Demeurez en Christ (jours 14,15,16).

Demeurez en Christ (jours 14,15,16).

Demeurez en Christ jour après jour (quatorzième jour). Demeurez en Christ maintenant (quinzième jour). Demeurez en Christ, renonçant à tout pour lui (seizième jour).

Demeurez en Christ jour après jour (14).

« Le peuple sortira et ramassera jour après jour la quantité nécessaire (Exode 16 v. 4). ». Jour après jour la quantité nécessaire : Telle était la règle pour la manne ; telle est encore la loi pour toutes les dispensations de la grâce de Dieu envers ses enfants. Ce principe, bien compris dans toutes ses applications, est d'un grand secours. Le plus faible peut ainsi parcourir joyeusement, presque sans s'en douter, sa carrière terrestre. Un malade, gravement atteint, demandait à son médecin : « Combien de temps aurai-je à souffrir ? »  Seulement un jour à la fois, fut la réponse. Dieu enseigna cette leçon à son peuple dans tous les âges. C'est déjà, sans doute, dans cette pensée d'amour et de compassion pour la faiblesse de l'homme, qu'il fit succéder la nuit au jour, le jour à la nuit.

Le repos de la nuit prépare au lendemain et permet de reprendre chaque jour la vie comme tout à nouveau ; l'expérience porte son fruit, les fautes de la veille sont évitées. Dieu ne nous demande d'être fidèle qu'un jour à la fois, mais un jour s'ajoute à l'autre, une année à une autre année ; ainsi la vie a soin d'elle-même et se passe sans que le sentiment de sa longueur et de son poids devienne un fardeau.

Cette pensée est des plus encourageantes pour notre vie spirituelle. Que d'âmes s'inquiètent de savoir comment elles pourront ramasser la quantité de manne nécessaire à leur long voyage, au travers du désert aride de la vie ! Ce grand principe : Jour après jour, enlève tout souci du lendemain. Aujourd'hui seul nous appartient ; demain est au Père. Inutile alors de nous demander quelle garantie nous avons de pouvoir demeurer en Jésus toute notre vie au milieu des rigueurs, des tentations et des épreuves du monde.

La nourriture et la force, comme la manne, ne sont accordées qu'au jour le jour. La fidélité dans le présent est notre seule garantie pour le futur. Acceptons et jouissons, accomplissons de tout notre cœur ce que nous avons faire aujourd'hui, et l'expérience du secours de Dieu aujourd'hui nous ôtera toute crainte de manquer de confiance demain. Nous voyons par là le prix que nous devons attacher à chacune de nos journées. Nous sommes facilement portés à considérer la vie comme un tout et à négliger le court espace d'un jour ; nous oublions que les jours font les années, que la valeur d'un jour dépend de son influence sur tout l'ensemble de la vie. Un jour perdu est un anneau brisé de la chaîne et en demande souvent plus d'un pour être réparé ; il déteint sur le suivant et le rend plus difficile à passer : Il peut même rendre inutile le travail de mois et d'années.

Voulons-nous demeurer en Jésus ? Faisons-le jour après jour. C'est autre chose encore que de demeurer en lui à chaque instant. Il y a beaucoup de moments dans notre vie où nous demeurons en Jésus en nous reposant simplement sur l'assurance qu'il nous garde ; mais pour nous assurer cette communion de tous les instants, nous devons renouveler chaque jour notre acte d'abandon et de confiance.

C'est là demeurer en Christ jour après jour. Dieu a groupé en quelque sorte nos moments en journées afin que nous apprenions à les compter. Si nous les considérons d'avance le matin ou les repassons le soir en pesant chaque moment séparément. Nous apprenons à les employer avec sagesse. Puisque Dieu se présente à nous chaque matin, nous offrant la bénédiction de la journée pour nous et les nôtres, acceptons-la, reconnaissant chaque jour à nouveau avec actions de grâce la position qui nous est faite en son Fils bien-aimé.

Comprenons la valeur de chaque jour en vue de notre vocation à demeurer en Christ. Accueillons-le avec gratitude quel qu’il soit, jour de santé ou de maladie, de joie ou de tristesse, de repos ou de travail, de combat ou de victoire, comme un don de Dieu, par lequel nous pouvons être unis plus Intimement à lui.

