Un coup d'éclat de Dieu dans nos vies ! (3)

Un coup d'éclat de Dieu dans nos vies ! (3)

« Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? (Actes 9 v. 4 ) ». De tout temps, l’homme a persécuté le Seigneur en allant à l’encontre de Son œuvre.

III. Saul, persécuteur de Christ, Paul serviteur de Christ.

Influencé par Satan, poussé par les ténèbres, entaché par la philosophie mondaine ambiante, l’homme n’aura de cesse d’échafauder toutes sortes de plans religieux.Satan désire plus que tout, élever son trône au-dessus des étoiles de Dieu, et devenir semblable au Très-Haut. Débordant d’une ambition orgueilleuse, c’est quelque chose qui lui tient vraiment à cœur : « Te voilà tombé du ciel, astre brillant, fils de l'aurore! Tu es abattu à terre, toi, le vainqueur des nations! Tu disais en ton cœur: Je monterai au ciel, j'élèverai mon trône au-dessus des étoiles de Dieu; Je m'assiérai sur la montagne de l'assemblée, à l'extrémité du septentrion ; Je monterai sur le sommet des nues, je serai semblable au Très-Haut (Ésaïe 14 v. 12) ». 

La réponse de Dieu fut sans appel, Il le chassa de sa place au ciel. Il est intéressant de constater qu’en Ézéchiel 28 : 16, lorsqu’Il le chassa, Dieu lui dit : « … tu as péché ». De là à en conclure, que tout ce qui veut se rapprocher de Dieu sans passer par Christ, est péché, il n’y a qu’un pas. De là à conclure également que toute œuvre bâtie en faveur de Dieu, d’une manière marginale, se pose en fait comme adversaire du Seigneur, il n’y a qu’un pas.

Maintenant qu’il ne peut plus y arriver en tant qu’entité, il va mettre toute son énergie à essayer de le réaliser à nouveau en se servant des hommes, et particulièrement des hommes religieux. Relisez Matthieu 16 et vous constaterez que l’apôtre Pierre, en un instant, a été suffisamment influencé par Satan pour s’opposer au plan de salut du Christ : « Jésus commença à faire connaître à ses disciples qu'il fallait qu'il allât à Jérusalem, qu'il souffrît beaucoup de la part des anciens, des principaux sacrificateurs et des scribes, qu'il fût mis à mort, et qu'il ressuscitât le troisième jour. Pierre, l'ayant pris à part, se mit à le reprendre, et dit : A Dieu ne plaise, Seigneur ! Cela ne t'arrivera pas. Mais Jésus, se retournant, dit à Pierre: Arrière de moi, Satan ! Tu m'es en scandale ; car tes pensées ne sont pas les pensées de Dieu, mais celles des hommes ».

Pierre, l’espace d’un instant, va s’opposer au Seigneur et devenir persécuteur de l’œuvre de Dieu. N’ayant pas compris le sens véritable de la pensée divine, il va permettre à Satan de contrer le Christ, à travers lui. Vous savez, l’ennemi de Dieu parcourt également la terre, il cherche des victimes, et il est très perspicace dans l’analyse des attitudes de cœur des enfants de Dieu. Il cherche des chrétiens chez qui il pourra modifier les priorités spirituelles. Il va s’évertuer à trouver des « Pierre », très sûrs d’eux-mêmes, refusant d’approfondir l’œuvre de Jésus concernant les vertus de Sa mort et de Sa résurrection. L’œuvre de Satan consiste à contaminer de son venin la pensée des hommes religieux, afin de conduire l’Eglise dans l’apostasie, et cette œuvre a déjà commencé.

Dans le jardin d’Eden, Satan va réussir à semer le trouble et séduire Adam et Eve pour atteindre ce même objectif : « Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s'ouvriront, et que vous serez comme des dieux, connaissant... (Genèse 3 v. 4) ». En conséquence, eux aussi furent chassés de leur place dans le jardin. Et à travers eux, c’est nous qu’il réussit à chasser. Nous qui devions jouir de cette position à perpétuité, nous voici obligés d’errer dans un monde corrompu. A nouveau, l’orgueil s’immisce dans l’œuvre de Dieu, et le même péché accomplit ses ravages. Mais cette fois-ci, Satan réussit à faire en sorte que le péché se transmette par les gènes humains. Il est une question que nous devrions tous et toutes nous poser : Nous qui avons quitté le joug de Satan par la puissance de Dieu, sommes-nous certains qu’il ait quitté entièrement notre cœur ? Ne resterait-il pas quelques traces de la « chute » qui donneraient du fil à retordre au Seigneur ?

La Bible donne plusieurs noms à cet « organe décideur, » qui nous pousse à ne pas faire le bien que nous voulons, et à faire le mal que nous ne voulons pas. Et si nous faisons ce que nous ne voulons pas, ce n’est pas nous qui le faisons, c’est bien le péché qui habite en nous (Romains 7:19). Il est bibliquement appelé le « vieil homme » ou le « moi » ou la « nature charnelle », ou la « nature animale », ou encore la « nature pécheresse ». Personnellement, dans ce livret, je l’ai appelé « Saul de Tarse. » Souvent nous entendons les gens parler du « moi » mais peu d’entre nous sommes capables de bien le définir dans notre propre vie, ne comprenant pas ce qu’il est vraiment : « Car le péché est inhérent à cette nature adamique (Éphésiens 2 v. 1 à 3) », il est si bien amalgamé en nous !

