La vraie prédication.2

La vraie prédication.2

Paul dit à Timothée « Prêche la parole », il ne dit pas « fais des sermons ». Il dit en 2 Timothée 4 v. 2 « Prêche la parole, insiste en toute occasion favorable ou non, convaincs, reprends, exhorte avec toute patience et instruisant », car voici notre mandat.

La substance même de toute notre prédication.

Le but d’une prédication ce n’est pas de constituer de beaux sermons et de jouir de la Parole de Dieu, comme si nous étions des  spirituels sensuels ; la Parole de Dieu est donnée pour des buts pratiques, pour convaincre, pour reprendre, pour exhorter, mais combien de nos assemblées sont prêtes à accepter cela, parce qu’elle vient pour autre chose le dimanche matin.

Ils veulent être consolés, ils veulent entendre une parole apaisante, après tout ils viennent d’avoir une semaine chargée. Est-ce que vous ne voyez pas que toute la construction même de notre église, toute la mentalité de l’église, tout son ethos, qui tourne autour du service de l’homme est totalement faux : « Je t’adjure » dit Paul, « devant Dieu et devant le Christ Jésus, qui doit juger les vivants et les morts, et au nom de son avènement et de son royaume, prêche la parole ».

Oh, ne fabriquez pas de beaux sermons qui sont doctrinalement bons et qui sauront apporter un effet sirupeux et apaisant à l’assemblée, qui fait de vous un acteur, un acteur payé. Si nous voulons avoir une parole apostolique, une parole créatrice, une parole qui opère une œuvre dans ceux qui l’entendent, il faut que cela vienne de la part d’hommes qui ne sont pas gouvernés par la crainte de hommes, mais par la crainte de Dieu. Des hommes qui sauront attendre sa parole, qui ne vont pas la trouver dans leur concordance, mais prostrés de tout leur long dans leur salle de bains où que ce soit ; où Dieu les invite à entrer en communion avec Lui au-delà du voile dans le lieu très saint, entre les chérubins, par-dessus l’arche, sur le propitiatoire.

« C’est là que je te rencontrerai ». Un Dieu vrai avec un vrai but pour des hommes vrais, « et je te parlerai…de tout ce que te donnerai comme ordres pour les fils d’Israël (Exode 25 v. 22) ». Voilà pourquoi Paul devait dire à ces gens : « Priez pour moi afin qu’une parole me soit donnée, afin que je puisse parler comme je dois parler …les mystères de Christ (Éphésiens 6 v. 19) ». Si Paul lui-même devait invoquer, et implorer une telle prière pour lui-même, cet homme qui avait une connaissance encyclopédique des choses apostoliques, un des grands étudiants, des grands élèves du rabbin Gamaliel, mais qui n’osait même pas imaginer qu’il pourrait façonner ses propres paroles : « Priez pour moi afin que la parole me soit donnée ». Que dirons-nous donc ?

Jésus dit : « Les paroles que j’ai dit ne sont pas mes paroles, mais les paroles que mon Père me donne  (Jean 14 v. 24) ».
Permettez-moi ce matin de vous poser une question : « Quelle est l’assurance que vous avez concernant votre place en Christ ? Quelle est votre sécurité en Lui ? Qui fait que vous n’avez pas besoin de prouver ou de démontrer quoi que ce soit, parce que votre identité est tellement claire en Lui, vous êtes tellement acceptés dans le Bien-aimé, que vous n’avez point besoin de prouver quoi que ce soit par votre ministère ou votre prédication. Vous n’avez pas besoin de faire preuve de votre intelligence, de votre érudition, de votre spiritualité, de votre expérience, mais vous attendez la parole qui est donnée.

Si Jésus lui-même n’osait pas dire ses propres paroles, « les paroles que je dis ne sont pas mes paroles mais les paroles que mon Père me donne ». Alors que présumerons-nous de parler ? Je dirai que c’est humiliant que d’attendre ce qui est donné, en particulier lorsqu’on est plutôt doué soi-même et qu’on a même un certain flaire pour les mots et qu’on pourrait même être passablement impressionnant dans l’usage des mots. Mais être entièrement dépendant de Dieu pour recevoir ce qui est donné, c’est une humiliation, une humiliation pour un homme envoyé, et quand elle vient est-ce que vous allez nécessairement en jouir ? Sera-ce une parole qui va vous mettre en avant dans une lumière favorable ? Je suis même gêné par des choses que j’ai pu dire ces jours-ci, avec l’exception d’une ou deux des sessions, je n’ai pas une extase particulière en pensant à l’une ou l’autre de ces sessions, dans le sens que j’en ai joui, dans le sens que cela m’a donné la possibilité de me montrer tel que je suis avec mes dons, mais j’ai cependant cette pleine confiance que depuis le premier de ces jours jusqu’à maintenant, les paroles que j’ai dites ne sont pas mes paroles mais les paroles qui sont données.