La provision de manne pour Israël devait durer tout le jour, mais la récolte se faisait de bonne heure, le matin. Ceci nous révèle l'influence qu'a, sur la journée entière, l'emploi de la première heure : « Si les prémices sont saintes, la manne l'est aussi ». Pendant la journée viennent les heures de travail et les distractions de tout genre, le Père seul peut nous garder dans une communion non interrompue avec Jésus. Le fidèle doit s'assurer dès le matin la provision pour la journée en renouvelant directement sa communion avec le Sauveur, par un moment de prière et de méditation intime ; et cette communion l'accompagnera tout le jour.

Quelle bénédiction mise à notre portée ! Pouvoir, dans le silence et la paix du matin, faire une revue anticipée des différents devoirs et des tentations qui nous attendent, les traverser pour ainsi dire d'avance avec notre Sauveur, remettant tout entre ses mains ; puis aller au-devant de la journée dans l'assurance qu'elle sera une journée de bénédiction et de progrès !

Et quand nous avons appris comment Jésus peut, de jour en jour, nous garder pour la journée, nous avons trouvé, sans nous en douter, le secret de cette règle : « Chaque jour, à perpétuité (Exode 29 v. 38) ». La fidélité d'un jour prépare celle du lendemain, et rend la confiance et l'abandon toujours plus facile. Ce qui paraissait impossible à atteindre est rendu possible à celui qui se contente d'offrir, jour après jour selon ce qui est ordonné pour chaque jour (Esdras 3 v. 4).

Déjà maintenant, nous pouvons entendre ce témoignage : C'est bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup. Notre vie devient alors un échange journalier de grâces et de louanges. Nous arrivons à comprendre pourquoi Dieu ne nous pourvoit que pour un jour à la fois mais suffisamment pour chaque jour ; et entrant nous-mêmes dans cette voie, nous demandons chaque jour la portion de la journée. La vie spirituelle devient ainsi continue comme la vie terrestre, et la vie en Christ nous apporte jour après jour sa bénédiction quotidienne.

Demeurez en Christ maintenant (15).

« Voici maintenant le temps favorable, voici le jour du salut (2 Corinthiens 6 v. 2) ». Dans la vie en Christ, l'habitude de vivre d'heure en heure est d'une importance si capitale, surtout au point de vue de la part que nous devons prendre dans cette vie de communion, que nous ne saurions trop y revenir ; et à tous ceux qui désirent apprendre ce mode de vivre si béni, nous leur dirons d'emblée : Le meilleur moyen d'y parvenir est de ne s'inquiéter que du moment présent. Chaque fois que votre attention est libre de se tourner vers Jésus, soit avec du temps pour réfléchir ou pour prier, soit seulement pour quelques secondes, que votre première pensée soit : Je suis maintenant en Jésus.

Ne perdez pas cet instant en vains regrets sur le passé ou en craintes pour l'avenir ; mais persuadez-vous que, pour le moment présent, vous êtes en Christ, non parce que vous le sentez, mais parce que vous le voulez. Ce n'est pas une question de sentiment, ni de progrès ou de force dans la vie chrétienne ; il s'agit simplement de savoir si votre volonté est, pour le moment, de reconnaître la place qui vous est faite comme croyant, dans le Sauveur ; car si vous êtes un croyant, vous êtes en Christ, et c'est votre devoir de vous en rendre compte.

Une des forces de la vie de la foi est renfermée dans ce mot maintenant. Savoir faire l'expérience que maintenant, quelles que soient nos circonstances, l’œuvre du salut s'accomplit en nous, que maintenant Jésus nous appartient et toutes choses en lui, que nous pouvons en disposer maintenant, tel est le secret du repos et de la victoire. Au lieu de chercher en vain à entrer dans un état d'âme durable qui vous permette de demeurer en Christ d'une manière permanente, commencez, par la foi, à y demeurer dans le moment présent. Jésus vous gardera pour le moment suivant, et vous arriverez par ce chemin à la communion de tous les instants.

