La doctrine de Balaam demeure-t-elle dans l'Eglise ?

La doctrine de Balaam demeure-t-elle dans l'Eglise ?

La Parole de Dieu met en garde les Chrétiens contre la voie et la doctrine de Balaam. Celui-ci demeure le type du faux prophète ami de l'argent et des honneurs.

Nous avons, dans nos Eglises des gens qui entretiennent la doctrine de Balaam ; c'est-à-dire qu’ils font en sorte que les chrétiens trouvent une occasion de chute en les laissant se nourrir de préceptes, de raisonnements, d’habitudes qui ne sont pas forcément péchés, mais qui proviennent d'une mentalité humaine et mondaine. La Parole de Dieu met en garde les Chrétiens contre la voie et la doctrine de Balaam. Celui-ci demeure le type du faux prophète ami de l'argent et des honneurs, et dont l'attitude douteuse, voir hypocrite, conduit directement à l'égarement par le relâchement à la Vérité qui, elle, ne tolère aucune contestation puisqu'elle est la Parole de Dieu : « J’ai contre toi certains griefs : Tu as des gens qui maintiennent la doctrine de Balaam : Il enseignait à Balaq à faire en sorte que les fils d’Israël trouvent une occasion de chute en mangeant des viandes sacrifiées aux idoles et en se livrant à la débauche…/…Repens-toi donc… » (Apocalypse 2 v. 14 à 16).

« Moïse leur dit : Avez-vous laissé la vie à toutes les femmes ? Ce sont elles qui, sur la parole de Balaam, ont entraîné les Israélites à l’infidélité envers l’Eternel, dans l’affaire de Peor ; et alors éclata la plaie dans la communauté de l’Eternel » (Nombres 31 v. 15 et 16).

« …Car comment mon nom serait-il profané ? Je ne donnerai pas ma gloire à un autre (Ésaïe 48 v. 11) …/…La gloire de l’Eternel se retira du seuil de la Maison… » (Ézéchiel 1 v. 9).

Seigneur a une réclamation à nous faire : Nous avons, dans nos Eglises des gens qui entretiennent la doctrine de Balaam ; c'est-à-dire qu’ils font en sorte que les chrétiens trouvent une occasion de chute en les laissant se nourrir de préceptes, de raisonnements, d’habitudes qui ne sont pas forcément des péchés, mais qui ont pour origine la pensée du monde. Ce sont des flots de coutumes mondaines qui pénètrent l’Eglise, grandement influencées par les ténèbres qui nous entraînent à l’infidélité envers le Seigneur Jésus-Christ, et attirent sur nous les plaies du Seigneur. Et quelle plaie plus atroce pour l’Eglise de Jésus-Christ que de voir la Gloire de Dieu se retirer de son sein !

C’est à l’Eglise de Pergame qu’est fait ce reproche par le Seigneur mais pour les habitués de la Bible, nous savons que ce sujet est beaucoup plus présent dans le cœur de Dieu qu’on voudrait bien le croire. En effet, depuis que Dieu a fait le choix d’établir un peuple pour porter son témoignage, Satan n’a eu de cesse d’essayer de l’entraîner dans cette « doctrine de Balaam », qui est en fait sa propre doctrine, une doctrine qui consiste à pactiser avec le monde au lieu de le rejeter sans ménagement. Ce sujet est mentionné dans le livre des Nombres à partir du chapitre 22, dans le Deutéronome au chapitre 23, dans le livre de Josué aux chapitres 13 et 24, dans le livre de Néhémie au chapitre 13, dans le livre de Michée au chapitre 6, dans la deuxième épître de Pierre au chapitre 2, dans l’épître de Jude, et en Apocalypse 2. Il est fait mention de ce roi de Moab qui soudoya Balaam pour maudire le peuple de Dieu, et ne pouvant le faire, il enseigna à Balaq « à faire en sorte que les fils d’Israël trouvent une occasion de chute ».

Encourager la réflexion.

Quel que soit le moyen qu’elle a employé, la voix de Dieu a toujours retenti pour prévenir et délivrer ce message récurant pour son peuple, il en sera de même pour son Eglise. Un message de sanctification sans compromis d’aucune sorte : « C’est pourquoi : Sortez du milieu d’eux ; et séparez-vous, dit le Seigneur ; ne touchez pas à ce qui est impur » (2 Corinthiens 6 v. 17). Quand le Seigneur parle de séparation de l’impureté, il faut comprendre qu’Il vise autant le péché que la mentalité du monde. C’est ce deuxième point que je me propose de développer quelque peu dans ce nouvel article.