Il y a eu des occasions ces jours-ci, où j’avais le sentiment que je n’aurai même pas la force physique de pouvoir aller depuis le siège jusqu’à l’estrade, je me sentais terriblement et bizarrement désorienté, pas la moindre idée de ce que pouvait être vraiment le thème du Seigneur. Alors, il fallait que j’avance risquant tous les échecs, non seulement à vos yeux, de ceux d’entre vous qui êtes venus de loin pour être ici et qui ont payé même assez fort pour venir ; par exemple notre groupe américain, mes propres étudiants et des âmes précieuses qui sont en étroite relation avec moi. Dieu sait comment établir le plateau pour un échec totalement humiliant, et alors la chair commence à bourgeonner et à s’activer : « Ah ! Tu pourrais dire Abba… Dis, tu te souviens de ce bon message que tu as donné le mois dernier, ils vont bien aimer ça, ce sera un grand succès, tout le monde sera content ». Rien à faire, plutôt s’effondrer et donner une déception générale et une désillusion pour beaucoup que de se satisfaire de simplement quelque chose qui soit bon, c’est une jalousie apostolique pour une parole qui est donnée, en communion avec Dieu et nulle part ailleurs : « Là je te rencontrerai ».

Et où d’ailleurs Moïse lui-même a-t-il reçu cette instruction ? C’était au sommet de la montagne de Dieu, où il a passé quarante jours et quarante nuits, sans manger ni boire, pour rentrer dans la présence de Dieu, afin de recevoir les tables de la Loi. Et dès la première invitation, nous voyons tout le génie de l’action de Dieu avec les hommes : « Montes vers moi et sois là et je te donnerai les tables de la Loi sur la pierre avec les commandements que j’ai écrit afin que tu puisses les instruire (Exode 24 v. 12) ». Ne pense pas que tu vas pouvoir monter simplement en prendre possession et t’en aller, moi, je connais tes ambitions religieuses, pour établir ta réputation de prédicateur, et d’avoir de beaux termes à utiliser, mais moi je suis un Dieu saint. Et tu ne vas pas seulement prêcher des notions abstraites à partir de ma Loi. La première exigence, la première condition est pour toujours et à jamais celle-ci : « Monte vers moi », non pas pour ce que tu vas recevoir de moi, mais vers moi, pour moi, à cause de moi ; et « sois là », corps, âme et esprit, totalement, tout ce que tu es avec tout ce que Je suis, et là je te donnerai les tables de la Loi pour que tu puisses les instruire.

Et c’est toujours et encore l’exigence, la condition de Dieu, et pourtant nous sommes libres de violer ce Livre, d’extrapoler les Ecritures, de faire nos recherches et de faire nos trucs à nous, et quel prix nous avons payé ? Pour nos systèmes de soumission et d’autorité, et tous les autres jeux et toutes les autres modes charismatiques avec lesquelles nous avons joué ces dernières années, mais Dieu en ces jours nous appelle à autre chose, à la restauration d’une réalité et d’une gloire apostolique ; des hommes qui ne s’en prennent pas à leur aise dans les Ecritures, mais qui reçoivent de Dieu une parole explicite qui est donnée en un seul lieu en sa présence : « Monte vers moi et sois là », car cela est en soi le message apostolique.

Car le monde ne meurt pas faute d’information au sujet de Dieu, mais faute d’hommes capables de communiquer Dieu lui-même, c’est cela comme je l’ai dit hier soir qui nous épargnera le sort de devenir de simples techniciens victimes d’une « énième » phraséologie biblique. « Montez vers moi » « Soyez là » car c’est de cela dont le monde a besoin, la connaissance de moi qui sera exsudée par des hommes qui s’adresseront à eux à partir de ma présence, car le monde ne sait pas comment vivre, voilà pourquoi il poursuit ses drogues, et son érotisme et ses sensualités, parce qu’ils ne savent ce que c’est que d’être là, ils ont besoin d’apôtres qui sachent leur enseigner comment vivre, comment être là entièrement, les uns avec les autres afin de jouir des profondeurs d’une communion d’hommes à hommes. Leur fondement est en premier lieu la communion d’hommes avec Dieu, ils sont montés. Ce n’est pas une montée facile, aucune montée n’est jamais facile et pourtant c’est là qu’il y a la communion.