Tant que notre « Saul de Tarse » donnera accès au diable, car il est bel et bien vendu à sa cause ; en agissant d’une manière marginale à l’encontre de Dieu, ce qui émane de lui pourra être appelé péché. C'est-à-dire quelque chose qui veut s’élever vers les cieux, avec les meilleurs sentiments du monde, mais qui n’est pas de Dieu. Quelque chose en nous est si friant d’indépendance, enfantant toutes sortes d’activités qui saturent bien souvent nos vies. Nous avons tellement vite fait de nous écarter de la norme divine. J’ai trouvé dans mes archives une définition du mot marginalisation. En sociologie, la marginalisation est le fait, pour un individu ou un groupe d'individus, de s'écarter de la norme de la société, de s'en exclure ou d'en être exclu avec une rupture, parfois brutale des liens sociaux. Le terme est d'un usage récent (seconde moitié du XXe siècle).

Nous nous obstinons peut-être depuis des années à travailler dans la nuit de ce monde sans prendre grand-chose dans nos filets. Si c’est le cas, ce n’est pas parce que le Christ est absent ou que la nuit est trop noire, c’est que nous sommes beaucoup trop préoccupés à engendrer nos « Ismaël », que de laisser toute liberté à Dieu d’engendrer Son « Isaac » dans notre vie, et dans nos institutions : « Si l'Eternel ne bâtit la maison, ceux qui la bâtissent travaillent en vain; si l'Eternel ne garde la ville, celui qui la garde veille en vain. En vain vous levez-vous matin, vous couchez-vous tard, et mangez-vous le pain de douleur; Il en donne autant à ses bien-aimés pendant leur sommeil (Psaume 127 v. 1) ».

Ismaël est issu de la sagesse charnelle, non de la foi. Il est le fils d’un père qui, face à la promesse de Dieu de « faire toutes choses à merveille », va entreprendre lui-même d’œuvrer pour que s’accomplisse la promesse de son Dieu. Abraham se laisse aveugler par les impossibilités apparentes et évidentes, et s’efforce d’obtenir par des moyens humains ce que Dieu seul pouvait accomplir. Ismaël ne peut satisfaire le plan Divin parce qu’il est le résultat de la main de l’homme. La nature du moi persécute la nouvelle en Christ, tenant absolument à prendre les choses spirituelles en main.

CITATION

« Le sacrifice de notre nature humaine.
Abraham eut deux fils, l'un de l'esclave, l'autre de la femme libre (Galates 4 v. 22).
Le sujet que traite l'apôtre Paul dans ce chapitre de l'Epître aux Galates n'est pas le péché, mais le rapport entre ce qui est d'ordre « naturel » et ce qui est d'ordre « spirituel ». Ce qui est naturel doit devenir spirituel en étant offert à Dieu en sacrifice, sinon il y a dans la vie une rupture béante. Mais pourquoi Dieu ordonnerait-il ce sacrifice ? Il ne l'ordonne pas, il le permet seulement. A l'origine, l'ordre de Dieu était que le naturel devienne spirituel grâce à l'obéissance. Mais, parce que le péché est entré dans le monde, le sacrifice de notre « homme naturel » est devenu indispensable.

Abraham dut sacrifier Ismaël avant de sacrifier Isaac. Il y a parmi nous des chrétiens qui voudraient offrir à Dieu des sacrifices spirituels, avant d'offrir en sacrifice leurs dons naturels. Le seul moyen pour nous d'offrir à Dieu un sacrifice spirituel, c'est de lui offrir notre corps en sacrifice vivant. La sanctification est plus que la délivrance du péché: elle suppose l'abandon conscient et volontaire de notre vie à Dieu quoi qu'il puisse en coûter.

Si nous ne sacrifions pas ce qui est naturel à ce qui est spirituel, l'élément naturel tournera sans cesse en dérision l'élément spirituel, qui est la vie du Fils de Dieu en nous, et produira une perpétuelle instabilité. C'est ce que provoque toujours le manque de discipline dans la vie spirituelle. « On ne m'a pas appris la discipline quand j'étais jeune », dites-vous. C'est donc à vous de vous discipliner maintenant. Dieu ne veut pas s'occuper de notre vie naturelle tant que nous en faisons une idole. Mais si nous l'exposons au désert, si nous la tenons assujettie, alors il ouvrira devant nous des puits d'eau fraîche et de vertes oasis (Oswald Chambers) ».