La vie de communion permanente n'est pas un don qui nous soit fait en bloc ; il nous est accordé au fur et à mesure. C'est pourquoi saisissez toutes les occasions d'exercer votre foi à vous confier pour le moment présent. Même quand vous êtes surpris par le péché et que votre cœur est troublé, confessez votre péché comme demeurant néanmoins en Christ, implorant, malgré tout, les fruits de la communion. Et pourquoi ne pas entrer dans cette vie de communion constante à cet instant, tandis que vous lisez ces lignes ?

Il y a dans la vie de David un trait qui peut servir à rendre cette pensée plus claire (2 Samuel 3 v. 17 et 18). David avait été oint roi en Juda ; les autres tribus suivaient encore Isçbosceth, fils de Saül. Abner, chef de l'armée de Saül résolut de les amener à se soumettre à David, le roi donné par Dieu à toute la nation : « Vous désiriez autrefois avoir David pour roi, dit-il aux anciens ; établissez-le maintenant, car l'Eternel a dit de lui : C'est par David, mon serviteur, que je délivrerai mon peuple d'Israël de la main des Philistins et de la main de tous ses ennemis. Ils le firent et oignirent David, une seconde fois pour être roi sur tout Israël comme ils l'avaient fait une première fois, sur Juda seulement (2 Samuel 5 v. 3) ».

L’âme suit souvent le même chemin qu’Israël. Elle ne reconnaît d’abord que partiellement Jésus pour roi ; or, le cœur partagé ne peut vaincre ses ennemis. Jésus est établi roi en Juda, l'endroit de la montagne sainte, c'est-à-dire dans l'intimité de l'âme ; mais le territoire environnant, la vie journalière, est encore dirigé par la volonté propre et par d'autres puissances ; aussi pas de vraie paix intérieure, ni de victoire sur des ennemis.

Au début, le croyant, comme Israël, a bien désiré que Jésus régnât sur la vie entière ; mais l'incrédulité l'a détourné et l'a privé de la puissance de Jésus pour l'affranchir de ses ennemis. Il a soif, cependant, de quelque chose de meilleur, mais sans plus oser l'espérer. La promesse se présente alors de nouveau avec le maintenant libérateur : « Établissez-le maintenant ; car l’Eternel a dit de lui : C'est par David, mon serviteur, que je délivrerai mon peuple d'Israël de la main des Philistins et de la main de tous ses ennemis. »

Magnifique type de la promesse par laquelle l'âme est invitée à se confier en Jésus pour obtenir la victoire sur le péché, et une vie de complète communion. Le triomphe est certain ; car la promesse était de Dieu « L'Eternel a dit ». Pour nous aussi le triomphe était certain (Luc 1 v. 70 à 75). « Il a suscité, comme il l'avait annoncé, un Sauveur qui nous délivre de nos ennemis et de la main de tous ceux qui nous haïssent, selon le serment par lequel il avait juré de nous permettre, après que nous serions délivrés de la main de nos ennemis, de le servir sans crainte, en marchant devant lui dans la sainteté et dans la justice, tous les jours de notre vie. »

David régnant sur toute l'étendue du pays, conduisant un peuple uni et éclairé, de victoire en victoire, telle est l'image de ce que Jésus peut faire pour nous, dès que, par la foi dans la promesse de Dieu, tout lui est assujetti ; notre vie entière lui est abandonnée pour être gardée dans sa communion. « Établissez-le maintenant ? » dit Abner. « Voici maintenant le temps favorable, voici le jour du salut, » dit aussi l'apôtre. Quel que soit le moment présent que nous soyons préparés ou pris par surprise, maintenant est le temps favorable pour reconnaître Jésus roi sur notre vie, dans tous ses domaines.

Il faudra sans doute du temps pour que le Seigneur établisse son règne et mette tout en nous d'accord avec sa volonté, pour qu'il vainc les ennemis et tourne toutes nos forces à son service. Ce n'est pas l’œuvre d’un instant. L’œuvre d'un instant, de l'instant présent, c'est l'abandon de tout à Jésus, de notre être entier pour ne vivre qu'en lui. À mesure que la foi sera rendue, par l'exercice, plus forte et plus joyeuse, cette consécration peut devenir plus précise et plus éclairée ; mais, en vain, attendrions-nous qu'elle le devint sans la pratique de la foi. Le seul moyen d'y arriver jamais est d'entrer immédiatement dans cette voie de complet abandon : « Établissez-le maintenant », Jésus est toujours prêt à répondre à tout acte de foi.