Simplement pour conclure.

2 Corinthiens à la fin du chapitre 2, un verset que j’ai eu maintes fois l’occasion de répéter ces jours-ci, la fin du verset 16 : « Et qui est suffisant pour ces choses ? ». Et dans une autre version il est écrit : « Qui est capable d’accomplir un tel ministère ? ». Et voici comment il répond : « Car nous ne sommes pas comme plusieurs des falsificateurs de la parole de Dieu ». Je traduis directement, c’est une version anglaise, certains connaissent peut-être la version amplifiée, c’est un peu comme la version KUEN (Alfred KUEN) en français : « Car nous ne sommes pas comme beaucoup des gardiens de tavernes, des gens qui font du trafic avec la Parole de Dieu, la mesurant en petite quantité et adultérant les message divin, mais hommes comme hommes sincères et motivés par les motivations les plus pures, commissionnés et envoyés par Dieu, nous proclamons son message en Christ le Messie en la présence et à la vue des yeux de Dieu lui-même ». Alléluia !

Est-ce que vous n’aimez pas Paul ? Mais comme des hommes sincères, nous ne faisons pas un trafic avec la Parole de Dieu, nous ne sommes pas des acteurs simplement pour produire des sermons, nous avons été commissionnés, envoyés par Dieu, c’est son message que nous proclamons, message que nous avons obtenu de lui dans la communion avec lui, et nous la proclamons non pas en la présence des hommes pour qu’ils puissent nous taper dans le dos et nous dire « c’était bien », mais c’est de la part de Dieu et devant Dieu et en Christ que nous parlons.

Quelle conscience apostolique du sacrement de la Parole parlée. Proclamer non seulement devant les hommes et pour les hommes, mais en la présence et aux vues de Dieu lui-même. Je suis conscient de cela ce matin. Paul dit que nous serons redevables et nous devrons rendre des comptes de tout ce que nous aurons fait dans notre corps tant bon que mauvais. Dans des générations plus anciennes que la nôtre, les hommes avaient jadis une appellation pour la chaire, pour l’estrade : C’était le bureau sacré, ça c’était avant les grandes personnalités charismatiques, remplies de bonnes blagues, et de belles phrases et qui savent échauffer une salle et les rendre attentifs à eux.

Il faut que quelque chose soit restauré, la sainteté de la Parole même de Dieu, une Parole qu’il a su exalter au-delà de son nom : « Au commencement était la Parole  (Jean 1 v. 1) ». Et au chapitre 3 de cette deuxième lettre aux Corinthiens : « Telle est l’assurance que nous avons par le Christ auprès de Dieu, non que nous soyons par nous-mêmes capables de concevoir quelque chose comme venant de nous-mêmes. Notre capacité au contraire vient de Dieu  (2 Corinthiens 3 v. 4 et 5) ». Vous, les prédicateurs qui êtes ici ce matin, je voudrais vous poser une question : N’importe lequel d’entre vous qui n’avez jamais eu l’occasion de parler ou d’enseigner : Il y a-t-il pour nous un plaisir plus grand que celui d’avoir cet appui, cette confiance absolue en Dieu, non pas quelque chose qui repose sur notre propre capacité, comme quelque chose venant de nous-mêmes, mais comme le dit encore cette version : « Notre puissance », « notre suffisance », « notre capacité vient de Dieu ».

« Car de lui, et par lui et pour lui sont toutes choses. A lui soit la gloire à jamais  (Romains 11 v. 36) ». Hier soir, je me suis couché après minuit, et à quatre heures et demie du matin, j’ai été réveillé à nouveau, et je n’ai pas dormi depuis, et cela continue depuis des semaines et des mois, voyage après voyage de la même manière, et je ne vis ces choses que pour une seule raison : « A Dieu soit la gloire, à Dieu soit la gloire » (chanté), vous savez ce que je peux dire avec Paul, l’assurance que j’ai, je l’ai en Christ car je sais que je ne puis concevoir par moi-même, quel morceau de sottise je suis, tellement faible, aucune qualification théologique, mais Dieu me permet d’entrer dans la maison de ministres de gouvernements africains, d’écrire une parole pénétrante à un officiel consulaire américain, adressée à des pasteurs, à des chefs d’églises dans le monde entier, car la puissance, la capacité la suffisance viennent de Dieu lui-même.

