La simplicité de la foi

La simplicité de la foi

Je souhaiterais que nous nous souvenions que la simplicité à l’égard de Christ est souvent le remède pour les cœurs fatigués, chargés, et découragés.

Je souhaiterais que nous nous souvenions que la simplicité à l’égard de Christ est souvent le remède pour les cœurs fatigués, chargés, et découragés ; et qu’il est bon de revenir de temps en temps aux « fondamentaux » !

« Ainsi donc, comme vous avez reçu le Seigneur Jésus-Christ, marchez en lui, étant enracinés et fondés en lui, et affermis par la foi (Colossiens 2 v. 6) ».

Arrêtons-nous un instant sur la conjonction « comme ». Paul nous invite ici à nous souvenir de quelque chose de très important : « Comment avons-nous reçu dans notre vie, le Seigneur Jésus-Christ ? » ; maintenant, continuez de marcher en Lui de la même manière. Je pense qu’il est bon, pour répondre à cette question, que nous entamions un « comeback », juste un petit retour en arrière, afin de nous remémorer un peu la fraîcheur de notre rencontre avec le Seigneur Jésus-Christ. Et ce qui va nous intéresser tout particulièrement, c’est la simplicité avec laquelle nous avons reçu le Seigneur Jésus-Christ. Vous l’avez compris, le Saint-Esprit attire notre attention sur la simplicité de l’Évangile qui a touché notre cœur au commencement ; cet Évangile de grâce que le Seigneur nous a présenté à tous et à toutes, afin de nous séduire par Son amour inconditionnel.

Notre boussole spirituelle est peut-être détraquée ; nous rencontrons peut-être des difficultés pour « refaire surface » dans notre marche chrétienne ; alors souvenons-nous de la simplicité avec laquelle notre foi, à l’époque, s’est appropriée les promesses de Dieu, et quelles promesses ! Lorsque nous sommes venus à Christ avec le cœur chargé de notre péché, la première chose qu'Il a faite fut de l'effacer complètement, que Dieu soit béni ! Il a inondé notre cœur de la conscience et de la présence de sa gloire. Ainsi, depuis ce jour, nous avons conscience qu’Il œuvre à reproduire en nous, l'image de Son Fils Jésus-Christ !

C’était quoi, le secret de cette victoire ; eh bien nous étions animés d’une foi qui nous faisait puiser en Sa grâce la capacité de marcher sur les eaux ; à chaque moment de nos vies, la chose s’accomplissait : « Car c'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu. Ce n'est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ… (Éphésiens 2 v. 8) ». Nous avions tous péché, nous avions tous été privés de la gloire de Dieu ; mais nous avons découvert une justification gratuite par Sa grâce ; par le moyen de la rédemption qui est en Jésus-Christ.

Mais qu’en est-il aujourd’hui ? La conscience de Son œuvre en nous, de cette justification gratuite, est-elle ternie par de sombres nuages ? La question peut se poser autrement :

Le serpent nous a- il mordu ?

« Toutefois, de même que le serpent séduisit Ève par sa ruse, je crains que vos pensées ne se corrompent et ne se détournent de la simplicité à l'égard de Christ (2 Corinthiens 11 v. 3) ».

Autrement dit : Satan peut corrompre nos pensées afin que nous compliquions l’Évangile. Aujourd’hui, notre âme peut se trouver dans la détresse, dépressive, découragée ; cherchant mais ne trouvant plus cette paix, cette joie de notre salut, qui caractérisait tellement bien notre rencontre avec Jésus-Christ. Nous nous levions le matin pour une journée remplie d’espérance ; proclamant à qui voulait l’entendre que Jésus revenait bientôt, et qu’il fallait absolument que nos vies soient en règle ; le soir, nous nous couchions dans la félicité, dans l’attente d’une nouvelle journée de grâce.

Mais qu’en est-t-il aujourd’hui, le serpent n’aurait-il pas réussi, avec les années, à nous séduire par sa ruse ; et à compliquer notre communion avec le Seigneur ? N’aurait-il pas réussi à corrompre nos pensées, afin de nous détourner de la simplicité de la foi à l’égard de la victoire de Christ ? Avons-nous oublié que Satan, le prince du mensonge, met tout en œuvre pour que nous vivions une vie chrétienne étouffante et accablante ; que le but de ses séductions, c’est de nous empêcher de voir « briller la splendeur de l'Évangile de la gloire de Christ, qui est l'image de Dieu (2 Corinthiens 4 v. 4) ». Satan fera tout son possible pour que nous vivions une vie spirituelle à « ras de terre », permettez-moi l’expression ; c'est-à-dire dans l’impossibilité de s’élever vers le trône de la grâce. Oui, à « ras de terre » disais-je, au niveau de la poussière, c'est-à-dire : Prisonnier dans l’univers du serpent, qui lui, passe son temps dans la poussière.