Satan, typifié par Balaq roi de Moab, nous poussera toujours à découvrir des choses nouvelles sous prétexte que nous devons vivre avec notre temps, et d’adapter notre spiritualité aux réalités du monde, de ses plaisirs, et de sa philosophie de vie. Lorsqu’il ne peut pas atteindre le peuple de Dieu par la brutalité des armes ou par l’occulte, il va essayer par les séductions du monde. De la même manière que Satan gagna le cœur d’Israël sous les traits des filles de Moab, il réapparaît une nouvelle fois aujourd’hui à travers des modes de pensées qui séduisent les cœurs des enfants de Dieu mal affermis pour les corrompre. Ce sont des hommes et des femmes qui ont un sourire enchanteur, des paroles flatteuses, et qui, avec un mélange de fine moquerie et de douceur insinuante, reprochent à l'église sa rigidité, son fanatisme, son fondamentalisme. Malheureusement nous nous rendons compte que beaucoup de chrétiens engagés sont touchés ou séduits par cette mentalité de « Balaam ».

Pourquoi si peu de puissance dans nos milieux chrétiens ; pourquoi les divorces abondent-ils, pourquoi sont-ils si subtilement cautionnés par de nombreux ministères, pourquoi tant de belles familles chrétiennes se brisent et se déchirent, pourquoi si peu de victoire personnelle ; sinon parce que l’Eglise du Seigneur est touchée au plus profond de son âme par l’adultère spirituel. Elle aime son époux dans ce qu’Il peut lui apporter comme avantages, mais accorde également son amour au monde : « Adultères ! Ne savez-vous pas que l’amour du monde est inimitié contre Dieu » (Jacques 4 v. 4). La conséquence de cet « adultère » est, en effet, une union contre nature de la chrétienté avec le paganisme ; et l'entrée de l'idolâtrie dans l'Eglise plutôt que la victoire de l'Eglise sur l'idolâtrie ».

Balaam (bal-ah-am) GREEK: Balaam de l'hébreu Melb. Balaam = « qui détruit le temple (l'ensemble des pièrres vivantes « Bible et Foi ») », - « qui avale ». Il était fils de Boer, de Pethor sur l'Euphrate en Aram (Mésopotamie), dans la région des montagnes de l'Orient

Nous le verrons, s’ouvrir au monde en l’acceptant et en le laissant entrer dans nos cœurs, dans nos familles, dans un mouvement de l’Esprit, quel que soit le prétexte, c’est se servir à la table des démons. Cela nous conduit au péché et à l’apostasie la plus totale et pousse le Seigneur à retirer Sa Gloire. C’est pour cela que lorsque nous prêchons l’Evangile, nous ne devons pas seulement mettre en lumière la délivrance du péché mais également la délivrance du monde et de ses séductions.

Les malédictions de Satan ne peuvent atteindre le peuple de Dieu mais s’il réussit à le tromper en le séduisant de manière à accepter les pensées du monde , il réussit à contourner la protection de Dieu sur nos vies et nous vaincra tôt ou tard. N’oublions jamais que Satan n’a pas expressément pour but notre reniement de Christ et notre retour dans le péché, s’il peut tout simplement faire entrer la philosophie du monde dans les perspectives de l’Eglise, il sait qu’il triomphera en nous rendant tièdes. Il nous laissera continuer à développer nos églises et à entreprendre pour Dieu. Satan ne craint pas des chrétiens affaiblis par les influences mondaines qui travaillent pour le Seigneur, il ne craint que ceux et celles qui se consacrent entièrement à Christ en se laissant délivrer du péché et du monde, car c’est uniquement par eux que la puissance de résurrection du Seigneur pourra se manifester.

La consécration est étroitement attachée au salut.

Il n’est pas du tout normal d’être une personne sauvée mais pas consacrée. C’est par amour du Christ que nous nous consacrons volontairement à vivre pour Lui. La consécration est notre offrande de nous-mêmes comme sacrifice vivant à Dieu afin de le satisfaire. Toutes les parties de nos vies, toutes nos expériences quotidiennes doivent démontrer que nous nous sommes véritablement placés sur l’autel afin d’être un sacrifice pour Dieu. Se consacrer c’est laisser Dieu travailler profondément en nous pour que nous puissions travailler pour Lui. Cela me pousse à proclamer solennellement que la plénitude de notre expérience de la vie du Christ dépend étroitement de notre expérience de notre consécration. La consécration va nous amener dans un premier temps à laisser le Seigneur résoudre le problème des péchés en nous illuminant l’esprit sur la valeur de son sang par la révélation de la « Pâque» (c'est-à-dire la délivrance du jugement de Dieu sur le péché), dans une communion toujours plus profonde avec Lui ; et dans un deuxième temps à laisser le Seigneur résoudre le problème de notre attachement au monde par la révélation du baptême qui représente la mer rouge se refermant sur le pouvoir despotique du monde représenté par Pharaon, la mort du vieil homme.