Ce que Dieu nomme et ce que Dieu prévoit c’est Lui qui l’oint aussi. Si vous êtes en train de dire sa parole, vous n’aurez pas besoin de le soutenir avec des arcs boutants de votre propre personnalité, vous n’aurez pas besoin de faire du charme pour que cela réussisse. Lui, Dieu donne l’Esprit sans mesure, à ceux qui portent sa parole. Dieu n’est pas seulement en train de dire quelque chose ce matin, il le démontre, afin que votre foi puisse s’élever pour parvenir à une nouvelle place apostolique ; afin que vous-mêmes vous  soyez de ceux qui insistent sur sa parole, et sa parole seule, et sa parole seule à partir de ce jour et pour toujours. Il est tout à fait capable de nous accorder cela si nous sommes prêts à monter vers lui et être là. Car c’est lui qui nous a aussi rendu capables d’être ministres d’une nouvelle alliance. Et puis au verset 12, toujours dans cette version : « Puisque nous avons donc une espérance si glorieuse, une telle expectative joyeuse et confiante, nous parlons très librement, très ouvertement et sans la moindre crainte ».

Quel est le titre de la causerie de ce matin ? La prédication apostolique, une parole d’autorité, tout ce que je te donnerai comme ordres pour les fils d’Israël. Et Paul dit donc : « Ayant donc une telle assurance, une telle espérance que la parole que nous proclamons n’est pas notre parole mais la sienne, nous usons d’une grande liberté, nous parlons librement, ouvertement et sans crainte avec hardiesse ». « Convaincs, reprends, prêches la parole avec crainte et avec hardiesse, comme parole même de Dieu ». Et le chapitre 4 commence ainsi : « C’est pourquoi ayant ce ministère (mais comment ?) selon la miséricorde qui nous a été faite », et je suis le premier conscient de cette miséricorde pendant ces jours, pure miséricorde, qui nous a conduit d’une session à l’autre, de message à message, de phrase même à phrase, de pensée à pensée. Quelle miséricorde !

Une miséricorde qui s’écoule depuis le trône de la grâce, à ceux qui parlent aux hommes depuis la présence de Dieu, au-delà du voile. C’est pour cela que nous ne perdons pas courage, nous ne nous épuisons pas, nous ne nous laissons pas épuiser et décourager. Nous refusons les cachoteries honteuses, là où les hommes peuvent se cacher, et dans la mesquinerie. Nous ne nous conduisons pas avec fourberie, nous n’altérons pas la parole de Dieu, mais en manifestant la vérité nous vous recommandons à toute conscience humaine devant Dieu. Irréprochables devant Dieu et les hommes. Paul dit en Actes 20 : « Vous savez que je ne vous ai retenu rien de ce qui était bon » (v 20) « Je vous ai annoncé tout le conseil de Dieu » (v 27) en public et de maison en maison (v 20), je vous ai parlé des choses qui vous annonçaient le royaume, je ne vous ai pas demandé si ça vous plaisait ou ne vous plaisait pas, je ne vous ai pas parlé par un esprit de condamnation, je n’ai pas été impressionné quand vous avez dit : « mais tu manques d’amour, tu devrais pas parler comme ça ». Je vous ai annoncé tout le conseil de Dieu et je suis déchargé du sang de tout homme (v 26) car ce que j’ai dit, je l’ai dit de la part de Dieu, et c’est même dans la présence de Dieu que je l’ai dit.

Oh ! Pour que Dieu suscite de tels hommes apostoliques encore une fois ! Vous êtes assis là dans cet auditoire aujourd’hui, des hommes pouvant proclamer la parole créatrice de Dieu dans toutes les situations du corps de Christ. Des paroles qui sont données comme des ordres dans la présence même de Dieu, de la part d’hommes qui sont prêts à monter et être avec lui. Est-ce que dans votre cœur, vous êtes en train de prendre une décision ? Que cette parole de ce matin peut être maintenant un évènement même pour vous, car il vous vient plus qu’une simple instruction, elle vous vient comme appel, comme interpellation, comme invitation pour monter vers moi, monter hors de la crainte des hommes, hors du souci pour vos réputations, hors de tout l’accent placé par les hommes sur l’érudition et sur les choses qu’ils veulent entendre : « Montez vers moi ». Ma prière c’est que cette parole vous soit adressée maintenant comme une parole personnelle, une invitation apostolique de la part de Dieu pour être le ministre de sa parole y compris dans l’Eglise de Jésus-Christ et au monde.