Commencez, et vous expérimenterez bien vite combien la bénédiction du moment présent se reporte sur le suivant. Quelque insignifiant qu'il paraisse, le moment présent n'est cependant rien moins que le commencement du moment toujours présent qui est le mystère et la gloire de l'éternité.

Demeurez en Christ, renonçant à tout pour lui (16).

« J’ai renoncé à tout et je regarde toutes choses comme de la boue, afin de gagner Christ et d'être trouvé en lui (Philippiens 3 v. 8 et 9) ». Partout où il y a vie, il y a échange, et la faculté de recevoir s'accroit à proportion de ce qu'on donne.

Certains chrétiens font consister les bienfaits de la vie spirituelle dans le privilège de toujours recevoir ; et cependant le renoncement continuel à tout ce que nous avons peut seul faire abonder en nous les richesses divines. Jésus insistait beaucoup sur cette vérité. Quand il parlait de vendre tout pour s'assurer un trésor, de perdre sa vie pour la retrouver, quand il promettait à ses disciples le centuple de ce qu'ils abandonnaient, il indiquait le sacrifice de soi-même comme la loi du royaume des cieux, pour lui-même aussi bien que pour tout croyant. En effet, « pour gagner Christ et être trouvé en lui », il faut pouvoir dire avec Paul : « Je regarde toutes choses comme une perte à cause de l'excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur ».

Essayons de découvrir à quoi nous devons renoncer.

Tout d'abord au péché.

Il ne peut y avoir de vraie conversion sans l'abandon du péché. Néanmoins, chez le nouveau converti, soit qu'il ignore ce qui est réellement péché, ou quelles sont les exigences de la sainteté de Dieu, soit qu'il ne connaisse pas encore la puissance de Jésus pour nous faire triompher du mal, la rupture n'est que partielle et superficielle.

Mais avec le développement de la vie chrétienne, le besoin de se séparer toujours plus de tout ce qui est impur se fait sentir ; et il vient un moment où l'âme, désirant la communion de Jésus, voit la nécessité d'un nouvel acte de consécration, par lequel elle ratifie sa mort au péché en Christ, et rompt définitivement avec tout ce qui est péché pour ne plus servir que la justice. Elle le fait joyeusement ; car elle a pu constater que chaque péché abandonné favorise la présence de Christ en elle.

Après le péché vient la propre justice.

Quoique nous nous défendions en toute sincérité du mérite des œuvres, nous sommes longtemps avant de savoir ce que c’est que de ne pas s’attribuer la moindre place et le moindre droit devant Dieu. Sans nous en douter, nous laissons souvent libre cours aux impulsions de notre esprit, de notre cœur et de notre volonté. Au lieu de tout attendre du Saint-Esprit, dans tout ce que nous faisons pour le service de Dieu dans la prière, dans l'adoration, dans la lecture de la Bible, nous attendons de nous-mêmes une part que nous sommes incapables de fournir. Mais une fois que nous avons reconnu qu'en nous, c'est-à-dire en notre chair, n'habite aucun bien ; nous voyons qu'il n'est pas possible de demeurer en Christ sans abandonner tout ce qui est de nous-mêmes pour ne dépendre que du souffle du Saint-Esprit, seul capable de produire ce qui est agréable et Dieu.

Viennent ensuite les facultés et les dons naturels.

Nous les tenons de notre Créateur ainsi que les occupations et les intérêts dont sa providence nous a entourés. C'est une erreur de croire qu'une fois convertis ces choses sont naturellement au service du Seigneur. Il faut pour cela une grâce toute particulière. Lors même que nous sommes enfants de Dieu, nos dons et nos facultés sont encore souillés par le péché et sous la domination de la chair ; ils me peuvent être employés tels quels à la gloire de Dieu, et nous sommes par nous-mêmes totalement incapables d'en user convenablement. Ils sont même dangereux pour nous, parce que par leur moyen, la vieille mature, le moi reprend facilement sa puissance.