Le danger mortel pour tout enfant de Dieu est de tomber progressivement dans le relativisme concernant les commandements du Seigneur, professant une « grâce de Dieu » qui nous permettrait de vivre uniquement selon nos désirs. Nous pouvons faire de la Bible un « self service » où l’on vient prendre ce qui nous intéresse et où l’on vomit les versets qui nous déplaisent. Attention de ne pas être « vomis » à notre tour par le Seigneur. Il nous faut véritablement comprendre que ce piège nous entraînera vers un syncrétisme religieux, c'est-à-dire une spiritualité mélangée avec la philosophie du monde.

Prenons garde car cette philosophie est vraiment considérée par le Seigneur comme « une viande sacrifiée aux idoles » qui nous mènera tôt ou tard à nous « livrer à la débauche spirituelle », c'est-à-dire à pactiser sans nous en rendre compte avec le diable. Il est pratiquement « de bon ton religieux » aujourd’hui d’« enrichir » le christianisme et de le rendre plus attrayant et plus acceptable pour l’homme moderne en le faisant ressembler le plus possible au monde dans un souci d’accueil. N’oublions jamais que le Seigneur nous demande de vivre dans le monde mais non de l’accueillir dans ses courants de pensées, de l’aimer et de se mélanger à lui, car tôt ou tard Satan nous séduira par ce moyen : « Ainsi ils craignaient l’Eternel, et ils servaient en même temps leurs dieux » (2 Rois 17 v. 33).

« J’ai contre toi certains griefs : Tu as des gens qui maintiennent la doctrine de Balaam : Il enseignait à Balaq à faire en sorte que les fils d’Israël trouvent une occasion de chute en mangeant des viandes sacrifiées aux idoles et en se livrant à la débauche…/…Repens-toi donc… » (Apocalypse 2 v. 14 à 16).

Tout d’abord dans cette affaire de Balaam (Nombres 22/23/24/25), nous voyons qu’aucune malédiction ne peut aboutir sur le peuple de Dieu, donc sur nous-mêmes. Si à l’époque, Dieu pouvait rendre le témoignage qu’ « Il n’apercevait pas d’injustices en Jacob et qu’Il ne voyait rien de pénible en Israël » (Nombres 23 v. 21), ce n’est pas parce qu’il n’y avait pas d’iniquité au sein de son peuple, mais parce que le peuple de Dieu se rassemblait autour du tabernacle où se trouvaient l’autel, un souverain sacrificateur, un lieu très saint, un sacrifice et du sang précieux. Le lien avec nos vies aujourd’hui est facile à comprendre, il faut simplement nous rappeler avec foi qu’en Jésus-Christ la justice de Dieu devient la nôtre, et que si nous demeurons sur ce terrain par la foi, aucune malédiction occulte ne peut nous toucher. Alléluia !

Une fois le problème du péché réglé, il faut nous rappeler que nous devons faire une grande distinction entre le péché qui peut survenir occasionnellement dans nos vies et l’influence du monde qui peut nous abuser et nous affaiblir durant toutes nos journées. Cela va être la ruse de Satan à travers Balaam, contourner la protection divine en faisant en sorte que le peuple se lie d’une manière ou d’une autre avec le monde. Le Seigneur Jésus-Christ nous ordonne de nous sanctifier autant du péché que de l’influence du monde. Les chrétiens doivent absolument comprendre que s’ils laissent la mondanité s’installer en eux (c'est là le principe de se nourrir de viandes sacrifiées aux idoles), ils seront tout autant paralysés dans leur vie spirituelle que s’ils toléraient le péché, et que de toute manière cette mondanité conduit à la chute et au péché. Lorsqu’un croyant est baptisé, il passe à travers la mer rouge. Sa sortie hors de l’eau témoigne de sa séparation du monde, de sa consécration totale, et de sa nouvelle position en Christ.

Un esprit mondain.

« Moïse leur dit : Avez-vous laissé la vie à toutes les femmes ? Ce sont elles qui, sur la parole de Balaam, ont entraîné les Israélites à l’infidélité envers l’Eternel, dans l’affaire de Peor ; et alors éclata la plaie dans la communauté de l’Eternel » (Nombres 31 v. 15 et 16).

