5. Puissance par la prière

5. Puissance par la prière

Chap: 5 - Obtenir des résultats pour Dieu - Au témoin de Christ, il est ordonné de prier aussi bien que de parler. Sa mission est incomplète s’il n’accomplit pas les deux choses aussi sérieusement l’une que l’autre.

« Vous connaissez la valeur de la prière. Elle est précieuse au-delà de toute compréhension. Ne la négligez jamais, jamais ! » (Sir Thomas Buxton). « La prière est la première chose, la seconde et la troisième chose nécessaires à un serviteur de Dieu. C’est pourquoi, mon cher frère, prie, prie, prie ! » (Edward Pays On). Dans la vie du prédicateur, dans ses études, dans ses discours, l’Esprit de soupirs de Romains 8 (lire le chapitre) doit être la force omniprésente qui imprègne tout, la teinture qui s’imprime partout. Elle ne doit pas jouer le second rôle, pas plus qu’être une couche superficielle. C’est au témoin fidèle qu’est donné le privilège d’être avec son Seigneur « toute la nuit en prière ».

Afin d’être préparé à l’intercession désintéressée, il a comme charge primordiale de regarder à son Maître : « Vers le matin, pendant qu'il faisait encore très sombre, il se leva, et sortit pour aller dans un lieu désert, où il pria » (Marc 1 v. 35). La première étude du serviteur devrait être celle de posséder un lieu intime, un Béthel, un autel, une vision et une échelle (Genèse 28), afin que chacune de ses pensées puisse monter vers le ciel avant de se porter vers l’humanité. Chaque partie de sa conversation avec le Christ doit recevoir le souffle des cieux et le sérieux indispensable, parce que Dieu se plaira de le rejoindre dans la préparation.

De même que la locomotive ne se met jamais en mouvement jusqu’à ce que le feu y soit allumé, ainsi en est-il de nos paroles. Avec toute leur préparation, leur perfection et leur politesse, elles sont arrêtées net, en ce qui concerne les résultats spirituels, lorsqu’il manque le feu d’en haut.

La composition, la finesse, et la force de la parole ne sont pas plus que du rebut, jusqu’à ce que le puissant courant de l’Esprit de prière soit en elle, au travers d’elle et derrière elle. Le disciple doit, par la prière, faire entrer Dieu en action envers les gens, avant de pouvoir influencer les gens vers Dieu par ses paroles. Il doit avoir eu audience et plein accès auprès de Dieu, avant de pouvoir l’avoir auprès du peuple.

Il est nécessaire de dire et redire que la prière, en tant que simple habitude ou action de la routine, ou de la profession, est une chose morte et pourrie. Une telle prière n’a aucune ressemblance avec celle pour laquelle nous plaidons. Nous mettons l’accent sur la vraie prière qui engage et met en feu chaque partie de l’être.

La prière qui est née de l’union vitale avec Christ et de la plénitude du Saint-Esprit.

Celle qui est l’expression des profondes fontaines de miséricorde débordant du cœur du crucifié ; de cette immortelle sollicitude pour l’éternel bien de l’homme ; d’un zèle dévorant pour la gloire de Dieu ; d’une conviction si totale de l’œuvre si difficile et délicate du gagneur d’âmes qu’il crie son impératif besoin de l’aide du Tout-Puissant.

La prière fondée sur des convictions si profondes et solennelles est la seule prière digne de ce nom. Le sermon issu d’une telle communion est le seul qui sème la vie éternelle dans les cœurs humains et bâtisse de vrais hommes pour les cieux. Il est vrai qu’une prédication populaire peut exister. Elle est plaisante, attrayante, intellectuelle, littéraire, logique ; elle possède une certaine mesure et une certaine forme de bien, même avec peu ou point de prière. Toutefois, le sermon qui atteint avec certitude le but de Dieu dans la prédication doit être né de la communion avec le Divin Pédagogue, de sa première pensée à son dernier effet.

Il doit être accompagné, aidé dans sa germination et gardé en pleine force dans les cœurs des auditeurs par les prières du serviteur, bien longtemps encore après que l’occasion lui a été donnée de parler.

Nous pouvons excuser de bien des manières la pauvreté spirituelle de notre message ; mais la véritable cause se trouve dans le manque de prière fervente pour que la présence et la puissance du Saint-Esprit puissent se manifester. Il y a des quantités de prédicateurs qui peuvent délivrer de magnifiques sermons en leur temps, mais les effets en sont éphémères. Ils n’entrent pas en ligne de compte comme facteurs d’édification dans les régions de l’esprit où se livre la terrible guerre entre Dieu et Satan, les cieux et l’enfer. Ils ne sont pas puissamment actifs et victorieux par les armes spirituelles.

Les serviteurs qui ont de solides résultats pour Dieu, sont des hommes qui ont d’abord tout devancé par leurs supplications avec lui ; avant même de s’aventurer à supplier les hommes de se réconcilier avec leur Seigneur.   Les messagers qui prévalent le plus dans leur intimité avec Dieu, prévalent aussi lorsqu’ils se tiennent devant les hommes. Les prédicateurs sont des hommes comme vous et moi. Ils sont souvent pris par les puissants courants qui agitent l’humanité.

