La bénédiction de la Pentecôte.3

La bénédiction de la Pentecôte.3

Il en est cependant qui depuis longtemps cherchent sincèrement la bénédiction promise sans l'obtenir. Quelle en ai la raison ?

V. Où est l’obstacle ?

Jésus dit à ses disciples : « Si quelqu'un veut venir après moi, qu'il renonce à lui-même, qu'il se charge de sa croix, et qu'il me suive. Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui aura perdu sa vie à cause de moi la trouvera (Matthieu 16 v. 24 et 25) ».

Il en est cependant qui depuis longtemps cherchent sincèrement la bénédiction promise sans l'obtenir. Quelle en ai la raison ? On pourrait donner plusieurs réponses, mettre peut-être le doigt sur tel ou tel péché encore toléré : Mondanité, manque d'amour ou d'humilité, ignorance de ce qu'est la vie victorieuse, et autre chose encore. Il peut arriver cependant qu'on ait vainement confessé et délaissé ces manquements. C'est qu'alors il reste encore le principal obstacle, celui qui est la racine de tous les autres, le MOI la vitalité cachée du MOI, se manifestant sous des formes diverses : Par exemple la recherche de sa propre satisfaction, dans le monde ou dans l’église ; la confiance en soi-même, l’amour des aises, avoir une bonne opinion de soi.

Que l’on cherche sincèrement à obtenir la grande bénédiction de la pentecôte, et l'on finira bien par découvrir que c'est là le grand obstacle ; que l'on n'a pas de pire ennemi que soi-même, et qu'il faut vraiment en finir avec sa vieille nature pour pouvoir être rempli de la vie divine.

C'est ce que Jésus donne à entendre à Pierre, après sa belle confession de foi, lorsqu'il se regimbe contre la perspective de la croix. Non seulement le Maître doit passer par la mort, mais chacun des disciples est appelé aussi à se charger de sa croix et à faire le sacrifice de sa vie pour suivre le Christ.

Ainsi Pierre, qui avait appris du Père à reconnaître en Jésus le Christ, le Fils de Dieu, devait encore apprendre à le connaître comme le Crucifié. Il ne savait rien encore de la nécessité absolue de l’œuvre de la croix dans sa propre vie. Nombreux sont les chrétiens qui connaissent le Seigneur Jésus comme leur Sauveur, et désire le connaître de mieux en mieux, mais qui ne comprennent pas qu'il leur faut mourir à eux-mêmes ; ils doivent haïr leur vie propre, consentir à la crucifixion de leur MOI, avant de pouvoir être rempli de la vie divine.

Pourquoi cette redoutable exigence ? Tout simplement parce que notre vie propre est si complètement sous le pouvoir du péché et de la mort, qu'il n'y a rien d'autre à faire qu'à la renier et à la sacrifier entièrement, afin de faire place à la vie de Dieu.
N'est-il pas évident que deux choses opposées ne sauraient occuper en même temps la même place ? Notre cœur ne saurait être rempli à la fois de la plénitude de la vie divine et de la nôtre : Celle-ci fait obstacle à celle de Dieu ; Jésus sera tout pour moi lorsque j'aurai cessé d'être moi-même quelque chose. Que ma vie propre prenne fin, et l'Esprit de Jésus m'inondera.

Ce point est si important qu'il vaut la peine d’étudier de plus près les principales leçons renfermées dans les paroles du Seigneur sur ce sujet.

1. Notre vie naturelle, notre personnalité, est entièrement au pouvoir du péché.

En créant les anges et l'homme, Dieu leur a donné à chacun une personnalité capable de disposer d'elle-même, afin de pouvoir s'offrir librement à Lui ; pour qu'à son tour, Il puisse les remplir de Sa vie et de Sa gloire, ce qui est, pour la créature libre, le bonheur suprême : Être remplie de la vie et de la perfection de Dieu. Pour les anges comme pour les hommes, la chute ne fut qu'une perversion de leur volonté, de leur vie et de leur personnalité, qui se sont détournée de Dieu parce qu'ils ont voulu se complaire à eux-mêmes.

Cette exaltation de leur MOI a fait que des anges sont devenus des démons, chassés du ciel et jetés en enfer. Ce même orgueil fut aussi l'infernal venin répandu par le serpent dans le cœur d'Ève. Ainsi l'homme s'est détourné de Dieu pour trouver son plaisir en lui-même et dans le monde. Sa vie même a été dès lors de se chercher lui-même. Voilà pourquoi il lui faut maintenant haïr sa vie, la renier jusque dans ses moindres détails, pour que la vraie vie, la vie divine, puisse devenir son partage et pénétrer sa personnalité tout entière.