Peu après le Déluge, alors qu'ils parlent tous la même langue, les hommes atteignent une plaine dans le pays de Shinar et s'y installent tous. Là, ils entreprennent de bâtir une ville et une tour dont le sommet touche le ciel, pour se faire un nom. Alors Dieu brouille leurs langues afin qu'ils ne se comprennent plus, et les disperse sur toute la surface de la terre. La construction cesse. La ville est alors nommée Babel (terme proche du mot hébreu traduit par « brouillé »). Selon les traditions judéo-chrétiennes, Nemrod, le « roi-chasseur » régnant sur les descendants de Noé, est à l'origine du projet.

Ces bâtisseurs n'étaient pas motivés par le désir d’une plus grande relation avec Dieu, mais bien du désir brûlant de s’installer au même niveau. La tour de Babel reflète véritablement le désir profond et inavouable, de la nature humaine voulant s’ériger elle-même, s'élever à la sueur de son front en prenant la chair pour appui pour atteindre Dieu. Notre « Saul de tarse », amateur de religion, ne pourra s'empêcher d’usurper l’autorité divine et de contrarier la volonté de Dieu, il n’aura de cesse de faire et de faire encore : « bâtissons pour nous, faisons pour nous… (Genèse 11 v. 4) ». Pierre, rempli du Saint-Esprit, aura cette terrible parole envers les chefs du peuple, anciens d'Israël, pharisiens de son époque, et tous les « Saul de Tarse » de toutes les époques qui leur ressemblent: « Jésus est la pierre rejetée par vous qui bâtissez (Actes 4 v. 11) ».

J'apprécie tout particulièrement, dans l'épisode où Moïse va tuer l'Egyptien, la réaction de ses frères, tellement naturelle et actuelle. Elle juge l'acte d'un homme qui veut bâtir, par ses propres forces : « Qui t'a établi chef et juge sur nous ? (Exode 2 v. 14) ». Étonnant n’est ce pas, non seulement Moïse « devenu grand, refusa d'être appelé fils de la fille de Pharaon, aimant mieux être maltraité avec le peuple de Dieu que d'avoir pour un temps la jouissance du péché (Hébreux 11 v. 24 ) », mais de plus, il était vraiment appelé par Son Dieu pour cette œuvre. Pourtant, il essuie un revers cinglant de la part de ceux qu’il était venus sauver.
C'est une question que beaucoup devraient se poser aujourd'hui. Suis-je un Saul ou un Paul, les foules sont-elles frappées par ma doctrine, par mon charisme naturel, ou par Christ vivant en moi ? Ai-je vraiment été oint pour apporter, pour mener le peuple ?

Peu de temps après, Moïse va être conduit au désert pour être libéré et débarrassé de cette vieille nature qui œuvre de sa propre initiative. Son Dieu va le faire passer du statut de persécuteur de Son œuvre, à celui de serviteur.
A cela vient se rajouter le facteur unité dans l'opposition à Dieu, à travers ce seul parlé de Babel, ce seul langage. Une unité, une volonté de faire qu'un, l'élaboration d'un système de pensées et d'attitudes uniformisées. On ne pense plus par soi-même, on répète des slogans, on récite des leçons, des prières, façonnées par d'autres. Babel exprime la démangeaison d’édifier pour favoriser l'extension de l’esprit de religion, au détriment du spirituel. Je crains que beaucoup, dans nos Eglises, confondent les termes uniformité et unité.

L'Eglise est composée d'individualités qui convergent ensemble vers Dieu, et non pas d'hommes et de femmes qui adhèrent, souvent sous peine d'exclusion, à une idéologie émanant exclusivement de tous les « Nemrod » du monde chrétien. Ce mode de fonctionnement n'encourage pas l'épanouissement de chacun, mais plutôt un comportement « politiquement correct » au sein des assemblées.

En un mot, c'est le règne du pharisianisme.

Un autre exemple. Dans l’affaire du veau d’or, nous allons examiner maintenant les conséquences d’une mauvaise position spirituelle. Les Hébreux viennent de quitter l’Egypte, attendent le retour de Moïse, mais ils ne sont pas avec lui en « ascension ». Ils se démarquent de lui parce qu’il tarde à revenir et entrent rapidement dans l’engourdissement spirituel. Moïse est sur la montagne, dans une position céleste, eux en bas, dans une position terrestre. Ils ne peuvent être en communion d’esprit. Le veau d’or, l’idolâtrie, en est la conséquence, avec toutes ses inconséquences. Ce veau d’or les entraîne dans une illusion de vérité, dans un aveuglement des choses de Dieu.

Nous dénaturons complètement la pensée de Dieu lorsque nous lui incorporons des fragments de notre imagination. Lorsque notre nature charnelle ou psychique veut servir Dieu, nous ne pouvons faire autrement que d’y mêler quelque chose de terrestre, l’empreinte d’un monde qui gît sous la puissance du malin. Nous reproduisons instinctivement une image taillée dans le granit de ce monde corrompu. C’est notre nature qui veut cela, c’est la nature du premier Adam qui donna accès au diable dans ses propres gènes, nous les transmettant de génération en génération.

