Modifier la vérité
La question est la suivante : Allons-nous modifier la vérité dans la doctrine et dans les pratiques afin de gagner plus d'adhérents ?
Ou allons-nous plutôt préserver la vérité dans la doctrine et les pratiques et en assumer les conséquences ? Il y a une grande décision que chaque dénomination doit quelquefois prendre dans le développement de son histoire. Chaque église doit aussi la prendre soit à ses débuts, soit peu de temps après - généralement peu de temps après. En définitive, tout comité doit faire face à cette décision et doit la réitérer en permanence, non pas à travers une seule grande décision prise une fois pour toutes, mais par une série de petites décisions s'additionnant les unes aux autres pour former l'unique grande décision. Chaque pasteur doit y faire face et continuer à renouveler sa décision sur ses genoux devant Dieu. Finalement, chaque membre d'église, chaque évangéliste, chaque chrétien doit prendre cette décision. C'est une question dont l'issue peut amener le jugement sur cette dénomination, cette église, ce comité, ce pasteur, ce responsable et sur leurs descendants et leurs enfants spirituels.
Si notre décision est de modifier la vérité et les pratiques de l'Église, alors nous sommes responsables des conséquences de ce choix, quelles qu'elles soient. Dieu sait déjà ce qu'en sont les conséquences, et l'histoire a montré ce qu'elles sont. Mais si nous choisissons de préserver la vérité, alors Dieu en accepte la responsabilité.
Les hommes d'affaire doivent prendre cette décision dans les affaires. Tout le monde doit la prendre au moment de la déclaration des revenus. Les étudiants doivent la prendre à l'école. Nous devons la prendre dans tous les domaines de notre vie puisque nous sommes en contact avec la société. Allons-nous préserver la vérité et les pratiques de l'Église, ou allons-nous simplement les modifier tout à notre aise dans le but d'être plus populaires et gagner plus d'adhérents et mieux nous entendre avec le monde ?
En réalité, une telle question ne devrait jamais être posée. C'est comme si l'on demandait : « Un homme devrait-il être fidèle à sa femme ? » Il n'existe qu'une seule réponse possible à cette question. Lorsque nous demandons : « Devons-nous préserver la vérité et les pratiques de l'Église, ou devons-nous les modifier en vue d'obtenir des résultats visibles immédiats ? », nous devrions n'avoir qu'une seule réponse. Ce n'est point une question dont l'on puisse débattre, et pourtant c'en est une qui doit constamment être débattue dans la chambre secrète de la prière. Elle est constamment débattue lorsque des conférences sont tenues, lorsque des comités de direction se rencontrent et lorsqu'un pasteur doit prendre une décision.
Mon engagement à préserver la vérité et les pratiques de l'Église est ce qui me sépare d'un grand nombre de personnes, qui sont peut-être plus avancées que moi en capacités. C'est là ma conviction, que je soutiens depuis fort longtemps et qui est confirmée pleinement par la connaissance du fait que les églises évangéliques modernes, pratiquement toutes sans exception, ont choisi de modifier légèrement la vérité et les pratiques dans le but d'attirer plus de sympathisants, et mieux se porter. Lorsque nous prenons la décision de modifier la vérité, nous amenons la conséquence de ce choix sur nous-mêmes.
Quelles en ont été les conséquences ?
Une des conséquences a été l'absence de l'esprit d'adoration dans l'Église. Beaucoup de gens ne savent même pas ce que signifie un esprit d'adoration. C'est tragique. Je souhaiterais que Dieu change un petit peu les choses, ou qu’Il me donne une vision de Sa gloire parmi Son peuple. J'admets que quelquefois j'ai le même sentiment que l'homme de Dieu qui s'écriait : « Je dis : Oh ! Si j’avais les ailes de la colombe, je m’envolerais, et je trouverais le repos ; voici, je fuirais bien loin, j’irais séjourner au désert » (Psaumes 55 v. 6 et 7).
Beaucoup parmi le peuple de l'Éternel ne savent pas ce que vous entendez par esprit d'adoration dans l'Église. Ils sont les malheureuses victimes des bureaux d'administration, des églises, des dénominations et des pasteurs qui ont pris la noble décision de modifier la vérité et les pratiques un tout petit peu. Mais voici la réponse de Dieu : « Si vous le faites, je vous retirerai l'esprit d'adoration. Je retirerai votre chandelier ».