Ce qui manque à bien des chrétiens, c'est cette conviction profonde de la corruption si totale de notre nature. Sans nous en douter, tout en étant des croyants engagés, nous nous cherchons encore nous-mêmes. Ces chrétiens-là trouvent que c’est exagéré d’affirmer que l'esprit de renoncement doit s'étendre à tous les domaines de la vie ; et que le Saint-Esprit doit pouvoir sanctifier tous les mouvements de nos cœurs. Jamais cependant, le Seigneur n'a retiré cette parole : « Quiconque d'entre vous ne renonce pas à tout ce qu'il possède, ne peut être mon disciple (Luc 14 v. 33) » ; sous-entendu, « il ne peut me suivre et me ressembler ».

2. Deuxièmement, notre vie propre doit être entièrement mise de côté pour faire place à la vie de Dieu.

C'est ce qu'on ne comprend guère au moment de la conversion. La semence de la vie nouvelle germe dans le cœur qui déborde encore de notre ancienne vie naturelle. Nous l'avons vu à propos de Pierre, disciple sincère, certes, mais combien novice, inachevé, charnel ! Quand son Maître va à la mort, il Le renie, au lieu de se renier lui-même. Mais ce fut cette douloureuse chute qui l'amena enfin à comprendre cette réalité et à désespérer de lui-même. Ceci le prépara, par ses larmes amères, à lâcher entièrement sa vie propre, pour être abondamment rempli de la vie de Jésus.

C'est là qu'il nous faut tous en venir. Tant qu'on s'imagine avoir le droit de suivre nos propres impulsions à propos de notre vie spirituelle, de notre vie d’église, de notre emploi du temps ou de l'argent, de la façon de penser ou de parler des autres gens. Aussi longtemps que nous nous donnons le droit de vivre pour nous-même, et de garder notre vieille nature comme référente à tous nos choix, on ne saurait prétendre à la plénitude de la bénédiction de la Pentecôte.

Mes bien-aimés, quelle chose inexprimablement sainte et glorieuse qu'un homme puisse être rempli de l'Esprit de Dieu ! Il est évident que ce n'est possible que si le premier occupant du cœur, c'est-à-dire son maître actuel, le MOI, en est expulsé ; et que si tout ce qui s'y trouve est livré entre les mains de l'Esprit de Dieu. Mais, lorsque cette condition primordiale est remplie, notre nouveau Maître, reconnu comme notre Vie, nous donnera la joie et la capacité d’être inondé de la plénitude de l'Esprit.

3. Troisièmement, il est absolument impossible au chrétien d'opérer lui-même cette transformation de son être.

C'est là surtout qu'apparaît dans toute sa malice, le pouvoir trompeur et décevant de notre vie propre. Aussi sont-ils tous ceux et celles qui s'efforcent, par toutes sortes de moyens, d'obtenir la bénédiction de la Pentecôte ; sans pouvoir découvrir la raison de leur insuccès. Ils oublient que le MOI ne peut chasser le MOI. Heureux l'homme qui en vient à reconnaître son impuissance absolue sur ce sujet ; qui, sans plus rien espérer de ses propres efforts, se jette aux pieds de son Sauveur, brisé et comme mort, pour recevoir de Lui la bénédiction promise !

Ce n'est pas Pierre qui avait su se préparer en vue de la Pentecôte ; ce n'est pas lui non plus qui fit descendre le feu du ciel ; le Seigneur seul a tout fait. Il n'avait eu, lui, qu'à désespérer de lui-même et à permettre à son Maître d'agir. Ainsi votre affaire, à vous croyant, est de renoncer à vous-même et à votre vie propre, vous prosternant devant le Seigneur dans le sentiment de votre néant. Prenez l'habitude de lui ouvrir votre cœur humblement, dans une attente silencieuse et une enfantine soumission. L'humilité qui vous dispose à n'être rien, la patience qui consent à attendre Son heure, la soumission qui s'abandonne entièrement à Sa volonté, voilà tout ce que vous pouvez faire pour montrer que vous êtes prêt à perdre votre vie.