La subtilité de son œuvre consiste à nous endoctriner afin que nous compliquions les choses spirituelles, et que nous détournions notre regard de la foi en la puissante victoire de Christ : « Dieu a fait les êtres humains simples et droits, mais ceux–ci ont tout compliqué (Ecclésiaste 7 v. 29) ». Cette parole est aussi adaptée aux chrétiens ; à notre conversion, Dieu nous a fait simples et droits, mais avec le temps et les séductions de l’ennemi, nous pouvons très bien avoir tout compliqué.

Le venin du serpent peut se présenter sous différentes formes, j’en cite trois mais la liste n’est pas exhaustive :

1) Nous pouvons par exemple être courbés sous le poids des accusations du Diable, parce que nous sommes trop ceci, ou pas assez cela ? À cause de nos erreurs, ou de nos faiblesses.

2) Notre esprit peut être asphyxié par les traditions chrétiennes ; celles qui consistent à nous contraindre de plaire à Dieu par vos propres forces. Nous emmagasinons une multitude de versets bibliques, de préceptes moraux, des habitudes chrétiennes, qui ne sont pas mauvaises en soi, mais qui ne nous transmettent aucune Vie de Christ.

3) C’est que nous sommes peut-être influencés par une mauvaise compréhension sur la signification du salut par « grâce », et inconsciemment, nous pouvons très bien cultiver un salut par les œuvres, pour « mériter » la grâce de Dieu.

Tout cela provient directement de la séduction et des mensonges du serpent. Vous savez, la victoire de l’ennemi ne s’effectue pas uniquement lorsqu’un chrétien abandonne son église ; mais elle est bien présente dans une vie, lorsqu’il va réussir par ses séductions, à nous faire sortir du principe de la foi en la grâce toute suffisante de notre Dieu.

Chers amis, il est possible que nous supportions dans notre âme une séduction qui n’est pas la volonté de Dieu. Notre problème alors n'est pas trop cette séduction, puisqu’elle est un mensonge ; mais c’est le fait que nous supportions jour après jour ce mensonge qui nous accable, et qui nous prive de la gloire de Dieu. Vous comprenez ?

La Vie de Christ ne se trouve pas, face à la culpabilité, dans une introspection malsaine de nos âmes ; elle ne se trouve pas dans la morale chrétienne, mise en pratique par notre plus bel enthousiasme ; elle ne se trouve pas non-plus dans l’accumulation d’œuvres en faveur de Dieu. Mais nous trouverons la Vie de résurrection, qui nous fait défaut, en Christ et en Lui seul : « Le dernier Adam est devenu un esprit vivifiant (1 Corinthiens 15 v. 45) ». Et ce « dernier Adam » habite nos cœurs par Son Esprit. Toute la spiritualité dont nous souffrons du manque, ne peut jaillir que de par Sa grâce, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de nous, c'est le don de Dieu.

Marchez en lui est notre victoire, c'est-à-dire compter uniquement sur sa grâce.

« Ainsi parle l'Eternel : Placez-vous sur les chemins, regardez, et demandez quels sont les anciens sentiers, quelle est la bonne voie; marchez-y, et vous trouverez le repos de vos âmes (Jérémie 6 v. 16) ».

Marcher en Christ, c’est retrouver les anciens sentiers qui apportent le repos pour nos âmes. Et ces anciens sentiers ne sont rien d’autre pour nous que ceux qui nous mènent au sacrifice du Christ, et à ses vertus. L’endroit spirituel où les limitations et toutes formes d’esclavage sont ôtées. Les anciens sentiers sont ceux de la résurrection, et de la liberté ; la liberté de quoi ? Eh bien de ce voile d’incrédulité, de séduction, d’oppression, que l’ennemi a jeté sur nos cœurs. Notre combat se situe dans un exercice qui consiste premièrement à être réellement en quête de compréhension spirituelle ; et deuxièmement à vouloir que Dieu nous fasse retrouver les vertus de Sa grâce, dans une simplicité de la foi retrouvée. C’est à ce moment-là, que nous combattons le bon combat, quand c’est plus nous mais Christ.