Absence de désir spirituel
Une deuxième conséquence est l'absence de désir spirituel. Combien de personnes connaissez-vous qui soient toutes enflammées de désir spirituel et qui soupirent après Dieu ? Combien ont dans leur regard les larmes qui expriment leur ardeur sincère quand vous leur parlez ? Combien s'exclament : « Oh, comme j'aimerais mieux connaître Dieu ! » Nos pères étaient animés par le désir spirituel brûlant dans leur cœur, et ils passaient des jours entiers devant Dieu.
Avoir un cœur froid
Un autre résultat est un cœur froid, ce qui est similaire à une absence de désir spirituel. Une fois que vous avez été baptisé du feu de l'aspiration intérieure, vous ne vous satisferez jamais de la froideur du cœur.
G. Campbell Morgan, le grand prédicateur anglais, se rendit au Pays de Galles afin de voir le réveil Gallois, et il retourna ensuite dans son église Westminster Chapel. Ce qu'il avait vu au Pays de Galles avait tant touché le grand prédicateur de la Bible qu'il se leva et sermonna son auditoire avec un franc-parler. En effet, il dit : « Vous êtes une bande de gens froids. Vous ne chantez même pas avec chaleur ; vous ne chantez même pas de façon correcte. » Morgan avait entendu les Gallois chanter - ils chantaient les Psaumes et rien d'autre. Un homme se levait pour prêcher, et dans l'auditoire quelqu'un commençait à entonner un psaume et à partir de là l'assemblée tout entière le suivait en chantant un psaume. Le prédicateur devait se rasseoir tout confus. Dieu ne lui avait jamais dit de prêcher d'aucune manière, et il le savait. Ensuite, deux ou trois personnes se mettaient à genoux et se convertissaient - sans appel venant de la chaire ; elles se convertissaient simplement là où elles se trouvaient. Le feu de Dieu tombait sur elles partout.
Un homme se levait et annonçait : « J'ai un message ce soir qui consiste en trois C », et il énumérait ses trois points chacun commençant par la lettre C. Avant même qu'il fût parvenu à moitié chemin de son premier C, le Saint-Esprit tombait sur l'auditoire. Quelqu'un à la voix forte entonnait un psaume, et toute l'assemblée chantait finissant ainsi par le faire rasseoir. Il s'asseyait avec les deux autres C non effleurés. Les gens avaient le cœur chaud. Mais nous ne l'avons pas parce que nous avons pris l'ignoble décision que nous préférons plutôt faire quelques petits compromis sur la vérité et les pratiques.
Manque d'esprit de prière
Une quatrième conséquence est le manque d'esprit de prière. Aucun enfant ne naît sans enfantement. Quand Evan Roberts, que Dieu utilisa pour initier le grand réveil gallois, se rendit à une réunion de prière, quelqu'un lui dit : « Evan, ne rate jamais une réunion de prière, parce que celle que tu rates peut-être celle où le Saint-Esprit tombera. » Ainsi, Evan ne manqua jamais une réunion de prière. Une nuit, alors qu'il se trouvait sur ses genoux, le Saint-Esprit tomba sur lui, et il commença à prier : « Ô Dieu, courbe-moi, courbe-moi, courbe-moi ».
Un autre homme priait, et Evan ne voulait pas l'interrompre. Roberts décrivit l'expérience : « J'attendis que l'autre homme eût terminé sa prière, mais il semblait ne jamais la terminer, il continuait à prier et à prier. Finalement, il diminua la voix et se tarit, et prononça « Amen ». Evan commença à prier et le lieu fut secoué par sa prière. Dès cet instant-là, le réveil au Pays de Galles était en gestation.
C'est cela même l'esprit de prière. Quand l'esprit de prière tombe sur des personnes, Dieu exauce leur prière et il se passe quelque chose. Quand un esprit de prière n'est pas sur nous, nous ne faisons que marmonner indéfiniment. Mais quand l'esprit de prière est sur nous, l'Esprit qui prie en nous le Dieu au-dessus de nous fera que des choses s'accomplissent autour de nous.