Ayant fait Lui-même le sacrifice de Sa volonté et de Sa vie entre les mains de Son Père ; étant descendu dans la tombe jusqu'à ce que Dieu Lui rendît la vie. Jésus vous demande maintenant de Le suivre. Soyez donc prêt aussi à vous livrer à la mort à vous-même ; dans l'assurance que Dieu vous ressuscitera dans la puissance de l'Esprit. Finissez-en avec tous vos efforts propres pour obtenir la grâce ; lâchez les rênes de votre vie : « Ce n'est point par la puissance ou par la force, mais c'est par mon Esprit que s'accomplira cette œuvre, a dit l'Eternel des armées (Zacharie 4 v. 6) ».

4. Quatrièmement, c’est l'abandon à Jésus, abandon fait par la foi, dans la communion de Son abaissement et de Sa mort, qui nous ouvre la voie à la parfaite bénédiction de la Pentecôte.

« Qui est suffisant pour ces choses ? », direz-vous sans doute ; « qui est capable de tout sacrifier et de donner sa vie comme Jésus ? ». En effet, « aux hommes cela est impossible, mais à Dieu tout est possible (Matthieu 19 v. 26) ». Vous ne pouvez vous reposer sur simplement une doctrine pour suivre Jésus jusque dans le tombeau, cela doit venir du Père. Mais en Lui, vous êtes passé par la mort, et vous avez été enseveli par la puissance de Son sacrifice qui opère en vous. Sans même comprendre comment il opère, croyez-le, et livrez-vous par la foi, en consentant à perdre votre vie.

Qu'il soit d'abord bien entendu que l'œuvre la plus urgente de chacune de vos journées, c'est le renoncement à vous-même. Croyez-le, c'est certainement la vie propre qui est le grand obstacle à la vie de la Pentecôte. Il faut la regarder comme coupable et haïssable, tout simplement parce qu'elle met le MOI à la place de Dieu, l'honorant plus que Dieu. Nous avons le devoir de demander au Seigneur qu’Il nous le montre. Apprenez à considérer la vie de Jésus, Sa présence en vous, comme la parfaite bénédiction qu'Il vous a acquise et accordée à la Pentecôte. Que ne donnerez-vous pas pour obtenir cette perle de grand prix !

Mon frère, désirez-vous sincèrement être rempli du Saint-Esprit, et savoir ce qui vous empêche de l'être ? Écoutez de tout votre cœur la parole du Seigneur. Apprenez à penser exactement comme Lui en tout, et à vouloir comme Lui. C'est Lui qui baptise du Saint-Esprit. Sacrifiez-Lui toute votre vieille nature, regardez-la comme une perte, rejetez-la pour que Jésus ait toute la place. Ayez seulement une pleine confiance en Lui, votre Sauveur ; et laissez-Lui prendre en vous la place centrale occupée jusqu'ici par votre MOI, et les fleuves d'eau vive jailliront.

VI. Comment obtenir cette grâce ?

« Ne vous enivrez pas de vin... mais soyez remplis de l'Esprit (Éphésiens 5 v. 18) ».
L'ordre d'être remplis de l'Esprit est tout aussi déterminant que celui de ne pas s'enivrer de vin. Le même Dieu qui nous appelle à vivre dans la sobriété nous demande également d'être remplis de l'Esprit. Cet ordre équivaut à une promesse : C'est le gage certain qu'Il est prêt à nous donner ce qu'il désire nous voir posséder. Ainsi demandons en toute simplicité quelle est la voie à suivre pour vivre selon la volonté de Dieu, quant à la possession de la plénitude de l'Esprit. Voici quelques directions qui pourront aider ceux qui désirent sincèrement obtenir cette bénédiction.

1. Elle est l'héritage promis à tous les enfants de Dieu.

Tel est le premier principe à poser ; car tous les chrétiens n'en sont pas pleinement persuadés. Il y a ceux qui considèrent la Pentecôte comme une sorte de fête destinée à marquer la naissance de l'Eglise mais qui est passager ; et ceux qui qui se repose uniquement sur leur parler en langue. Oubliant l'ordre divin, ils ne pensent même pas à chercher sérieusement à être remplis de l'Esprit, et surtout à être renouvelés jusqu’à la plénitude. Ce sont des satisfaits qui se contentent d’une vie chétive de l'Eglise de nos jours.

Serait-ce peut-être votre cas, à vous qui (entendez ces paroles) lisez ces lignes ? Mais pensez à la tâche immense de l'Eglise. Comment pourrait-elle la remplir, si tous ses membres ne possèdent pas cette plénitude de vie, qui se manifeste par des fruits de sainteté, de joie, de puissance, et d'amour ? Croyez de tout votre cœur à la réalité et à la possibilité de cette vie, car Dieu veut la donner à tous ses enfants. Prenez le temps nécessaire pour vous pénétrer de cette certitude, et bientôt, vous aussi, vous désirerez votre part, et vous l'obtiendrez.