Il y a, très profondément enfouie en nous, cette démangeaison de ressembler aux autres nations, de servir Dieu, et en même temps de satisfaire les attirances de notre propre nature. L'idolâtrie concerne toujours une représentation faussée, visible ou cachée, de la pensée et des intentions de Dieu. Nous allons nous arrêter quelque peu maintenant sur la vraie nature du veau d’or, construit par les Hébreux dans le désert.

C’est une étude vraiment très intéressante et libératrice dans le sens où « connaître » le faux nous aide à le comparer au vrai, même si dans le faux peut se glisser du vrai. Il est primordial pour nous de bien comprendre qu’il ne faut pas se représenter l’œuvre de Dieu, il faut la connaître ! Un dieu, c'est l'idéal que le croyant se donne, et en agissant ainsi, il met en œuvre toutes sortes de projets, de buts à atteindre. Cela devient rapidement une religion, avec ses hiérarchies lourdes et despotiques. C'est ainsi que l'homme religieux s'enferme dans ses propres images, dans son moi, en lui donnant une dimension divine. La mise en place et en valeur, de ces images, nous introduit dans un évangile qui diffère de celui du vrai. Quelque chose de modifier, d’artificiel, qui accapare de plus en plus notre attention pour nous écarter du fondamental en nous divertissant.

C’est la nature intrinsèque du veau d’or qui donne naissance au syncrétisme religieux. L’association et la spiritualisation de systèmes philosophiques ou religieux tendent à faire fusionner plusieurs courants de pensées différents. C’est une alliance entre ce qui est pur et impur, entre le sacré et le profane, entre la chair et l’esprit. Lorsqu’il pénètre un cœur, le terrestre se mélange alors au spirituel. « Agar » devient la solution humaine pour tous les « Abraham » qui s’impatientent et qui désirent servir Dieu par eux-mêmes ; ce qui engendre d’ailleurs, une quantité considérable d’« Ismaël ». Mais Ismaël ne peut être l’héritier, il ne vient pas de Dieu. Si nous voulons hériter des promesses, il devra être chassé comme toutes nos représentations personnelles de l’Evangile, afin que Dieu puisse créer en nous Son Isaac.

Nous nous représentons souvent d’une façon très péjorative, l’or qu’Israël avait ramené d’Egypte, mais il n’en est rien. Cet or lui avait été donné très largement par Dieu Lui-même, il n’était en rien une caractéristique idolâtre, mais plutôt un don de Dieu, l’héritage de Dieu. Nous savons que l’or représente le Christ, le don de Dieu, l’héritage de Dieu, dont nous sommes revêtus lorsque nous avons nous aussi quitté l’Egypte.

Par contre, manipuler cet or, le transformer pour l’obliger à se répandre dans un moule imaginé par les pensées humaines, à l’imitation du taureau Apis qui était adoré en Égypte ; c’est cela l’iniquité, c’est cela qui déclenche une sentence de Dieu. Cela revient à insister lourdement auprès du Dieu trois fois saint, pour qu’Il remplisse de Sa gloire toutes les œuvres de nos mains, de quelques natures qu’elles soient, quels que soient leur mobile et leur motivation. C’est une chose inimaginable, impossible : « Car quel rapport y a-t-il entre la justice et l'iniquité ? Ou qu'y a-t-il de commun entre la lumière et les ténèbres ? Quel accord y a-t-il entre Christ et Bélial (2 Corinthiens 6 v. 14) ? » Toucher aux choses saintes est dangereux, c’est à l’Esprit de tout prendre en main, même s’Il nous le redonne par la suite.

Tout ce qui ne provient pas exclusivement de Dieu, ne résistera pas au feu du jugement : « …l’œuvre de chacun sera manifestée ; car le Jour la fera connaître, parce qu’elle se révélera dans le feu, et le feu éprouvera de quelle nature est l’œuvre de chacun… (1 Corinthiens 3  v. 12) ».

« Le Très-Haut n'habite pas dans ce qui est fait de main d'homme (Actes 7 v. 48) ». Quel que soit le nom que nous leur donnons, nous pouvons proclamer sur nos activités haut et fort : « Voici ton dieu, qui t'a fait sortir du pays d'Egypte (Exode 32 v. 4) », ce n’est pas pour autant que les cieux sont de notre côté.

Tel est l’ADN du veau d’or, telle est sa nature profonde. Croyant que Dieu fermerait les yeux, au nom de la « grâce », les adorateurs du veau d’or se sont construits un christianisme à leur image ; un christianisme en forme d’idole, influencé par le monde, tourmenté dans son cœur, comme Loth ; un christianisme dominé par la chair, et de ce fait, déchu de sa royauté comme Saül ; un christianisme qui a perdu sa puissance, qui s’enfonce progressivement dans l’apostasie, comme « Laodicée », qui se croyait riche au point de ne pas avoir besoin de s’amender. Voici l’ADN du veau d’or, telle est la macromolécule biologique, le génome permettant le développement, le fonctionnement et la reproduction de l'idolâtrie.