La prière est une œuvre spirituelle, et la nature humaine n’aime pas une œuvre qui la mette si durement à mort. L’homme naturel désire voguer vers les cieux sous une brise favorable et par une mer d’huile, sans passer par la croix. La prière est une œuvre humiliante. Elle abaisse l’orgueil et l’intellect, crucifie la vaine gloire, signe notre banqueroute spirituelle. Tout cela est dur à avaler pour la chair et le sang : « … la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu, et que la corruption n'hérite pas l'incorruptibilité… » (1 Corinthiens 15 v. 50).

« Pour beaucoup de chrétiens, il est préférable, souvent, de ne pas prier que d’avoir à supporter cela ! »

Ainsi, nous en arrivons à l’un des maux les plus criants de ces derniers temps, et peut-être même de tous les temps : peu ou pas de prières. De ces deux maux, peu de prière est peut-être pire que pas de prière du tout. Peu de prière est une sorte de feinte, un somnifère pour la conscience, une farce et une illusion.

Le peu d’estime que nous accordons à l’onction divine se voit dans le peu de temps que nous donnons à la recherche de la face de Dieu. Pour la plupart des témoins de Jésus-Christ, cela compte peu dans la somme des occupations journalières. Il n’est pas rare de ne trouver le chrétien en prière qu’auprès de son lit. Combien faible, vaine, et piètre est une telle intercession, comparée avec le temps et l’énergie qu’y ont consacrés les saints hommes d’autrefois.

Combien pauvre et misérable est notre insignifiante prière enfantine devant les saintes habitudes des vrais hommes de Dieu de tous les âges. À ceux qui ont fait de la prière leur principal travail, et qui y ont passé le temps en accord avec la haute estime en laquelle ils la tiennent, Dieu a confié sans conteste les clefs de son royaume. C’est par eux qu’il accomplit ses merveilles spirituelles dans ce monde. L’agonie dans la prière est le signe et le sceau des grands conducteurs spirituels ; elle est les prémices des forces conquérantes dont les résultats, par Dieu, couronneront leurs labeurs.

Au témoin de Christ, il est ordonné de prier aussi bien que de parler. Sa mission est incomplète s’il n’accomplit pas les deux choses aussi sérieusement l’une que l’autre.

L’ambassadeur peut parler avec toute l’éloquence des hommes et des anges ; mais jusqu’à ce qu’il puisse intercéder avec une foi qui enrôle tout le ciel de son côté, son message sera « comme un airain qui résonne et une cymbale qui retentit » (1 Corinthiens 13 v. 1). En ce qui concerne son utilisation par Dieu à des fins de salut et d’éternité.

 

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« Les Deux Alliances » – Une révélation puissante pour une foi renouvelée !

Description de l'ouvrage

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Dans le quotidien de nombreux chrétiens, on observe une foi sincère mais souvent marquée par la fatigue spirituelle, les efforts infructueux, et une quête constante de plaire à Dieu sans jamais goûter pleinement à la paix, à la puissance et à la liberté promises par l’Évangile. Cette tension intérieure, entre aspiration à la sainteté et sentiment d’insuffisance, trouve son origine dans une réalité méconnue : beaucoup vivent encore sous l’esprit de l’Ancienne Alliance, sans en avoir conscience. Dans son ouvrage magistral Les Deux Alliances, Andrew Murray, pasteur et théologien sud-africain du XIXe siècle, nous offre une lumière précieuse sur cette problématique. Il nous révèle que la vie chrétienne ne peut s’épanouir pleinement tant que nous restons liés à une compréhension de Dieu fondée sur nos propres efforts, plutôt que sur la puissance de sa grâce.

Pourquoi tant de croyants restent prisonniers de l’Ancienne Alliance ?

  • Une foi centrée sur la performance : L’Ancienne Alliance reposait sur l’obéissance humaine. Elle mettait en lumière l’incapacité de l’homme à accomplir la volonté divine par ses propres forces. De nombreux chrétiens continuent de vivre selon ce schéma, croyant devoir mériter l’amour et la bénédiction de Dieu.

  • Une relation avec Dieu marquée par la distance et la crainte : Comme les prêtres de l’Ancien Testament qui ne pouvaient pénétrer dans le Lieu Très Saint, beaucoup vivent leur foi sans accès intime à la présence de Dieu, se contentant d’une relation extérieure et rituelle.

  • Une ignorance des promesses de la Nouvelle Alliance : Peu de croyants comprennent que Dieu a établi une alliance éternelle, dans laquelle il s’engage à transformer nos cœurs, à nous rendre capables d’aimer, de croire et de marcher selon sa volonté, par la puissance du Saint-Esprit.

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« Dans la vie chrétienne, je dirais qu'il faut 10 % de connaissances et 90 % d'expérience ! Ce qui est réel, c'est le travail que le Seigneur a accompli dans notre vie, pas les connaissances que nous avons apprises. »

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