2. Je ne possède pas encore cette bénédiction.

C'est ici le deuxième pas, plus important qu'il ne paraît à première vue. Bien des chrétiens, en effet, croient avoir déjà le Saint-Esprit, et n'avoir plus qu'à devenir plus fidèles et plus dociles à Sa voix ; ils iront ainsi, pensent-ils, de progrès en progrès, mais ils restent ce qu'ils sont. Ce qu'il faut à ces âmes, au contraire, dans ma conviction, c'est une guérison aussi divine et aussi radicale que celle des aveugles et des boiteux guéris jadis par le Seigneur. Or, il n'y a pas de guérison possible tant qu'on ne se croit pas malade. Il faut donc que ces âmes arrivent à sentir ce qui leur manque pour assiéger le trône de la grâce.

Lorsqu'elles s'en rendront clairement compte, elles comprendront aussi qu'elles doivent reconnaître la culpabilité de leur état. Elles verront que, si elles n'ont pas obéi à l'ordre d'être remplies de l'Esprit, c'est par paresse, par ignorance, par bonne opinion d'elles-mêmes, ou par incrédulité. Il faut qu'elles en viennent à avouer avec humilité qu'elles ont méprisé le don de Dieu. Alors elles le rechercheront de tout leur cœur.

3. Il faut ensuite arriver à dire : « Cette grâce est aussi pour moi ».

À côté de ceux qui pensent qu'elle n'était destinée qu'à l'Eglise primitive, il en est qui la croient réservée à quelques chrétiens éminents ; à ceux qui disposent de beaucoup de loisir. Aussi s'estiment-ils en bonne conscience dispensés de chercher à atteindre un idéal irréalisable pour le commun des mortels. Cette promesse n’est pas pour eux !

Ne vous laissez pas séduire par ces pensées superficielles ! Le corps ne peut être en santé que si tous les membres, jusqu'au plus insignifiant d'entre eux, sont en bon état. Or, pour le Corps de Christ, la santé, c'est la plénitude de l'Esprit. Il n'y a pas de membre, si chétif soit-il, qui ne puisse être rempli de l'Esprit. Dieu ne fait point d'exception, ni de différences. Il y a des dons divers, des circonstances diverses ; mais, dans Son amour sans bornes, le Père désire voir tous ses enfants jouir de la santé et de la plénitude de Son Esprit. Apprenez donc à redire avec conviction : « Cette grâce est pour moi. Le Père désire me posséder entièrement pour me remplir de Son Esprit. Je ne veux plus mépriser mon droit filial ».

4. Quatrièmement, ce n'est pas par mes propres forces que je puis saisir cette bénédiction.

Quand on a résolu de l'obtenir, on commence ordinairement par faire toute espèce d'efforts pour conquérir la foi, l'obéissance, l'humilité, et la soumission. Et comme on n'aboutit pas, si l'on ne cède pas au découragement, on redouble alors d'efforts ; les résultats sont différents de ceux qu'on attendait, ce sont des échecs. Cette lutte désespérée, comme celle de l'homme sous la loi, nous révèle notre impuissance totale, et nous amène à donner à Dieu la place qui Lui est due, et à attendre de Lui seul la grâce désirée.

Elle est en effet un don surnaturel, un miracle opéré par Dieu dans l'âme ; comme la vie manifestée en Jésus-Christ, dont le germe fut déposé par le Saint-Esprit ; ou comme cette vie nouvelle qui fut communiquée au matin de Pâques, au cadavre de Jésus. De même que Christ dut passer par une mort totale, avant de recevoir une vie nouvelle de résurrection ; il faut aussi que le croyant abandonne toute confiance en lui-même, pour recevoir cette bénédiction comme un pur don de la Toute-Puissance divine.

5. À tout prix, il faut que j'obtienne cette grâce.

Dans la parabole de Matthieu 13 : 46, le marchand ne put obtenir la perle de grand prix qu'en vendant tout ce qu'il avait. Nous l’avons déjà dit, mais il s'agit pour nous de renoncer à tout, spécialement à toute volonté propre, à tout désir propre, à toute recherche de nous-mêmes, à notre MOI tout entier, pour acquérir la bénédiction de la Pentecôte dans sa plénitude. Il faut que le vase soit entièrement vidé de tout son contenu pour que l'eau vive puisse le remplir complètement.