Nos regards doivent donc immédiatement se fixer sur la victoire de Jésus-Christ.

« Moïse fit un serpent d'airain, et le plaça sur une perche ; et quiconque avait été mordu par un serpent, et regardait le serpent d'airain, conservait la vie (Nombres 21 v. 9) » - « Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, ainsi il faut que le Fils de l’homme soit élevé, afin que quiconque croit en Lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle (Jean 3 v. 14 et 15) ».

Dieu nous rappelle son alliance originelle. Vous vous souvenez de cette première alliance, conclue avec toute la race humaine ? Dieu dit au serpent, et il veut nous le redire maintenant : « Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : Celle-ci t'écrasera la tête, et tu lui blesseras le talon (Genèse 3 v. 15) ». Il y a ici l’engagement de Dieu qu’une personne viendrait écraser la tête du serpent. Nous connaissons cette personne, c’est Jésus-Christ : « Le Fils de Dieu a paru afin de détruire les œuvres du diable (1 Jean 3 v. 8) ».

Un regard suffisait pour les hébreux pour être sauvés du venin brûlant des serpents ; ils ne pouvaient pas se guérir eux-mêmes. Dieu leur présentait en cet instant la perfection du sacrifice de Son Fils. Ils n’avaient qu’une seule chose à faire, c’était leur unique responsabilité, accepter de donner un simple regard de foi. Ils n’ont pas eu le temps d’organiser une étude biblique pour s’encourager, de proclamer un jeûne et prière pour se motiver dans la foi, il leur était impossible de se rendre « meilleurs » pour mériter la guérison. Non, simplement un regard de foi ; un regard peut être affaibli par la fatigue du voyage, par la douleur de la morsure, un regard peut être pétri d’incompréhension sur la situation certainement, un regard peut être brouillé par le venin. Qu’importe notre état, j’aime à proclamer que le sacrifice de l’Agneau de Dieu est pleinement suffisant : « Celui qui croit au Fils a la vie éternelle (Jean 3 v. 36) ». Avec tout ce qu’elle contient !

La crucifixion de Christ nous montre le seul chemin fiable pour retrouver son premier amour, pratiquer ses premières œuvres selon Dieu ; dans une justice et une sainteté que produit la vérité. C’est pour nous qu’Il a été élevé. C'est par la grâce de Dieu que le cœur des hommes est libéré de la puissance du péché et de toute séduction. C’est la grâce qui nous apporte cette précieuse vie d'union avec Dieu ; la conscience d'une sainte union avec Dieu notre Père, par Jésus-Christ. Notre foi au Christ vivant et ressuscité est le chaînon qui relie le néant, l’impuissance de l’homme, à l’omnipotence de Dieu. Alléluia !

Oui, c'est uniquement en fouillant les réalités de la croix que nous serons guéris des conséquences du venin ; et plus encore, en observant attentivement la croix, nous réaliserons que les crochets venimeux du serpent ont été écrasés ; et que le seul pouvoir qu'il a sur nous aujourd’hui, c'est le mensonge. Ainsi, le mensonge séducteur, qui nous glace la foi, ne peut résister et subsister sous les rayons de notre Soleil de justice. Nous avons été plantés en sa mort, nous sommes aujourd’hui unis à Lui dans Sa vie.

Chers amis, remettons à l’ordre du jour dans nos vies, simplement la grâce de Dieu. Souvenons-nous avec quelle simplicité nous avons été au bénéfice de la révélation de Son salut par grâce. Nous sommes de nouvelles créations en Lui, tout est nouveau, tout est de Dieu. Arrêtons de lutter par nos propres efforts pour nous rendre meilleur, cela complique les choses. Christ a achevé l’œuvre qui nous rend vainqueur par la foi ; notre collaboration avec Lui est simplement dans le fait de nous reposer, de nous cacher, dans l'œuvre achevée de Jésus-Christ, comme au « commencement ».

Entendons-nous en Luc 14 : 16, le serviteur de cet homme qui avait préparé un grand souper nous dire : « Venez, car tout est déjà prêt » ; je paraphrase : « L’esprit – Saint nous déclare : « Venez simplement à la croix, car tout est prêt, tout est accompli, il n’y a plus qu’à vous servir, et Christ vous libèrera de toute séduction ». Il soutiendra notre vie et l'élèvera jusqu'à une merveilleuse communion avec le ciel ; jusqu'à la pleine conscience de la victoire et de la puissance de Dieu, que Son Nom soit béni pour toujours !