« Saul, pourquoi me persécutes-tu ? Je suis Jésus que tu persécutes (Actes 9 v. 4) ». « Caïn, pourquoi me persécutes-tu en tuant ton frère ? Abel était pourtant sur le chemin de la foi. Pourquoi t’opposes-tu à l’œuvre que je faisais à travers lui ? »

Cette rivalité demeure et a passé toutes les époques, elle a engendré une quantité de souffrances et de drames au sein du peuple de Dieu. En s’opposant à Abel, c’est à Dieu qu’il s’oppose. Son sacrifice offert l’a été sur la base du fruit de ses efforts, celui d’Abel sur celle de la foi (Hébreux 11 v. 4), donc il est d’une plus grande valeur. Lorsque la main de l’homme bâtit pour Dieu, elle usurpe ce qui Lui appartient, il n’y a alors plus d’éclat à Ses yeux. Si elle émane de notre labeur, comme le sacrifice de Caïn, l’essence même de notre Evangile est corrompue. Il provient de l’œuvre de nos mains, « œuvre des mains d'un artisan » : « Maudit soit l'homme qui fait une image taillée ou une image en fonte, abomination de l'Eternel, œuvre des mains d'un artisan, et qui la place dans un lieu secret ! Et tout le peuple répondra, et dira : Amen! (Deutéronome 27 v. 15) ».

« Et l'Eternel dit à Caïn: Pourquoi es-tu irrité, et pourquoi ton visage est-il abattu ? Certainement, si tu agis bien, tu relèveras ton visage, et si tu agis mal, le péché se couche à la porte, et ses désirs se portent vers toi: mais toi, domine sur lui (Genèse 4 v. 6) ». Il y aura malheureusement toujours des chrétiens qui feront le choix d’une vie chrétienne animée par leurs sentiments et émotions ; obstinés et remplis d’assurance quant à leurs propres raisonnements. Tantôt le sourire sur les lèvres, tantôt un visage abattu, tantôt dominant le péché, tantôt dominés par lui. Le plus souvent au creux de la vague, dans la défaite.

D’autres, moins nombreux, chercheront à marcher par l’esprit et obtiendront l’accomplissement des promesses de Dieu, se reposant de toutes œuvres personnelles, laissant Jésus-Christ vivre Sa vie à leur place. Ils auront compris que les œuvres préparées d’avance proviennent de vies gouvernées par l’Esprit-Saint. Tout cela les rendra capable de porter, et non pas de fabriquer ou d’imiter les fruits et les œuvres de l’Esprit. Leur profond désir sera de devenir des chrétiens mûrs et adultes dans la foi, ayant appris à collaborer entre eux en tout point dans la vérité de la Bible, afin de pouvoir collaborer en tout point avec le Seigneur.

La vie chrétienne pratique ne consiste pas d’abord à faire des choses pour Dieu, mais à être quelqu’un en Christ : « Or une seule chose est nécessaire. Marie a choisi la bonne part, qui ne lui sera pas ôtée (Luc 10 v. 41) ». Nous pouvons avoir une foule d’activités religieuses sans vraiment grandir dans une connaissance toujours plus profonde de Son œuvre et de Sa personne. Il est possible d’être très actif dans l’église, d’accomplir beaucoup d’œuvres et d’être en fait totalement distrait de l’essentiel comme Marthe, « absorbée par les nombreux soucis du service (Luc 10) ». Sommes-nous de ces gens qui ne peuvent concevoir que leur service pour Dieu puisse être en fait, une accumulation d’inquiétudes et d’agitations nous détournant de la « bonne part (Luc 10) ? »

Comme il est difficile pour nous de rester tranquillement aux pieds de Jésus comme Marie à Béthanie, recevoir son enseignement, et attendre par la foi qu’une Parole vivante de sa part nous soit donnée pour partir et nous mettre à travailler. Qu’avait elle fait pour récolter ces éloges du Seigneur ? Elle était assise et avait choisi de prendre le temps d’écouter son Maître. Cela ne veut pas dire qu’elle ne s’est jamais mise au travail, mais elle désirait résolument enrichir sa vie intérieure, avant d’œuvrer à l’extérieur. Jésus lui avait donné rendez-vous, et elle ne l’aurait manqué pour rien au monde. Marie recevait, elle buvait, se nourrissait de Paroles de Vie, elle était devenue l’objet du travail du Seigneur. Elle a compris quelque chose de fondamental………………le travail du Seigneur, c'est en premier lieu, NOUS !

Si quelqu’un veut faire quelque chose pour le Seigneur, qu’il commence par recevoir avant de vouloir donner. Avant de communiquer les ordonnances célestes au peuple, Moïse a dû patienter et attendre que Dieu les grave sur les tables de pierre. Comment pourrions-nous prétendre enseigner les autres, si Dieu n’a pu au préalable, graver la loi de Christ sur les tables de notre cœur. C’est comme si nous devenions par exemple, professeur des écoles, sans avoir été préalablement formé. Vous donneriez vos enfants sous la responsabilité d’un tel personnage ?