Derrière ces « femmes » qui ont entraîné les Israélites à l’infidélité, le Seigneur met des noms très précis. Il parle là d’esprit mondain, d’une philosophie mondaine, d’un mélange entre le céleste et le terrestre (syncrétisme religieux). Pour nous aujourd’hui, ces « femmes » représentent toutes les composantes d’une société sans Dieu qui servent à pourvoir aux besoins des hommes, qui s’immiscent bien souvent dans l’organisation de nos cultes, de notre adoration du Seigneur, jusqu’à notre façon de nous habiller, et de traiter les commandements de l’Évangile ; qui nous amènent à « manger des viandes sacrifiées aux idoles », c'est-à-dire se servir à la table des démons. Ces « modes de pensées » sont introduites par Satan dans nos cœurs pour nous couper de la sève divine et ainsi nous affaiblir. Elles ne servent qu’à provoquer la jalousie du Seigneur.

« Que dis-je donc ? Que la viande sacrifiée aux idoles est quelque chose ? Ou qu’une idole est quelque chose ? (Nullement). Mais ce qu’on sacrifie, on le sacrifie à des démons et non à Dieu ; or je ne veux pas que vous soyez en communion avec les démons. Vous ne pouvez boire la coupe du Seigneur et la coupe des démons ; vous ne pouvez avoir part à la table du Seigneur et à la table des démons. Voulons-nous provoquer la jalousie du Seigneur ? Sommes-nous plus forts que Lui ? » (1 Corinthiens 10 v. 19 à 22).

La tour de Babel est l’un des types de toutes les constructions humaines qui servent de support à notre société. L’homme ne s’appuie plus sur Dieu pour tous ses besoins mais sur lui-même et construit ainsi une civilisation sans chercher les pensées et les chemins de Dieu. Bien sûr, Satan manœuvre toute cette stratégie de vie pour s’approprier les hommes et les garder sous une certaine forme d’adoration de sa personne. Je nous rappelle que nous ne parlons pas forcement des péchés que nous trouvons dans le monde mais bien d’un mode de pensées, d’une manière d’organiser, d’un style de vie avec peut-être la pratique de choses religieuses ou respectables. De Babel est sortie la ville de Babylone, remplie d’idoles et de faux dieux, monde idolâtre qui n’aura de cesse d’attirer le peuple de Dieu à elle et ainsi détruire autant que possible le culte que nous rendons au Seigneur. Ce furent les Babyloniens qui détruisirent le temple de Dieu et emportèrent ses possessions à Babylone comme butin. Ils les placèrent dans le temple de leurs idoles (2 Rois 25 v. 8 ;  9 v. 13 à 15 ; et 2 Chroniques 36 v. 7 à 10 – 18 et 19).

« N’aimez pas le monde, ni ce qui est dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est pas en lui ; car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux et l’orgueil de la vie, ne vient pas du Père, mais vient du monde » (1 Jean 2 v. 15 et 16).

Il faut distinguer la « voie de Balaam » à la « doctrine de Balaam ». La voie de Balaam était le type du prophète mercenaire, soucieux de tirer un profit des dons qu'il avait reçu de l'Eternel. Le salaire n'est pas toujours une rétribution matérielle, mais peut consister en renommée, en popularité ou en louanges.

Chaque fois qu’un enfant de Dieu se laisse séduire par un artifice du monde et accepte de cohabiter avec lui, faiblit dans sa consécration et sa puissance spirituelle, il voit donc son service et son adoration diminuer considérablement d’intensité dans sa pureté et dans la vérité. Dans le chapitre 18 de la Genèse, Abraham est assis devant sa tente et expérimente la manifestation de la révélation de Dieu, cela démontre une position victorieuse sur le monde. Maintenant examinons Lot au chapitre 19, lui aussi est assis, à l’entrée de Sodome. Les anges vont le sauver, mais à quel prix ? Sa vie d’enfant de Dieu était si affaiblie par la philosophie ambiante qu’il avait succombé (au moins en pensées) depuis longtemps aux pratiques idolâtres de son entourage, le conduisant avec toute sa famille à la pratique du péché : « Or je ne veux pas que vous soyez en communion avec les démons » (1 Corinthiens 10 v. 20). - « C’est pourquoi : Sortez du milieu d’eux ; et séparez-vous, dit le Seigneur ; ne touchez pas à ce qui est impur » (2 Corinthiens 10 v. 20 et 6 à 17).

« Il ne t’est pas permis… ».