En conclusion.

Je lirai : « Jésus tressaillit de joie par le Saint-Esprit, et il dit : Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et de ce que tu les as révélées aux enfants. Oui, Père, je te loue de ce que tu l’as voulu ainsi (Luc 10 v. 21) ».

Chaque fois que je perds pied dans la foi, c’est parce que je complique trop l’Évangile, alors les vérités spirituelles me sont comme cachées. Quand je deviens trop « sage et intelligent » à mes propres yeux, je suis sujet à la séduction. Alors l’Esprit me reprend, Il m’aide à me souvenir que Dieu révèle Ses pensées aux humbles, c'est-à-dire à ceux qui se savent « petits » comme des enfants ; donc dépendants entièrement de Sa grâce. C’est à ce moment-là que reviennent non seulement la compréhension des choses divines, mais aussi leur mise en pratique par l’Esprit dans ma vie, c’est ainsi que notre Père l’a voulu.

« Je vous le dis en vérité, si vous ne vous convertissez et si vous ne devenez comme les petits enfants, vous n'entrerez pas dans le royaume des cieux. C'est pourquoi, quiconque se rendra humble comme ce petit enfant sera le plus grand dans le royaume des cieux (Matthieu 18 v. 3 et 4) ».

Vous avez noté la double condition pour entrer dans le royaume des cieux ? Se convertir, mais aussi devenir simple et humble comme les petits enfants ; l’humilité est la faculté de s'abaisser délibérément devant Dieu et les hommes. Les enfants n’ont pas besoin d’invitation spéciale, pour aller profiter des bienfaits de leur père, ils y sont naturellement attirés et veulent en profiter en toute confiance. Nous chantons souvent que les sacrifices qui plaisent à l’Eternel, c’est un esprit brisé. Or, un esprit brisé a appris à se rendre humble, il choisit de dépendre entièrement de la grâce de Dieu ; et il sait que toute sa vie spirituelle dépend de cela. Alors jour après jour, il se précipite avec assurance vers le trône de la grâce, pour boire à long traits aux sources de la vie : « Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce, afin d'obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans nos besoins (Hébreux 4 v. 16) ».

Je me permets un témoignage personnel, car il est tout frais ; figurez-vous qu’il date de la fin de la rédaction de ce message ; et il image parfaitement bien ce sujet. Je venais de terminer la conclusion lorsque mon épouse me signale un bug sur notre service de messagerie, un bug important. Ayant quand même quelques notions informatiques je m’emploie à réparer ce bug. Après une heure de travail sans succès, mon attention est attirée sur le sujet du message que je venais d’écrire ; alors j’arrête tout séance tenante pour m’approcher simplement du trône de la grâce. Je demande au Seigneur son aide et son secours sur mon problème ; et je termine ma courte prière par l’expression de Jésus : « Je savais que tu m'exauces toujours (Jean 11 v. 42) ».

Continuant mes recherches sur le net, mes yeux se portent alors sur un tutoriel que je n’avais pas remarqué. Bien sûr, vous vous en doutez, c’était exactement la solution à mon problème qui fut réglé en trois minutes. Pendant quelques instants, grâce à Dieu, j’ai même été le héros de la maison.

Frères et sœurs, Son trône ne s'appelle pas le trône de la condamnation, ou le trône de la culpabilité, ou le trône du jugement, c’est le trône de la grâce. Ses actes souverains sont avant tout rédempteurs ; Il veut nous rendre tout ce que le serpent nous a dérobé : « Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce, afin d'obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans nos besoins ».

 Soyez richement bénis !
Prions ensemble

« Seigneur nous tournons nos regards vers le mont du calvaire, où tu as vaincu et où tout est accompli. Tu nous demandes de ne pas craindre, de rester en place, de regarder vers ton Fils, en toute chose et en tout temps ; et d’admirer la délivrance que tu vas nous accorder en ce jour ; car toutes les séductions sur nos vies, que nous constatons ou pas aujourd'hui, nous ne les verrons plus jamais. Tu as combattu pour nous et tu as remporté la victoire. Nous croyons que tu le réalises maintenant, dans nos vies, par ta grâce, au nom de Jésus-Christ !

 

Arthur KatzUn message de Frédéric Gabelle
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