Lors de la fête du sevrage d’Isaac, Ismaël va se faire remarquer par son attitude ironique. Celui qui était né de la chair et de l’incrédulité se moquait de l’héritier de la promesse. L’apôtre Paul a tiré une allégorie de cet incident qui interpelle (Galates 4 v. 22 à 31). Le comportement malveillant d’Ismaël entraîna son expulsion et celle de sa mère. Eux aussi furent chassés. Ils errèrent dans le désert de Beer-Schéba jusqu’à ce qu’ils soient près de la mort. Mais l’ange de l’Eternel dirigea Agar vers un puits, ce qui sauva leurs vies. Nous nous souvenons aussi de la première génération des Hébreux qui fut chassée du plan de Dieu, eux-aussi errèrent dans le désert ; ou de l’errance de Caïn, et d’autres encore, parce que leur comportement incrédule s’opposait à Dieu.

Les chrétiens charnels, incrédules, se moqueront toujours des chrétiens qui cherchent à expérimenter la crucifixion de leur chair en Christ. Ils seront taxés de radicaux et d’extrémistes qui dérangent le bon déroulement des choses... Il y aura toujours guerre entre Amalek et l’Eternel, entre le roi Saül et David, entre la chair et l’esprit : « Parce que la main a été levée contre le trône de l’Eternel (Exode 17 v. 16) ». Il se trouvera toujours de ces enfants de Dieu qui proclameront l’importance de l’œuvre de la croix, mais qui en rejetteront le besoin impératif d’une application vivante pour leur propre vie. Comme les deux brigands sur la croix, l’un jugeait que cela était justice pour lui mais pas l’autre. C’est le choix de chacun qui va déterminer s’il sera victorieux ou non, s’il sera un descendant d’Ismaël ou d’Isaac.

Citation

« Le Christianisme n'est pas une Religion, mais une Personne.
« Pourquoi me persécutes-tu ? » demanda à Saul le Christ glorifié. Quelle idée! Voici un homme qui se donne tout entier à sa dévotion religieuse. Il est convaincu – en ce qui concerne sa raison, si même il a dans son cœur quelque question secrète et embarrassante – qu'il doit faire ce qu'il fait dans les intérêts de la religion. Il est intérieurement un homme partagé, mais il écarte toutes les questions et se consacre avec toute sa passion à la religion traditionnelle et, comme il le croit, à Dieu. Et cependant, il agit contre Dieu, contre le Fils de Dieu, et contre le ciel ! Quel gâchis !

On pourrait en dire long à ce sujet - quant à la différence qu'il y a entre la religion et un chrétien authentique; quant à la possibilité d'être passionnément dévot et dévoué à ce que l'on croit être de Dieu, ou pour Dieu, tout en étant un obstacle par cette dévotion même aux intérêts réels de Dieu. Il nous faut résoudre ce problème par une seule et unique réponse. Un chrétien n'est pas une personne qui soit plus ou moins religieuse. Un chrétien n'est pas une personne qui ait accepté beaucoup de « Tu dois » et de « Tu ne dois pas ». Ce n'est pas sur une base comme celle-là que Dieu agit à notre égard. Il ne juge pas non plus les hommes sur la base du nombre ou de la nature de leurs péchés. La seule base de jugement est, et sera : « Que faisons-nous du Fils de Dieu, Jésus-Christ ? » Toute autre base serait injuste, parce que chacun selon sa naissance, sa formation, ses privilèges, son éducation, etc., est plus ou moins favorisé.

Dieu a envoyé Son Fils, et par Lui, nous sommes tous amenés à une seule et même position. Il est présenté comme le Seigneur et le Sauveur désigné par Dieu pour tous les hommes. Dieu ne demandera jamais, au jour du jugement : « Combien avez-vous commis de péchés ? - Quels péchés avez-vous commis ? » - Mais : « Qu'avez-vous fait de Mon Fils ? » Il n'est pas nécessaire de Le rejeter violemment, ni de lutter activement et énergiquement contre Christ, comme le fit Saül pour le rejeter. Nous pouvons, au prix de la même perdition éternelle, Le rejeter intérieurement, en Lui disant: « Non », ou en nous fermant à Lui. Point n'est besoin, pour périr, de jeter à terre le remède qui pourrait nous sauver. Il suffit de le laisser de côté sans le prendre (T. Austin-Sparks). »

« Saül, pourquoi me persécutes-tu ? » « Saül, pourquoi me persécutes-tu en poursuivant David ».
Si Dieu a oint David pour remplacer Saül, c’est que, dépourvu de sens, Saül a commencé par L'Esprit, mais était en passe de finir par la chair (Galates 3 v. 3). Ce qui donna une grande faillite dans son ministère. Il a commencé dans l’humilité, il fut changé, transformé par Dieu, il a même prophétisé, il était oint de Dieu, pourtant, son moi va reprendre le dessus et s’opposer à Dieu. « Maudit soit l’homme qui se confie dans un être humain, qui prend la chair pour appui, et qui écarte son cœur de l’Eternel (Jérémie 17 v. 5) ».
Saül, un responsable spirituel charnel, est ce possible, n’a-t-il pas été choisi lui aussi par Dieu ?