Dans l’épisode de Loth, il est bon de souligner également que l’action des anges démontre la volonté d’amour de Dieu de ne pas abandonner ses enfants adultères mais au contraire de les aider à retrouver leur premier amour en quittant leur « Sodome » et à se consacrer tout à nouveau à Lui. « Adultères ! Ne savez-vous pas que l’amour du monde est inimitié contre Dieu » (Jacques 4 v. 4). C’est la raison pour laquelle nous pouvons affirmer que là où règne le monde, Dieu est absent ; là où l’on trouve Dieu, il n’y a pas de monde. Au chapitre 15 du premier livre de Samuel nous voyons le roi Säul désobéir à l’ordre de Dieu qui consistait à vouer par interdit tout ce qui appartenait à Amalec, après l’avoir frappé. Il garda pour lui tout ce qu’il trouvait bon et voua à l’interdit seulement ce qui était méprisable. Säul est le type même des enfants de Dieu qui veulent bien de Dieu pour être victorieux sur leur ennemi mais qui refusent de se séparer de ce qu’ils peuvent trouver de bon ou d’acceptable dans le monde. Le prophète Samuel va lui apporter la sentence de Dieu à sa désobéissance : « Il te rejette aussi comme roi » (1 Samuel 15 v. 23).

Puisse Dieu trouver des chrétiens, aujourd’hui, qui vouent par interdit tout ce qui émane du monde, que cela soit bon ou mauvais à vue humaine. Puisse Dieu trouver des prophètes, aujourd’hui, capables de faire entendre cette voix de Dieu sans compromis dans l’Eglise du Seigneur Jésus-Christ, non pas une parole de rejet et de condamnation, mais celle prononcée par la bouche du prophète Jean-Baptiste à Hérode : « Il ne t’est pas permis… » (Matthieu 14 v. 4).

Le Seigneur a réclamation à nous faire : Nous avons, dans nos Eglises des gens qui entretiennent la doctrine de Balaam ; c'est-à-dire qu’ils font en sorte que les chrétiens trouvent une occasion de chute en les laissant se nourrir de préceptes, de raisonnements, d’habitudes qui ne sont pas forcement des péchés, mais qui ont pour origine le monde. Ce sont des flots de coutumes mondaines qui pénètrent l’Eglise, grandement influencées par les ténèbres qui nous entraînent à l’infidélité envers le Seigneur Jésus-Christ et attirent sur nous les plaies du Seigneur. Et quelle plaie plus atroce pour l’Eglise de Jésus-Christ que de voir la Gloire de Dieu se retirer de son sein.« Le ramassis de gens qui se trouvait au milieu d’Israël fut rempli de convoitise et même les Israélites recommencèrent à pleurer et dirent : Qui nous donnera de la viande à manger ? Nous nous souvenons des poissons que nous mangions gratuitement en Égypte, des concombres, des melons, des poireaux, des oignons et de l’ail. Maintenant, notre gosier est desséché : Plus rien ! Nos yeux ne voient que la manne » (Nombres 11 v. 4 à 6). - « …car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux et l’orgueil de la vie, ne vient pas du Père, mais vient du monde » (1 Jean 2).

Le Saint-Esprit souhaite nous rappeler, frères et sœurs, de prendre garde à ne pas céder à la tentation de redonner de l’amour à des choses qui appartiennent à l’Égypte ; choses que nous avions abandonnées pour Christ et que nous avions reconnues comme incompatibles avec le royaume de Dieu. Ici il est surtout fait mention de nourriture, mais cette vérité est valable également pour tout ce qui touche à « la convoitise de la chair, la convoitise des yeux et l’orgueil de la vie ». Savez-vous que nous sommes tous faits de la même nature et qu’il n’est pas rare d’être touchés par la convoitise, de pleurer après des plaisirs que notre chair « adorait » lorsque nous avions le diable pour père ? Cette même nature peut dédaigner la « manne » du Seigneur un instant pour regarder en arrière comme la femme de Loth. Nous savons que cette manne qui nourrissait le corps pour un peu de temps typifiait Christ, qui Lui est le vrai pain de Vie qui offre sa chair et son sang comme nourriture pour le salut éternel de nos âmes. C’est un sujet grave.

Nous devons réagir contre toutes les pratiques et activités dans nos vies quotidiennes qui remplacent Dieu en nous, qui dérobent sa place et qui s’accaparent notre amour. Combien d’enfants de Dieu ont vu leur vie spirituelle faiblir dangereusement en acceptant de participer à des fêtes « chrétiennes », enivrées de rythme de musique sensuel, influencées par tous les « Balaam » très « sages » et très spirituels de ce siècle. C’est une méthode satanique qui a fait ses preuves et qui a parfaitement réussi sur l’Israël de l’époque ; et ce que les armées ennemies n'auraient pu faire, les filles de Moab surent très bien l'accomplir. Sans une intervention immédiate de Dieu, c'en était fait de ce peuple ! Il aurait infailliblement péri, tout près de la terre promise, dans les pièges des plaisirs et de l'immoralité ; cela après avoir secoué le joug écrasant de l'Égypte, échappé à Pharaon en traversant la mer Rouge, vaincu Hamalec, surmonté mille obstacles, et vécu de miracles dans le désert pendant quarante ans.

