Bâtir sa vie sur le Roc

Bâtir sa vie sur le Roc

Le dimanche 13 octobre 2019, en apportant ce message dans mon église locale, j’étais loin de m’imaginer que trois mois après, nous allions vivre la pandémie du coronavirus !

Le dimanche 13 octobre 2019, le message que j’apportais dans mon église locale avait comme thème celui-ci.

« Si le Seigneur permettait qu’un déluge déferle sur le monde, comme le dit Apocalypse 3 v. 10 : « pour éprouver les habitants de la terre », éprouvant les croyants comme les non-croyants ; bousculant ainsi nos habitudes et surtout nos habitudes religieuses, cultuelles. Un évènement particulier qui inonderait le monde de sa difficulté, au point de le déstabiliser ; quelle serait notre attitude spirituelle, notre réaction ; et surtout, est-ce que la « barque de notre vie » garderait une bonne stabilité spirituelle ? S’élèverait-elle au fur et à mesure de la montée des eaux, surnageant ainsi cette épreuve dans la victoire, comme l’arche de Noé ! ». Traitant ce sujet, j’étais loin de m’imaginer que trois mois après, nous allions vivre la pandémie du coronavirus ! »

Et de préciser la pensée de l’Esprit en soulignant qu’un certain nombres d’enfants de Dieu auraient du mal à flotter fermement, à persévérer dans l’épreuve ; et que pour d’autres, leur « barque » montrerait des signes de malformation spirituelle, provoquant des entrées d’eau, et commencerait à s’enfoncer dans les eaux.

La raison est que le temple de leur vie n’est pas construit sur le roc de la Parole de Dieu.

Je souhaiterais aujourd’hui m’adresser à ces frères et sœurs concernés, parce qu’il y a péril en la demeure. Peut-être que le bilan spirituel de notre vie s’avère chaotique, il nous faut alors réagir rapidement en reprenant le bon combat. Et ce bon combat consiste à garder notre foi fixée sur la Parole ; à garder une bonne conscience, pour ne pas faire naufrage par rapport à la foi.

« Car, encore sept jours, et je ferai pleuvoir sur la terre quarante jours et quarante nuits, et j'exterminerai de la face de la terre tous les êtres que j'ai faits .../... Le déluge fut quarante jours sur la terre. Les eaux crûrent et soulevèrent l'arche, et elle s'éleva au-dessus de la terre (Genèse 7 v. 4 et 17) ».

Dans la Bible, le nombre 40 semble souvent annoncer un contexte de préparation, d’attente, de difficultés, d'épreuve, ou de jugement. Les tragédies qui sévissent depuis que notre monde est monde nous rappelle la fragilité humaine, et doivent susciter la réflexion sur notre fonctionnement personnel de vie, face à l’éternité mais aussi pour l’aujourd’hui de nos vies.

Les épreuves que Dieu permet ont la faculté de dévoiler les dysfonctionnements, soit de la société en général, de l’Eglise, soit pour nous-mêmes ; et ce, pour que nous réagissions en faveur de la vérité.

Derrière des temps de grandes difficultés, qui ne sont pas définitifs comme par exemple pour ceux de Noé ou de Sodome, se cache généralement un appel du Seigneur. C’est un appel du trône de la grâce, que je souhaite vous transmettre dans ce court message ; il est le même qui fut adressé jadis à Moïse : « Monte vers moi sur la montagne, et reste là ; je te donnerai des tables de pierre, la loi et les ordonnances que j'ai écrites pour leur instruction (Exode 24 v. 12) ». Alors si pour moïse, c’était la loi écrite sur des tables de pierre ; pour nous, cela représente l’alliance de Dieu gravée dans notre esprit, gravée sur les tables de notre cœur par Son Esprit. C’est un appel à nous mettre à part, à monter vers Lui dans Sa présence, et à y rester le temps qu’il faudra pour recevoir nos instructions.

Les réalités spirituelles du déluge, de ses conséquences, et du personnage de Noé ne sont pas un conte pour enfant, voire une légende, et ne doivent surtout pas être considérées ainsi dans notre réflexion. Il ne faut pas non plus penser que ces choses étaient bonnes pour les générations passées, nous passerions alors à côté d’un enseignement capital pour notre vie.