« Pourquoi… ?» Parce que la chair a des désirs contraires à ceux de l’Esprit. Parce que les pensées des hommes, même convertis à Christ, ne sont pas Ses pensées, parce que la manière de gérer notre vie spirituelle est souvent contraire aux principes divins. Et enfin, parce que « vous ne savez pas de quel esprit vous êtes animés, » lorsque « Saul de Tarse » prend les commandes.

Frères et sœurs, comme il est difficile pour chacun d’admettre que ses choix peuvent s’opposer au Seigneur, avec comme conséquence d’être chassé d’une position spirituelle. Ces choix correspondent exactement à ce qui se trouve au fond de notre cœur, à notre recherche profonde, notre ambition, ce que nous désirons vraiment. Nous sommes, vous et moi, animés d’un désir puissant de nous élever vers Dieu. Ceci est très biblique, et le Saint-Esprit nous y invite d’une manière que je classifierais d’insistante. Notre position spirituelle ne saurait être autre chose que celle d’être assis : « Ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ (Éphésiens 2 v. 6) ». C’est dans cette position, et pas dans une autre, que nous serons « bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes en Christ! (Éphésiens 2 v. 6) ».

Mais la question qu’il faut nous poser est celle-ci : Est-ce que je vis ma vie chrétienne en Christ, dans les lieux célestes, ou sur la terre, en m’efforçant de plaire et de servir Dieu à ma guise ? Quel est notre regard ? De haut en bas, ou de bas en haut ? Ma vie chrétienne se situe t’elle en « ascension », ou dans une position terrestre ? De qui sommes-nous le plus dépendants ?

Citation

« Une vie dépendante.

La vie que notre Seigneur Jésus a vécue en tant que qu'être humain était une vie de dépendance. Lorsque Dieu a créé les hommes, Il a créé l'homme pour qu'il soit dépendant de Lui. Adam et Eve ont dit : « Nous n'avons pas besoin de Dieu, nous sommes nous-mêmes des dieux ». C'est cela le péché. Le péché est la déclaration d'indépendance envers Dieu. Mais notre Seigneur Jésus, l'homme parfait, a vécu une vie de totale dépendance envers Dieu. La dépendance ne signifie pas que vous êtes faibles, que vous n'avez pas de colonne vertébrale, que vous devenez passifs. Pas du tout! La vie de notre Seigneur Jésus était une vie consacrée, pleine de puissance; pourtant Sa puissance et Sa consécration étaient dépendantes de Dieu, Son Père. Il a dit, « Je ne peux pas rien faire par Moi-même ; je le fais parce que Mon Père le fait. Je ne peux rien dire de Moi-même; Je le dis parce que J'ai entendu Mon Père le dire ». En d'autres termes, toute Sa vie était dépendante de Dieu. Il n'a jamais agit indépendamment de Dieu. C'est l'homme que Dieu désire, parce que nous trouvons notre accomplissement dans la dépendance envers Dieu.

Comment savons-nous que le Seigneur Jésus a vécu une telle vie de dépendance? Je pense qu'il y a un signe tout a fait évident. De tous les quatre évangiles, c'est dans l'évangile selon Luc qu'il y a le plus de références à la façon dont le Seigneur priait. Pourquoi prions-nous? Si vous êtes indépendants, vous n'avez pas besoin de demander, vous n'avez pas besoin de prier Dieu pour quoi que ce soit, parce que vous pouvez le faire; vous êtes indépendants. Alors pourquoi prier? Nous prions parce que nous savons que nous ne sommes pas capables; nous savons que nous avons à dépendre de Lui, que nous devons à regarder à Lui et que nous devons nous attendre à Lui. La prière est un signe extérieur de notre dépendance envers Dieu.

Dans l'évangile selon Luc, vous pouvez voir comment le Seigneur Jésus a prié. Dans le chapitre 3, après qu'Il ait été baptisé, Il a prié. Avant de choisir Ses disciples, Il est allé à la montagne et a prié toute la nuit. Les disciples L'ont vu prier et Lui ont demandé de leur apprendre à prier. Il a encouragé les gens à prier et à en pas se relâcher. Il a dit à Pierre, « Simon, Simon, Satan vous a réclamés pour vous cribler comme le froment. Mais j'ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille point; et toi, quand tu seras converti, affermis tes frères ». Sur la montagne de la transfiguration, Il a prié, et même lorsqu'Il était sur la croix, Il a prié. La vie de notre Seigneur Jésus était une vie de prière, une vie de dépendance. Oh, comme nous avons besoin de développer ce genre de vie! (Stephen Kaung) ».

Deux manières sont proposées aux hommes pour rejoindre Dieu. L’une provient de Satan, l’autre de Dieu. La première est nommée par la Bible : Babel, ou le veau d’or. La deuxième : L’échelle de Jacob. Nous l’avons vu, la première est le fruit de notre labeur et de notre imagination, la deuxième celui de la grâce, en la personne de Jésus-Christ. La première est inspirée par Satan, la deuxième nous est communiquée par le Seigneur par révélation. La première nous fait stagner dans nos acquis, la deuxième nous fait grandir en Christ, de gloire en gloire, de grâce en grâce.