Aucun sentiment de la présence de Dieu
Une cinquième conséquence de l'altération de la vérité est qu'il ne se trouve aucun sentiment de la présence de Dieu dans l'Église moyenne. Je visite assez régulièrement les églises, mais je trouve le sens de la présence de Dieu dans bien peu d'églises où je me rends. Il n'y a pratiquement pas de réponses aux prières et pratiquement pas de manifestations divines. Ceci conduit à la conséquence la plus funeste de toutes : L'absence de sainteté.
Il existe quelques saints autour de nous qui sont si dévoués à Dieu que vous ne pourriez pas les maintenir tranquilles. Ils arrivent toujours avec quelque chose et vous savez qu'ils ont passé du temps dans la présence du Seigneur. Ils vivent leur foi en permanence et de façon cohérente. Tout ce qu'ils font est congruent avec tout ce qu'ils professent.
L'esprit d'adoration devrait être sur nous jusqu'à ce que les larmes soient aussi courantes que la neige sur Toronto. C'est la volonté de Dieu que nous soyons enflammés de désir spirituel. Nous devrions chanter : « Oh Jésus, Jésus, très cher Seigneur, pardonne-moi si je prononce, en raison de mon amour, Ton précieux nom mille fois par jour ». Nous ne chanterions pas de façon hypocrite - les paroles chantées auraient une signification sincère.
C'est la volonté de Dieu que nous n'ayons pas le cœur froid. La différence entre la froideur du cœur et la chaleur du cœur est la même que celle existant entre être amoureux et ne pas être amoureux. Lorsqu'une personne aime de tout son cœur, que ce soit une personne du sexe opposé ou un bébé ou un enfant, cela réchauffe les affections. Quelquefois notre téléphone sonne la nuit, et l'opérateur qui se trouve à l'autre bout de la ligne dit : « Voulez-vous prendre cet appel téléphonique, s'il vous plaît, reçu d'une personne nommée Becky ? »
Dès que cet appel vient de ma fille, je sens que mon cœur se réchauffe. Je reçois des appels de personnes pour qui je ne sens rien qui me réchauffe à l'intérieur. Généralement il s'agit de quelqu'un qui veut que je lui fasse quelque chose. J'aime ces personnes, mais mon cœur ne se réchauffe pas particulièrement pour elles. C'est la différence qui existe entre la froideur du cœur et la chaleur du cœur.
Dieu veut que nous ayons des cœurs chauds, et Il désire que nous ayons l'esprit de prière afin que notre prière soit efficace. La plupart de nos prières s'apparentent à l'action de tourner indéfiniment la clé de contact d'une voiture dont la batterie est morte, et dont le démarreur ne produit même pas de bruit. Tournez la clé pendant vingt minutes en disant vingt-neuf fois : « Notre Seigneur et notre Père », et il n'y a toujours pas de ronronnement.
Dieu ne veut pas que nous priions de cette façon. Il désire qu'un esprit de prière repose sur Son peuple. Vous pouvez obtenir l'esprit de prière. Il veut répondre à votre prière, et il désire que le sentiment de sa présence soit sur vous. Souvenez-vous toujours d'une chose ; lorsque l'Esprit du Seigneur vient, c'est cela même la présence, et vous avez cette présence. Dieu veut se manifester.
Notre volonté d'être correct, de ne jamais avoir de désordre et de ne voir jamais rien de fanatique se produire, persiste jusqu'à ce que rien ne se passe du tout. Il n'y a pas de manifestation divine, et il y a absence de sainteté. Et pourtant, Dieu veut que nous connaissions sa présence et exhalions la sainteté.
Suivre la tendance par habitude
Comment en sommes-nous arrivés à la situation désastreuse dans laquelle nous nous trouvons aujourd'hui ? Eh bien, les évangéliques suivent généralement la tendance. C'est dangereux de suivre une tendance à moins d'avoir les yeux ouverts et de savoir où la tendance vous conduit. Cette tendance a commencé dans les dernières décennies du siècle dernier et s'est ensuite établie avec des noms célèbres qui ont fait sa promotion. Dans leur zèle à faire des convertis et des adhérents, ils ont exagérément simplifié la foi chrétienne. C'est cela notre difficulté aujourd'hui. Nous l'avons exagérément simplifiée, et cependant nous ne l'avons pas rendue simple. Ceci n'est-il pas étrange ? Nous avons exagérément simplifié la vérité, et cependant nous avons des croyances des plus complexes et mélangées.