Il va vous passer dans sa moissonneuse, il va vous traiter avec sévérité, il vous amènera à cette place où vous reconnaitrez au plus profond de votre être qu’il y a cette révérence, ce côté sacré de la parole de Dieu, mais « Oh ! Oh ! Oh ! ». Quand elle est parlée, au moment même où elle est donnée par Dieu, alors elle est Vie pour les morts eux-mêmes.

Prions maintenant le Dieu de la Parole :

« Merci, précieux Seigneur, de nous avoir conduit ce matin au travers de la parole, que tu as toi donné, pour nous restaurer à l’exaltation, l’élévation de la parole, au saint sacrement de la prédication, à l’annonce de la parole qui est proclamée par les lèvres mortels d’hommes ordinaires qui vivent en communion avec toi. Seigneur, nous comprenons ce matin peut-être comme jamais auparavant, qu’il ne serait y avoir de restauration, aucune Eglise glorieuse, pas de royaume venu, pas d’accomplissement du dessein éternel de Dieu par l’Eglise, s’il n’y a pas avant la restauration de ces choses à l’Eglise, la restauration de la Parole de Dieu.

Oh ! Seigneur, fais-le. Seigneur, fais-le à travers nous que tu as appelé à être des porte-voix. Seigneur, élève la fois de ton Eglise, Seigneur, élève le niveau de notre attente, pour que les membres de nos églises viennent avec une attente, que la parole qu’ils entendent n’est pas parole d’homme, qu’ils la reçoivent telle qu’elle est, Parole de Dieu, qui accomplit une œuvre, une œuvre nécessaire, une œuvre qui aura des conséquences éternelles, en ceux qui croient cela. Si vous êtes ce matin, ministres de la Parole de Dieu, je vous invite à vous lever parce que vous êtes appelés à prêcher et à enseigner, vous êtes appelés à proclamer et à exclamer, vous êtes appelés à être un porte-parole dans cette génération-ci, vous n’êtes peut-être pas actuellement en cela, mais c’est à cela que vous êtes appelés, j’aimerai demander une bénédiction à Dieu – vous allez dire : « Ah ! mais c’est gentil, c’est une belle conclusion d’un séminaire, cela ne peut pas faire de mal, ça sonne bien »

Oh ! Enfants insensés ! Car si je prononce une bénédiction sur vous, vous serez bénis, car ma Parole est une Parole d’autorité, elle n’est pas simplement une intention, c’est une bénédiction, c’est une bonne parole qui accomplit quelque chose, c’est une bénédiction qui est vraie, qui est sentie, qui est honorée du ciel. Etes-vous prêts à la recevoir, votre foi est-elle montée jusque-là ? Voulez-vous recevoir cela ? En tant que messagers de Dieu, ceux qui sont prêts à annoncer ses paroles et aucune autre. Cela vous coûtera quelque chose, vous perdrez votre popularité, vous allez offenser les hommes, mais vous allez plaire à Dieu.

Précieux Jésus, Chef de l’Eglise, Apôtre et Souverain Sacrificateur de notre confession, si c’est ta Parole que j’ai annoncée ce matin, par la grâce, par la grâce qui est donnée, depuis au-delà du voile, alors Seigneur je te demande d’honorer ces paroles, que je vais maintenant dire à ce peuple comme Parole créatrice, un fait, un évènement, ce qui sera établi, scellé et manifesté, de véritables proclamations, à partir de leurs bouches pour l’établissement de tes desseins éternels sur la terre, par L’Eglise et non seulement pour ce siècle ci mais pour les siècles à venir.

En ton Saint nom Jésus, je bénis chaque homme et femme debout maintenant, et je prie un saint sceau sur leur vie, et je te demande Seigneur que tu veuilles bien impartir à leur esprit une jalousie divine, pour la pureté de la Sainte Parole qui est donnée, et je prie Seigneur pour une augmentation de foi, la foi de Dieu lui-même, afin qu’ils puissent croire malgré toutes les apparences du contraire, dans leurs propres faiblesses, dans toutes leurs inaptitudes, dans tout leur manque de qualification, afin que la parole qu’ils annonceront soit bien la Parole de Dieu, et qu’ils n’aient pas besoin d’être gênés pour cela, ni avoir honte de le dire, mais qu’ils puissent la proclamer avec hardiesse, sans peur, ouvertement, afin qu’elle puisse opérer une œuvre en ceux qui croiront cela, car la foi vient de ce que l’on entend, et ce que l’on entend par la parole, la Parole de Dieu, au nom de Jésus nous prions.

Amen ! »

 

Arthur KatzUn message de Arthur Katz
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