A Charan, première étape, là où son arrière grand père est mort, lui, Jacob va faire une expérience extraordinaire. Il va avoir un songe dans lequel Dieu va se révéler à lui, en celui qui allait devenir le sauveur du monde, Jésus-Christ ; « Et il lui dit : En vérité, en vérité, vous verrez désormais le ciel ouvert et les anges de Dieu monter et descendre sur le Fils de l'homme (Jean 1 v. 51) ».

Il voit une échelle dont la base repose sur la terre et le sommet touche le ciel. Au sommet de cette échelle se trouve Dieu qui lui fait des promesses. C’est la première rencontre de Jacob avec Dieu. Là, Dieu lui promet de lui donner en héritage la terre sur laquelle il est couché et une postérité aussi nombreuse que la poussière de la terre.
Les anges montant et descendant par cette échelle représentent l’Esprit-Saint qui prend ce qui est à Dieu pour nous le révéler : « Il me glorifiera, parce qu'il prendra de ce qui est à moi, et vous l'annoncera (Jean 16 v. 14) ». Et il ne tient qu’à nous de recevoir et de recevoir encore toutes les promesses de Dieu, qui sont « oui et amen », en Christ. Mais attention, jamais l’Esprit n’utilisera nos tours de Babel personnelles pour accomplir la tâche qui Lui a été confiée. Il nous faut choisir « la bonne part. »

L’un va marcher par la chair, l’autre par l’esprit. Adversaire ou serviteur, l’enjeu est énorme. Quel est le véritable bénéficiaire de mes passions religieuses, la satisfaction de ma personne ou Christ ? Vous savez, Jacques nous dit que : « Vous demandez, et vous ne recevez pas, parce que vous demandez mal, dans le but de satisfaire vos passions (Jacques 4 v. 3) ». Il me semble que la bonne prière est celle-ci : « Seigneur, oins-moi pour te connaître, et pour te servir ».

« Saul de tarse », le persécuteur, va essuyer un coup d’éclat de Dieu dans sa vie. Sa réaction est très parlante : « Saul, Saul…/… Il répondit : Qui es-tu seigneur ?.../… Que veux- tu que je fasse ? (Actes 9 v. 3 à 5) ».

- « Qui es-tu seigneur ? » Cela veut dire, « Seigneur, je veux te connaître, tel que tu es, au delà du Dieu que je me suis imaginé, et qu’ont servi mes pères ».

- « Que veux- tu que je fasse ? » Et ici, « Seigneur, je ne puis plus servir une organisation religieuse, je désire te servir toi, quelle est Ta volonté ? Montre la moi ».

Voici la réaction d’un homme frappé par la lumière de Dieu. Quelle grâce, quelle félicité, quelle transformation, quel bouleversement pour lui et pour le monde… Il n’y a que Dieu pour réaliser une libération aussi puissante, claire, nette. Saul meurt et ressuscite en la personne de Paul. Tel est le chemin de la vie.

Tout ce qui touche notre vie doit être apporté au Seigneur, et placé d’une façon permanente entre Ses mains. En effet, ce qui est naturel doit devenir spirituel en étant offert à Dieu en sacrifice. C’est alors que cette proclamation jaillira de notre cœur : « Seigneur, maintenant tu peux bénir l’œuvre de Tes mains, tu peux multiplier Ta bénédiction, car je sais que l’idolâtrie est définitivement vaincue, en Toi. Je veux devenir un simple petit ânon qui attend patiemment le moment où tu voudras bien qu’il te porte pour les besoins du service. Je désire devenir un « Betsaleel, un Oholiab », répondant uniquement à ce que l’Eternel ordonne.

« Betsaleel, Oholiab, et tous les hommes habiles, en qui l'Éternel avait mis de la sagesse et de l'intelligence pour savoir et pour faire, exécutèrent les ouvrages destinés au service du sanctuaire, selon tout ce que l'Éternel avait ordonné (Exode 36 v. 1) ».

« Le Fils ne peut rien faire de Lui-même (Jean 6 v. 53 à 58) ». « Mon Père qui demeure en Moi, fait les œuvres que je fais ». Paul est devenu un chrétien capable de s’attendre à Dieu pour toute direction à prendre, tout travail à entreprendre ; capable de discerner ce qui procède de Christ, et ce qui vient de lui-même. « Je ne puis rien faire de moi-même, dit encore le Seigneur ; Je juge selon ce que J’entends (Jean 5 v. 30) ». « Je ne suis pas venu faire ma volonté…, je ne cherche pas ma gloire… ». « Un homme ne peut recevoir que ce qui lui a été donné du ciel (Jean 3 v. 27) ».

Soyez richement bénis !

 

Arthur KatzUn message de Frédéric Gabelle
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« Nous nous sommes consacrés comme une offrande, comme un sacrifice ; nous nous sommes consacrés tout entiers à Lui. Ceci est la consécration. Être saturé de Christ, c'est cela que Dieu appelle consécration.... »

- Frédéric Gabelle

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