Le Seigneur me montrait que si un tel bouleversement devait nous arriver en France, bon nombres de Ses enfants ne seraient pas prêts à l’affronter. Ils ne seraient pas en mesure de s’élever, comme l’arche, au-dessus de la terre. Sous-entendu, leur foi en la Parole de Dieu, en Ses promesses ne leur permettrait pas de résister à l’épreuve et de s’élever au-dessus d’elle : « Mettez en pratique la parole, et ne vous bornez pas à l'écouter, en vous trompant vous-mêmes par de faux raisonnements (Jacques 1 v. 22) ». Jacques nous dit que si nous nous bornons simplement à écouter, croyant que cela suffit pour nous transformer de grâce en grâce, nous nous trompons nous-mêmes par de faux raisonnements, parce que nous sommes des auditeurs oublieux. Il faut que la Parole de la liberté traverse notre intellect, et accomplisse son œuvre dans notre esprit. Les graines de la Parole de Vie doivent tomber dans la bonne terre de nos cœurs ; c’est une condition sine qua non pour que nous soyons transformés par elle à l’image de Christ.

Comment je construis ma vie ?

« Quiconque entend ces paroles que je dis, et ne les met pas en pratique, sera semblable à un homme insensé qui a bâti sa maison sur le sable. La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et ont battu cette maison : Elle est tombée, et sa ruine a été grande (Matthieu 7 v. 26) ». En substance, la parole de Dieu nous dit que bâtir sa maison sur le mauvais fondement de nos raisonnements, ou seulement sur une adhésion intellectuelle aux écritures, ne produit aucune capacité de résistance face aux épreuves et aux tempêtes.

Pourquoi un homme insensé, pourquoi de telles conséquences désastreuses ? Parce que : « Ne vous y trompez pas : On ne se moque pas de Dieu. Ce qu'un homme aura semé, il le moissonnera aussi. Celui qui sème pour sa chair moissonnera de la chair la corruption ; mais celui qui sème pour l'Esprit moissonnera de l'Esprit la vie éternelle (Galates 6 v. 7) ». C’est pour cette raison que Dieu a provoqué le déluge, rappelez-vous Genèse 6 v. 12 : « Dieu regarda la terre, et voici, elle était corrompue ; car toute chair avait corrompu sa voie sur la terre ». C’est cela qui attire la « ruine » sur une vie, qu’elle soit chrétienne ou pas. Comme la chair a des désirs contraires à ceux de l’esprit, cela sous-entend bien que quelque part, elle est corrompue.

Marcher par la chair c’est traiter la Parole uniquement avec ses propres raisonnements, ce qui nous pousse à vivre notre vie chrétienne en négligeant de faire la différence entre le sacré et le profane. Vous savez, nos gouvernements font tous leurs efforts pour construire la paix ; et pour y arriver, l’outil par excellence est la compromission. Pour atteindre l’objectif, il faut faire des compromis, des arrangements, avec des choses contraires à leurs convictions politiques.

Eh bien dans le monde spirituel, ce principe est caduc. Les compromis mènent toujours à l’adultère spirituel : « Adultères que vous êtes ! Ne savez-vous pas que l'amour du monde est inimitié contre Dieu ? Celui donc qui veut être ami du monde se rend ennemi de Dieu (Jacques 4 : 4) ».
Voilà ce qu’est construire sa vie sur du sable ; non seulement cela ne peut nous aider à résister aux tempêtes, mais c’est aussi un frein pour toute progression spirituelle. Souvenons-nous que Noé n’a pas bâti l’arche selon ses propres critères, mais qu’il l’a bâtie en respectant scrupuleusement les ordonnances que Dieu lui avait données pour sa construction.

Je me souviens d’une vision que le Seigneur m’a donnée dans le cadre d’une réunion de prière. Il me montrait des chrétiens dans l’impossibilité de gravir la montagne de Dieu. Pourtant ils essayaient en toute sincérité, redoublant d’efforts, mais ayant beaucoup de mal à mettre un pas devant l’autre. Je savais que cette vision concernait des personnes qui souhaitaient sincèrement monter plus haut vers Dieu, mais qui avaient un mal fou à abandonner certains principes mondains enfermés dans leur chair.

Savez-vous pourquoi ils n’arrivaient pas à s’élever plus haut ? Était accrochée à leur vie, une multitude de cordes avec au bout un grappin. Vous savez, ces grappins qu’utilisaient notamment les pirates, composés de plusieurs crochets. Ils traînaient ainsi derrière eux ces grappins qui opéraient comme une sorte d'ancre qui les retenait d'avancer et de s’élever. Ces crochets représentent l’idolâtrie des choses du monde ; ils imagent la pensée humaine dans les choses religieuses ; l’orgueil de la vie, ou les soucis de la vie, l’amour de l’argent ; dans tous les cas, l’amour de soi.