Je parle ici de besoins, de pratiques, d’activités qui vont au-delà des besoins de nos vies. Tout ce qui touche le professionnel, les études, les loisirs, le vêtement, la nourriture, le logement, les parents, la famille doivent absolument être sanctifiés par le Seigneur. Il ne faut en aucun cas qu’une seule de ces choses triomphe de nous au point de remplacer Dieu dans le temple que nous sommes. Cela nous conduirait inexorablement à l’infidélité envers le Seigneur et de ce fait, nous couperait progressivement de Sa vie de résurrection : « Moïse leur dit : Avez-vous laissé la vie à toutes les femmes ? Ce sont elles qui, sur la parole de Balaam, ont entraîné les Israélites à l’infidélité envers l’Eternel » - « Il ne t’est pas permis… » (Matthieu 14 v. 4).

Quoique ce soit qui occupe une place trop importante en nous au point que nous ne puissions l’abandonner est incontestablement devenu quelque chose de profane, quelque chose que nous devons éliminer comme il se doit. Notre objectif ne doit surtout pas être de nous couper du monde mais bien de vérifier dans nos vies les éléments qui prennent trop de place (choses profanes) ou qui n’y ont pas du tout leur place. La norme de notre action contre le monde est basée uniquement sur Dieu. Dieu et le monde seront toujours opposés : « Ne formez pas avec les incroyants un attelage disparate. Car quelle association y a-t-il entre la justice et l’iniquité ? Ou quelle communion entre la lumière et les ténèbres ? Et quel accord entre Christ et Bélial ? Quelle part le croyant a-t-il avec le non-croyant ? Quel contrat d’alliance entre le temple de Dieu et les idoles ? Car nous sommes le temple du Dieu vivant » (2 Corinthiens 6 v. 14 à 16).

Je suis étonné par exemple avec quelle facilité nous acceptons de plus en plus dans nos milieux les divorces, les remariages. Comment certains chrétiens s’expriment en ponctuant sans cesse leur discours de grossièretés. C’est pourtant une attitude mondaine que la Bible condamne (Éphésiens 5 v. 4). J’ai remarqué même que les bouffonneries (c'est-à-dire ce que l’on fait ou ce que l’on dit pour exciter le rire) sont intentionnellement inclues dans les discutions entre chrétiens et même dans des prédications et des témoignages ; permettez-moi de m’opposer ouvertement à ces pratiques mondaines. Comment voulez-vous que nos enfants soient au contact de la Sainteté Divine, et qu'ils nous prennent au sérieux. Que dire de tout ce que nous nous permettons au nom de « l’évangélisation moderne », toutes ces techniques qui ont remplacées l'Esprit. Des petites choses me direz-vous, mais : « Celui qui est fidèle dans les moindres choses l'est aussi dans les grandes, et celui qui est injuste dans les moindres choses l'est aussi dans les grandes » (Luc 16 v. 10). Le Seigneur ne nous empêche pas de rire sainement par moment, mais nous demande de rejeter des pratiques et des modes qui attristent son Esprit (Éphésiens 5 : 4). Que dire des propos insensés, des propos malséants, de la télévision, d’internet, du sport, des études, de notre profession, des choix de nos enfants, de nos voitures, de nos comptes en banque, de nos caractères, de nos jeux vidéo, de nos musiques, de nos lectures etc. qui peuvent dévorer notre premier amour et nous attirer tout à nouveau vers le monde : « Démas m’a abandonné par amour pour le siècle présent, et il est parti… » (2 Timothée 4 v. 10). Vous savez, nous pouvons abandonner le Seigneur tout en fréquentant les Églises, tout en exerçant des responsabilités...

Peut-être avait-il délaissé ses péchés d’avant, mais avait-il laissé la croix débarrasser son cœur de ses penchants pour le monde ? Avait-il laissé la croix traiter son caractère ? Nous devons veiller à ce que personne ne soit débauché ni profanateur comme Ésaü, « qui pour un seul plat (c'est-à-dire pour un seul plaisir du monde) vendit son droit d’aînesse. Nous savons que plus tard, quand il voulut hériter de la bénédiction, il fut rejeté, même en la cherchant avec larmes » (Hébreux 12 v. 16).

Nous savons qu’aujourd’hui beaucoup d’enfants de Dieu cherchent auprès de Dieu, avec larmes et prières, les bénédictions de leur héritage en Christ. Nous savons que dans ce domaine beaucoup souffrent d’une insatisfaction croissante, mais ont-ils laissé le Saint-Esprit leur montrer et les sanctifier des plaisirs et influences mondaines ?