Il y a souvent, sans doute, un pas difficile à franchir entre le vouloir et le faire. Même lorsque Dieu a déjà donné le vouloir, nous serons affranchis, dans la mesure où nous nous abandonnons sans réserve à la volonté de Dieu. Le prix du contrat peut ne pas être payé intégralement sur-le-champ ; mais l'acquéreur n'en devient pas moins possesseur, dès que le contrat est signé, et l'acquittement assuré par une caution. Eh bien, il en est de même pour Jésus, qui se porte caution pour nous : C'est Lui qui nous rendra capable de tout donner, de tout lâcher.

Persévérez donc devant Dieu, en affirmant avec confiance votre résolution d'acquérir la perle de grand prix, de l'acquérir coûte que coûte, et votre ferme assurance de l'obtenir.

6. En croyant que Dieu accepte l'offrande vivante de tout mon être, et qu'Il m'accorde cette bénédiction, je me l'approprie.

Il y a une grande différence entre l'appropriation par la foi d'une grâce, et l'expérience qu'on pourra en faire. C'est pour ne l'avoir pas compris que bien des chrétiens se sont découragés en constatant qu'ils ne jouissaient pas aussitôt de ce qui leur avait été promis. Dès l'instant où, en réponse à l'appel de Christ, vous avez fait l'abandon demandé, votre devoir est de croire qu'Il accepte votre offrande et qu'Il répand sur vous la plénitude de l'Esprit. Il se peut pourtant fort bien que vous n'aperceviez aucun changement dans votre état spirituel. C'est néanmoins le moment, de persévérer dans la foi, de croire, comme si vous le voyiez écrit dans les cieux. Dieu a accepté votre don de vous-même comme un fait accompli. Regardez-vous comme quelqu'un qui a réellement tout donné pour obtenir le trésor céleste. Croyez que Dieu a déversé sur vous la plénitude de l'Esprit, et que vous ne tarderez pas à en jouir. Rendez grâces par la foi en attendant ; vous ne serez pas déçu.

7. Je compte maintenant sur Dieu, m'attendant à ce qu'Il manifeste en moi la bénédiction qu'Il m'a accordée.

Il s'agit d'entrer en possession de votre héritage. Reposez-vous seulement sur Dieu avec la parfaite assurance qu'Il peut se faire connaître à vous d'une manière vraiment divine. Soyez sans crainte : Rien n'est trop grand ni trop difficile pour Lui. Mieux vous vous rendrez compte de votre néant, de la grandeur de Dieu, et du don qu'Il vous accorde ; plus il vous sera évident qu'il vous faut un miracle de la grâce. S'il y a en vous, à votre insu, des choses qui fassent obstacle à la bénédiction. Dieu s'est engagé à les faire disparaître.

Qu'elles soient consumées dans l'ardeur même de votre désir, anéanties par la flamme de l'amour divin. Que votre attente reste ferme : Celui qui, dans le vase fragile d'une vierge, a manifesté la vie divine dans la personne de l'Enfant, est aussi Celui qui a ressuscité ce même Jésus pour la vie de gloire. Dieu n'est pas moins puissant pour vous faire jouir aussi sûrement de la présence de Son Esprit.

Vous qui (écoutez)me lisez, mon frère, ma sœur bien-aimé, ne laissez pas sans réponse l'appel de Dieu, je vous en conjure. Il voudrait pouvoir confier au Saint-Esprit la direction entière de votre nature et de votre vie, et il vous demande si vous êtes bien d'accord avec Lui. Répondez sans arrière-pensée : « De tout mon cœur, Seigneur ».
Que cette promesse divine devienne votre grande préoccupation, votre pensée suprême. Ne vous bornez pas à en faire un sujet de prière ; qu'il y ait entre vous et Dieu un pacte précis, sur lequel il n'y ait pas à revenir en arrière.

Faites cela aujourd'hui même : « Voici maintenant le temps favorable (2 Corinthiens 6 v. 2) », attendez avec une foi inébranlable le miracle de la Toute-Puissance. Vous verrez alors à quel point il est nécessaire que votre cœur soit vidé de tout ce qui s'oppose à l'Esprit, délivré de toute chaîne, pour que Christ demeure en vous. La bénédiction de la plénitude vous sera certainement accordée.

 

Arthur KatzUn message de Andrew Murray
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