Il y a toutes sortes de convoitises charnelles qui font la guerre à l'âme. Je ne parle pas des choses grossières, mais bien de convoitises : « Avoir envie des biens du monde ; avoir envie de sa philosophie de vie, de son mode de penser ; et de ce fait, nous cherchons inconsciemment à adapter l’évangile à ses perspectives de vie. Tout cela anesthésie notre esprit et amenuise notre réserve d’huile à l’instar des vierges folles » !

Comme Loth, il nous est possible de nous bâtir une vie insouciante, à la fois tournée vers le ciel, dans ce qu’il peut nous apporter ; et à la fois dans ce que nous apporte le monde. Loth était loin de s’imaginer que Dieu préparait un déluge de feu sur Sodome. Loth savait très bien que les gens de Sodome étaient très mauvais et pécheurs envers le Seigneur (Genèse 13 v. 13). « Ce juste, qui habitait au milieu d'eux, tourmentait journellement son âme juste à cause de ce qu'il voyait et entendait de leurs œuvres criminelles (2 Pierre 2 v. 8) ».
Frères et sœurs, combien avons-nous aujourd'hui, dans nos familles, dans nos églises ; des « Justes » qui tourmentent leurs âmes, à cause de leurs choix de vie. Le Seigneur pense à eux, et Il veut et peut les relever par sa puissante grâce.

Vous savez, lorsque le Seigneur Jésus-Christ nous annonce la vérité, c'est uniquement pour nous affranchir : « Si quelqu'un ne renonce pas à tout ce qu'il possède, et même à sa propre vie, il ne peut être mon disciple (Luc 14 v. 26) ».

Citation de Pierre Truschel.

«  Ce qui empêche bien des chrétiens d'avancer dans leur vie spirituelle, ce qui les rend fragiles, c'est que leurs yeux sont fixés sur les choses de la terre. C'est ainsi qu'ils portent parfois un regard d'envie sur les gens du monde et sur leurs possessions (maisons, voitures, position sociale, etc.); la motivation profonde de ces chrétiens est d'être heureux, d'avoir une bonne santé, des enfants, une famille, un bon travail, une belle maison.

Bref, de mener une vie comme le reste des hommes en étant sauvés par surcroît. Mais faut-il rappeler que de tels objectifs sont aux antipodes de ce que doit être la vie chrétienne ! La parole de Dieu nous demande en effet de nous affectionner aux choses d’en-haut (Colossiens 3 v. 2), car notre cité à nous, c'est la Jérusalem céleste, là-haut (Philippiens 3 v. 20) ».

Dans les jours qui précédèrent la destruction de Sodome, comme ceux qui précédaient le déluge de Noé, les hommes mangeaient et buvaient, se mariaient et mariaient leurs enfants, ne se doutant de rien, jusqu'à ce que le jugement de Dieu arrive et les emporte tous. Ils n’ont pas pris le temps de construire leur vie selon les critères bibliques.

Soyons vraiment sur nos gardes, si le Seigneur nous demande une entière consécration, ce n’est pas une exigence arbitraire de Sa part. Être séparé du monde, c’est être affranchi en vue d’un but spécial, et réaliser ainsi sa destinée. Dieu nous veut tout entier pour lui afin qu’Il puisse Se donner tout entier à nous : « Mais que chacun prenne garde à la manière dont il bâtit sur Christ. Car personne ne peut poser un autre fondement que celui qui a été posé, savoir Jésus-Christ (1 Corinthiens 3 v. 10) ».

 Jésus-Christ est l’arche de Dieu.

Au chapitre 6 de la Genèse, Dieu donne à Noé les plans de l’arche, les matériaux à utiliser, et la liste de tout ce qui devait y entrer. Notez le dernier verset : « C'est ce que fit Noé : Il exécuta tout ce que Dieu lui avait ordonné (Genèse 6 v. 22) ». C’est à ce prix que l’arche pu flotter et s’élever de la terre au-dessus des eaux. Juste avant d’expirer sur la croix, Christ proclama que tout était accompli. Lui-aussi, a exécuté tout ce que Dieu Lui avait ordonné.

« C'est pourquoi, quiconque entend ces paroles que je dis et les met en pratique, sera semblable à un homme prudent qui a bâti sa maison sur le roc, sur le rocher. La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et se sont jetés contre cette maison: elle n'est point tombée, parce qu'elle était fondée sur le roc (Matthieu 7 v. 24) ».