« La grâce de Dieu, source de salut pour tous les hommes, a été manifestée. Elle nous enseigne à renoncer à l’impiété, aux désirs de ce monde, et à vivre dans le siècle présent d’une manière sensée, juste et pieuse » (Tite 2 v. 11 et 12). La grâce de Dieu nous est largement offerte des cieux pour nous libérer de toutes conceptions mondaines. Mais nombreux sont les chrétiens qui prennent cette grâce comme prétexte pour mélanger leur spiritualité avec le monde. Ils cherchent résolument à appliquer à Dieu leurs propres opinions ce qui n’est que mépris pour la vérité. Peu à peu, la grâce de Dieu est devenue pour beaucoup un moyen de faire entrer Jésus-Christ dans des représentations mondaines. C’est toute la signification du veau d’or, où le peuple de Dieu à peine délivré de la dictature égyptienne, établit lui-même un culte idolâtre (Exode 32).

La subtilité de l’idolâtrie.

Toute la subtilité de l’idolâtrie réside dans le fait de mélanger le sacré avec le profane. Nous nous représentons souvent d’une façon très péjorative l’or qu’Israël avait ramené d’Égypte, mais il n’en est rien. Cet or lui avait été donné très largement par Dieu Lui-même et n’était en rien une caractéristique idolâtre mais plutôt un don de Dieu ; par contre couler cet or et le faire entrer dans un moule imaginé par les pensées humaines inspirées par l’Égypte, c’est cela qui va déclencher le jugement de Dieu : « …Car comment mon nom serait-il profané ? Je ne donnerai pas ma gloire à un autre (et surtout pas à Satan) » (Esaïe 48 v. 11).

Mêler le spirituel au charnel engendre une réaction énergique du Seigneur pour notre salut. Cette pratique affaiblit considérablement l’Eglise du Seigneur, elle l’introduit dans le désordre spirituel et lui fait perdre pratiquement toute sa puissance devant ses adversaires : « Moïse vit que le peuple était dans le désordre, et qu’Aaron l’avait abandonné au désordre, en sorte qu’il était presque réduit à rien devant ses adversaires » (Exode 32 v. 25). Lorsque Dieu nous a délivré du joug de l’esclavage du royaume de Satan, Il a fait en sorte qu’en le quittant nous soyons également enrichis d’un or pur, le Christ. En effet, cet or symbolise parfaitement le don de Dieu, son Fils bien-aimé vivant en nous par son Esprit. Le problème, c’est que très vite, nous allons avoir la démangeaison de vouloir « utiliser » le Saint Esprit pour le faire entrer dans nos projets, dans nos réflexions, dans nos musiques, dans nos services de Dieu, dans nos voies, et surtout dans la liturgie évangélique : « Ainsi ils craignaient l’Eternel, et ils servaient en même temps leurs dieux » (2 Rois 17 v. 33).

Si nous désirons avancer avec le Seigneur, cette pratique profane et mondaine devra absolument être traitée par la croix et disparaître de nos vies. Toutes nos pratiques religieuses doivent être parfaitement sanctifiées par le Seigneur. Il nous faut comprendre que marcher en compagnie du Seigneur Jésus-Christ c’est être à l’endroit où Lui se tient et c’est donc se tenir sur une terre sainte : « N’approche pas d’ici, ôte tes sandales de tes pieds, car l’endroit sur lequel tu te tiens est une terre sainte » (Exode 3 v. 5). Il nous faut laisser le Seigneur nous purifier de tout ce qui peut souiller sa présence et nous conduire à l’infidélité, péchés et habitudes mondaines devront disparaître, particulièrement si nous voulons entrer dans la carrière qu’Il nous a préparée.

« Tu as des gens qui maintiennent la doctrine de Balaam ».

« Ses sacrificateurs violent ma loi et profanent mes sanctuaires, ils ne distinguent pas ce qui est saint de ce qui est profane, ils ne font pas connaître la différence entre ce qui est impur et ce qui est pur, ils détournent les yeux de mes sabbats, et je suis profané au milieu d’eux » (Ézéchiel 22 v. 26). - « Jésus entra dans le temple, il chassa tous ceux qui vendaient et qui achetaient dans le temple, il renversa les tables des changeurs et les sièges des vendeurs de pigeons. Et il leur dit : Il est écrit : Ma maison sera appelée une maison de prière. Mais vous, vous en faites une caverne de voleurs » (Matthieu 21 v. 12).

Ce qui va résumer ces deux passages Bibliques et qui image bien souvent nos vies d’Eglise, c’est cette déclaration : « Mais vous, vous en faites… ». On y discerne une activité de la volonté humaine tellement énergique qu’il devient facile de comprendre les réprimandes du Seigneur. Le mélange s’opère tant dans l’activité spirituelle que dans la gestion de l’argent. Je crois que beaucoup d’activités financières religieuses ont pénétré nos églises aujourd’hui. Combien le Seigneur Jésus-Christ voudrait voir ses enfants chasser ces choses profanes de leurs vies et de l’église, ces interprétations vagues et fantaisistes des Écritures, les nombreuses théories contradictoires qui ont cours dans le monde chrétien et qui jettent la confusion dans les esprits.

