ou non, les promesses de Dieu ? Et que, pour l’avoir négligé, le peuple d’Israël s’est vu refuser l’entrée du pays de la promesse ?

Rechercher le Seigneur n'est pas une option !

« Cherchez l'Eternel pendant qu'il se trouve ; invoquez-le, tandis qu'il est près » (Ésaïe 55 v. 6).

Réalisons-nous que notre état d’esprit est un facteur déterminant pour recevoir ou non, les promesses de Dieu ? Et que, pour l’avoir négligé, le peuple d’Israël s’est vu refuser l’entrée du pays de la promesse ? Il en est de même pour beaucoup d’enfants de Dieu aujourd’hui, qui théologisent dans le vide. Dieu ne les fait pas sortir du désert de leur âme parce qu’ils sont terriblement négligents quant à leur état d’esprit envers Christ. Influencés par un évangile « facile », où la grâce est très mal comprise, il est plus que temps de sacrifier notre précieux temps pour chercher et invoquer Dieu. Les besoins du peuple de Dieu sont toujours les mêmes, et l’intervention de Dieu est tout aussi nécessaire de nos jours qu’au temps d’Esaïe.

Dire amen à une Parole de l'Ecriture qui nous a touchés ne suffit pas ; être d’accord avec la Parole de Dieu, mais vivre comme bon nous semble, ne suffit pas. Notre responsabilité est d’invoquer Dieu, et de le poursuivre, jusqu'à ce que Sa parole prenne vie en nous, et nous fasse croître. L'impulsion qui nous pousse à suivre Dieu vient de Dieu, mais le travail nécessaire pour parvenir dans les profondeurs de Dieu est de notre ressort. Le danger, c'est que Christ peut être « reçu » sans amour et sans recherche de la vérité. Certes nous sommes sauvés, mais s’il n'y a pas dans notre vie une faim et une soif intense de « plus » de Dieu, nous nous contenterons de peu.

La continuité dans notre recherche de Dieu est une condition essentielle, pour que la vie éternelle nous envahisse et s’écoule abondamment de nos cœurs. La continuité est tout aussi indispensable à la vie chrétienne pour que celle-ci devienne ce qu’elle doit être. Dieu me veut plein de santé et de vie chrétienne : « Moi je le veux aussi, et je m’attends à lui pour qu’il opère en moi, à chaque instant, tout ce qu’il attend de moi, tout ce qu’il veut voir en moi ». Cette entière dépendance de Dieu doit être continuelle et sans interruption. Pour qu’il en soit ainsi, il faut vraiment chercher à observer ce divin commandement : « Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu » (Matthieu 6 v. 33).

Déchiffrons quelles sont nos véritables priorités, et cherchons aujourd’hui à bien nous pénétrer de cette vérité ; comme ce marchand qui « cherche (Matthieu 13 v. 45 et 46) » la plus belle des perles, la trouve, et la considère si précieuse qu’il estime avantageux de se dépouiller volontairement de tout le reste pour l’acquérir. Lorsque nous recherchons le Seigneur, notre attente doit être très précise et indéfinie, dans une foi ferme, se fondant avec assurance sur ces mots : « Mon Dieu m’exaucera ». La véritable attente est essentiellement faite de renoncement à notre propre nature : « Mais moi, je regarderai vers l’Éternel ; j’attendrai le Dieu de ma délivrance : Mon Dieu m’exaucera » (Michée 7 v. 7).

Un message de Frédéric Gabelle
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