Chers amis, depuis la croix, le Seigneur Jésus-Christ est devenu l’arche de Dieu. Entrer en Christ implique une œuvre de l’Esprit qui nous rend semblable à Christ. Il ne nous suffit pas d’entrer dans l’arche seulement ; il faut encore que l’arche soit construite selon les normes et les règles de Dieu. Vouloir bâtir sa maison avec Jésus-Christ est une excellente chose ; mais faut-il qu’elle soit construite sur le roc d’un esprit vivifiant qui nous transforme de l’intérieur, et nous rend semblable au modèle divin. Notre vie doit être construite comme l’arche de Noé, comme le temple, comme le tabernacle ; selon des normes et des règles très précises, conformes à la Parole : « Aie soin, lui fut-il dit à Moise, de tout faire d’après le modèle qui t’a été montré sur la montagne (Hébreux 8 v. 5) ». Sous-entendu, « c’est la condition pour que l’on puisse voir la gloire de Dieu oindre notre vie ».

Il est vraiment fondamental de saisir l’importance de monter vers Dieu pour revêtir l’homme nouveau, créé selon Dieu dans une justice et une sainteté que produit la vérité. L’homme nouveau, créé selon Dieu, a les mensurations de Christ. L’Esprit Saint ne peux bâtir en nous un être spirituel qu’avec des matériaux spirituels ; et uniquement sur le plan préétabli du Divin Architecte. Dieu a Ses propres voies et Ses propres pensées ; et l’habileté d’un chrétien à bâtir sa vie ne réside pas dans son énergie et ses idées personnelles, mais plutôt dans une exécution soigneuse de ce que le Seigneur lui aura montré sur la montagne. Notre responsabilité consiste à « s’attacher à la Tête (Colossiens 2 v. 19) » ; et d’être sous son entier contrôle.

Et comment ces règles s’installent-elles en nous ? Eh bien, une fois sur la montagne de Dieu par la prière ; à nous d’y rester afin qu’Il puisse nous enseigner les rouages de la marche par l’esprit : « Je dis donc : Marchez selon l'Esprit, et vous n'accomplirez pas les désirs de la chair (Galates 5 v. 16) ». Sur cette base, l’esprit de Dieu ne manquera pas de graver les détails de la nouvelle alliance sur notre esprit. Construire sa vie sur le roc c’est d’abord apprendre à ne pas aimer le monde : « … ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu'un aime le monde, l'amour du Père n'est point en lui ; car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l'orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais vient du monde. Et le monde passe, et sa convoitise aussi ; mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement (1 Jean 2 v. 15) ».

Construire sa vie sur le roc c’est apprendre à marcher par l’esprit et par Sa grâce ; c’est recevoir Son enseignement libérateur qui consiste, nous dit Éphésiens 4 v. 22 à 24 : « … à vous dépouiller, eu égard à votre vie passée, du vieil homme (c'est-à-dire de la chair) qui se corrompt par les convoitises trompeuses, à être renouvelés dans l'esprit de votre intelligence, et à revêtir l'homme nouveau, créé selon Dieu dans une justice et une sainteté que produit la vérité (Éphésiens 4 v. 22 à 24) ».

Jésus, habitant en nous, nous rend lui-même semblable à Lui. Selon notre disponibilité, Il va alors utiliser son instrument unique et pleinement suffisant pour notre salut ; la croix. La révélation de la croix va occasionner dans notre vie la remise en valeur de certains aspects essentiels et vitaux de cette croix, par sa grâce. Nous allons découvrir d’une manière libératrice, que la croix a crucifié le monde pour nous et nous pour lui : « … le monde est crucifié pour moi, comme je le suis pour le monde ! (Galates 6 v. 14) ».

Cela pour que nous comprenions que la sanctification ce n’est ni ce que nous sommes, encore moins ce que nous faisons, mais ce que nous permettons à Dieu d’être en nous. La sainteté est comme l’amour, c’est Dieu en tant que personne, prenant possession de moi qui me sanctifie ; c’est la gloire de Dieu qui me rend réellement saint. Lorsque la parole nous commande : « …soyez saints dans toute votre conduite, selon qu'il est écrit : Vous serez saints, car je suis saint (1 Pierre 1 v. 15) ». C’est Dieu, vivant en nous, qui se propose de l’accomplir. Et ça c’est révolutionnaire, ça c’est le message de la croix ! Pas moi, mais Christ.