Il veut chasser les discordes et les divisions qui séparent les églises chrétiennes. Elles sont dues en grande partie à la coutume de tordre les Écritures pour y trouver des arguments destinés à étayer quelque théorie favorite. Au lieu d'étudier la Parole de Dieu avec soin et humilité pour y chercher la connaissance de la volonté de Son auteur ; beaucoup de gens n'y cherchent que des choses bizarres ou originales. Pour soutenir des doctrines erronées ou des pratiques non chrétiennes, ils prennent des passages de l'Écriture détachés de leur contexte. Imitant la ruse du serpent, ils se retranchent derrière des déclarations décousues qui semblent confirmer leurs prétentions charnelles. Plusieurs tordent ainsi volontairement la Parole de Dieu. D'autres, qui sont doués d'une vive imagination, s'emparent des figures et des images de la Bible et les interprètent à leur fantaisie sans se mettre en peine du fait que l'Écriture est son propre interprète, quitte à donner leurs rêveries pour les enseignements de la Parole de Dieu.

Ce n’est plus le Saint Esprit qui opère mais nous et nos déterminations à le servir. Ce n’est plus Dieu qui travaille par l’homme mais l’homme qui utilise Dieu. Ce n’est plus le Saint Esprit qui souffle où il veut mais l’homme qui lui ordonne par ses prières de souffler dans ses projets ; tout cela nous entraînant au mélange entre le « saint » et le profane ». Ce n’est plus faire connaître la différence entre ce qui est « impur et pur ». C’est cela l’idolâtrie, c’est cela profaner le Seigneur au milieu de nous : « Mais vous, vous en faites… ».

« Écoute, mon peuple ! Et je t’avertirai, Israël, si tu m’écoutais ! …/… Qu’il n’y ai pas chez toi d’autre dieux ! Ne te prosterne pas devant un dieu étranger ! Je suis l’Eternel, ton Dieu …/… Oh ! Si mon peuple m’écoutait, si Israël marchait dans mes voies ! » (Psaumes 81 v. 9 ;  10 v. 14).

Ne nous leurrons pas, cette œuvre puissante de sanctification ne pourra s’opérer par le Saint Esprit dans nos vies que dans la mesure où nous écoutons et nous entendons les doux appels du bon berger. Cela ne pourra se faire que s’Il rencontre dans nos cœurs une réelle détermination à vouloir lui obéir et à refuser énergiquement de nous prosterner devant les idoles ; c'est-à-dire refuser de pactiser avec le péché, les raisonnements humains, et les mondanités sous toutes leurs formes. Au risque de paraître « hors norme », cette mise à part demande une consécration totale et éternelle, un abandon intégral au Sauveur, une volonté de ne pas se satisfaire soi-même mais de chercher dans la foi et la prière ce qui pourra satisfaire le cœur de notre Père : Accomplir Sa volonté.

« Repens-toi donc, sinon je viendrai à toi bientôt, et je les combattrai par l'épée de ma bouche » (Apocalypse 2 v. 16).

Pour le crime de Bahal Peor, vingt-sept mille Hébreux avaient péri dans les plaines de Moab ! Pour un commencement d'alliance avec le monde l'église de Pergame a été menacée de l'épée de Jésus-Christ.

Après l’épisode douloureux du veau d’or, il tomba parmi le peuple environ trois mille hommes ce jour-là. Ésaü, profanateur, fut rejeté quand il voulut hériter de la bénédiction, même en la cherchant avec larmes.

Säul a été combattu par son Dieu et a été rejeté comme roi et malheureusement je crains fort que beaucoup d’enfants de Dieu, appelés à régner, ne soit rejetés également à moins que :

« Prenez courage, moi, j’ai vaincu le monde » (Jean 16 v. 33). Alors : « Repens-toi donc ».

« Maintenant, craignez l’Eternel et servez-le avec intégrité et fidélité. Ôtez les dieux qu’ont servis vos pères, de l’autre côté du fleuve et en Égypte, et servez l’Eternel. Et si vous ne pensez pas devoir servir l’Eternel, choisissez aujourd’hui qui vous voulez servir : Ou les dieux que servaient vos pères au-delà du fleuve, ou les dieux des Amoréens dans le pays desquels vous habitez. Moi et ma maison, nous servirons l’Eternel » (Josué 24 v. 14 et 15).

Soyez richement bénis !

Un message de Frédéric Gabelle
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