Cette conviction doit nous amener à y renoncer et à les apporter à Christ pour qu'il en prenne possession et les purifie ; quand il les a acceptés et marqués de son sceau, ils nous sont rendus, mais pour les considérer dorénavant comme la propriété de Jésus et attendre de lui seul la grâce d'en user sainement et uniquement sous son influence. Ici encore, l'entière consécration est le chemin du salut parfait. Non seulement ce que nous avons abandonné nous est rendu pour être doublement à nous, mais en renonçant à tout, nous recouvrons tout.

Il en est de même pour toutes les occupations et les biens légitimes que Dieu nous a confiés, pour le filet des pêcheurs de Galilée comme pour les devoirs domestiques de Marthe, pour les affections naturelles : La famille et les amis. Jésus exerçait ses disciples à renoncer à tout pour lui. C'est la loi du royaume de sa grâce, que toutes choses sont faites nouvelles pour nous dans la mesure où les choses anciennes sont passées ou rejetées.

Ce principe a une application plus profonde encore : Les dons purement spirituels, qui sont l’œuvre directe de l'Esprit de Dieu au dedans de nous, ces dons mêmes doivent être remis entre les mains de Dieu. L'échange continuel, qui est le principe fondamental de la vie, ne peut cesser un instant. Aussitôt que le croyant commence à se complaire dans la jouissance de ce qu'il a, la communication de grâces nouvelles est retardée et menace d'être arrêtée ; les flots de l'eau vive ne peuvent couler que dans l'âme altérée. Chaque bénédiction doit retourner à Dieu de qui nous la tenons, pour être mise à sa disposition ; alors elle nous apporte le parfum du ciel, et nous pouvons en recueillir tout le fruit. N'est-ce pas là ce que nous enseigne Isaac sur Morija ? N'était-il pas le fils de la promesse le don miraculeux de la toute-puissance de Celui qui fait revivre les morts (Romains 4 v. 17) ? Et pourtant il a fallu qu'il fût immolé pour pouvoir être recouvré et devenir mille fois plus précieux qu'auparavant.

Ce renoncement à tout pour Christ est-il un acte unique dans la vie ou bien une marche à poursuivre de jour en jour ? L'un et l'autre. Lorsque le croyant ouvre les yeux à cette vérité, il peut arriver qu'à un moment donné, disposé par la puissance de Dieu, il s'offre tout entier pour la vie sur l'autel en sacrifice vivant et agréable. Des moments comme ceux-ci ont souvent marqué la transition bénie d'une vie d'errements et de chutes à une vie en Dieu dans laquelle se manifeste la puissance divine ; mais encore faut-il que ce sacrifice soit continu et journellement renouvelé dans tous les détails de la vie, et qu'une prière incessante monte du cœur pour obtenir une intelligence toujours plus grande de cet abandon parfait et de cette consécration constante de toutes choses à Dieu.

La nature recule devant l'application rigide à tous les détails de la vie d'un tel renoncement ; mais ce que la nature n'aime pas, ce qu'elle ne peut faire, la grâce l'accomplit ; et elle fait même de cette vie de sacrifices une vie de joie et de gloire. Ayez recours à cette grâce et vous recevrez le centuple de tout ce que vous aurez sacrifié. Se donner tout entier à Christ pour le posséder tout entier, tel est le secret de la vie en Christ.

 

Arthur KatzUn message de Andrew Murray
© Reproduction gratuite autorisée en indiquant l'auteur et la source bible-foi.com.

 

Afficher le formulaire de commentaire

D'autres articles intéressants...

 

Trafic Web  


« Que tout homme se tourne sérieusement vers Dieu, qu'il commence à s'exercer à la piété, qu'il cherche à développer ses pouvoirs de réceptivité spirituelle par la confiance, l'obéissance et l'humilité, et les résultats dépasseront tout ce qu'il espérait.... »

- Aiden W.Tozer

➲ LES DERNIERS LIVRES

Discerner la source de nos œuvres

livres Mis en ligne le 05 04 2024

Fruits et œuvres doivent avoir la même source d’approvisionnement spirituelle : l’Esprit-Saint.

VOIR LE LIVRE...