Dans la mesure où la vie de Christ inonde notre être tout entier, qu'elle nous remplit tellement que nous en devenons rassasiés, la séparation consistera non d'une confession de doctrine, mais d’une réalité spirituelle vécue. La présence de la personne de Dieu, voilà ce qu’il nous faut connaître avant toute chose, c’est Dieu, la puissance sanctifiante. Lisons Exodes 33 v. 16 : « Comment sera-t-il donc certain que j'ai trouvé grâce à tes yeux, moi et ton peuple ? Ne sera-ce pas en ce que tu marcheras avec nous ? Ainsi, moi et ton peuple, nous serons séparés de tout peuple qui est sur la face de la terre ». Et nous, comment être certains de trouver grâce à Ses yeux ? Montons sur la montagne, restons dans Sa présence, et laissons-Le nous séparer du monde afin de rayonner devant toutes les nations.

Voici une citation d'Andrew Murray

« C’est le sentiment de la présence de Dieu qui nous a faits et nous maintient siens, qui produit la vraie séparation du monde et de l’esprit qui y règne, la séparation de nous-mêmes et de notre volonté propre. Et c’est dans la mesure où cette séparation est acceptée et appréciée par nous, et que nous y persévérons, que la sainteté de Dieu entre en nous et prend possession de tout notre être.

Nous comprendrons que cela ne signifie rien moins que ceci, à savoir : Que Dieu, par l’habitation du Saint-Esprit en nous, remplit notre être, nos affections, notre volonté de sa propre vie et de sa sainteté. Il nous sépare pour lui, et il nous sanctifie pour que nous soyons, nous, le lieu de sa demeure, où il habite. Il vient lui-même pour prendre personnellement possession de notre cœur en y faisant habiter Christ par la foi. Nous sommes alors vraiment séparés, et tenus à part, par la présence de Dieu en nous ».

Il est notre roc, notre fondement sur lequel nous sommes établis à l’abri. Un Roc sur lequel Dieu a formulé des promesses inconditionnelles qui ne seront jamais remises en question. Par conséquent, les promesses comprises en Christ sont comme un rocher sur lequel il nous est possible de construire et de nous établir comme dans une forteresse, sans crainte de l’avenir.

En conclusion.

« Pour ce qui est du jour et de l'heure, personne ne le sait, ni les anges des cieux, ni le Fils, mais le Père seul. Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même à l'avènement du Fils de l'homme. Car, dans les jours qui précédèrent le déluge, les hommes mangeaient et buvaient, se mariaient et mariaient leurs enfants, jusqu'au jour où Noé entra dans l'arche ; et ils ne se doutèrent de rien, jusqu'à ce que le déluge vînt et les emportât tous : Il en sera de même à l'avènement du Fils de l'homme (Matthieu 24 v. 36) ».

Le monde va expérimenter à la fin des temps l’apparition d’un extraordinaire déluge, qui va bouleverser les fondements de toutes sociétés, et du monde spirituel. Toutes les nations seront touchées ; celui de l’enlèvement de l’Église. Là encore, l’événement de Dieu va nous élever de la terre vers le haut. Nous allons être tous ensemble enlevés sur des nuées ; à la rencontre du Seigneur dans les airs. Alors préparons-nous à la rencontre de notre Dieu !

Écoutez la prière du psalmiste !

« O Dieu ! Écoute mes cris, Sois attentif à ma prière ! Du bout de la terre je crie à toi, le cœur abattu ; conduis-moi sur le rocher que je ne puis atteindre ! Car tu es pour moi un refuge, une tour forte… (Psaume 61 v. 2) ».

 Il avait compris que ce rocher reste inaccessible à l’homme,

et que c’est par grâce que nous sommes sauvés.

Soyez richement bénis

Prions ensemble

« Seigneur pardonne nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensé. Nous nous souvenons d'où nous sommes tombés, et nous désirons pratiquer nos premières œuvres en marchant par l’esprit. Nous répondons à ton appel ; nous voulons nous mettre à part, monter vers Toi sur ta montagne sainte, dans Ta présence, y rester le temps qu’il faudra pour que tu nous accordes tout ce dont nous avons besoin pour que notre vie reste bien accrochée au Cep. Seigneur par ta grâce ».

 

Arthur KatzUn message de Frédéric Gabelle
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« Dans la vie chrétienne, je dirais qu'il faut 10 % de connaissances et 90 % d'expérience ! Ce qui est réel, c'est le travail que le Seigneur a accompli dans notre vie, pas les connaissances que nous avons apprises. »

- Laurence Dene McGriff

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