Le chrétien moyen ressemble au chat qui a trouvé un peloton de laine et a joué avec le peloton et s'est ébattu bruyamment jusqu'à ce qu'il se trouve enroulé dans un cocon. Le chat ne peut plus s'en échapper. Tout ce qu'il peut faire, c'est de rester couché sur place et de pousser des petits cris plaintifs. Nous avons essayé d'être simples, mais au lieu d'être simples, nous avons simplifié - nous ne sommes pas devenus simples. Nous sommes sophistiqués et exagérément complexes.
Nous avons simplifié à tel point que le christianisme équivaut à ceci : Dieu est amour ; Jésus est mort pour toi ; crois, accepte ; sois joyeux, amuse-toi et dis-le aux autres. Et nous sortons - c'est là le christianisme de notre époque. Je ne ferais pas de tapage publicitaire pour promouvoir toute cette marchandise. De temps en temps, Dieu a une pauvre brebis dont le cœur saigne, qui rassemble tous ses efforts pour essayer de vivre de cette espèce de chose, et nous nous demandons comment elle le peut.
J'ai eu l'occasion de voyager à travers le Sud-Est des Etats-Unis, et j'ai vu des troupeaux de bétail au dos tout décharné. Vous pouviez compter toutes les côtes si le train ne roulait pas trop vite. Les bêtes se tenaient là au milieu de longues tiges d'herbes devenues toutes brunes, desséchées et dures. Alors que je voyageais sur un train rapide et caréné, je me demandais comment ces pauvres bêtes pouvaient arriver à subsister. Tant bien que mal, elles essayaient de survivre comme elles pouvaient.
Vous allez toujours trouver quelques-uns parmi le peuple de Dieu ici et là, même dans ce genre d'atmosphère. Des générations entières de chrétiens ont grandi en croyant que c'était là la foi de nos pères, et ont mené une vie tranquille, malgré les donjons, le feu et l'épée. Il est impossible que le diable soit attrapé mort essayant de tuer quiconque se comporterait ainsi. Car cela ne le dérange pas - la seule chose que le diable déteste c'est quelqu'un qui est à ses trousses.
Lorsque mon ami Alan Redpath me serre la main pour me dire au revoir, il sourit et dit : « Très bien, C.A.D.D.C.D.P.A.D... » ce qui signifie « continue à donner des coups de pied au diable ». Vous importez peu au diable si vous ne représentez pas un danger pour lui, et la plupart d'entre nous sommes dans ce cas. Le diable nous regarde en souriant et nous dit la chose suivante : « Ce pauvre petit minus tout faible et sans vigueur ne peut faire aucun mal à mon royaume ». Toute une génération a pensé que ceci était le christianisme. C'est cela même ce que j'appelle la foi de nos pères, qui se vit tranquillement, en dépit des donjons, du feu et de l'épée. Personne n'a jamais enfermé des gens comme cela dans un donjon - ils y sont déjà. Ils y sont nés. Personne ne les a jetés dans les flammes, parce qu'ils sont inoffensifs.
Il doit se produire une réforme, un réveil qui donnera lieu à une fraîche mise en relief des vérités négligées. Je ne prêche aucune nouvelle doctrine. Je n'ai pas une nouvelle doctrine, et si quelqu'un devait venir ici prêcher une nouvelle doctrine, je lui dirais : « Je suis désolé, mais nous avons déjà notre doctrine ». Je ne permettrais pas à ce prédicateur-là de venir sur la chaire. Nous ne voulons pas de nouvelles doctrines - nous voulons une fraîche insistance sur les doctrines que nous connaissons déjà tous très bien.
Un réveil qui signifiera pureté du cœur
Nous devons avoir un réveil qui signifiera pureté du cœur comme la norme communément admise par tout le monde. Nous devons être des gens saints, et pas seulement extérieurement. L'évangélique moyen ne fume pas, et parce qu'il ne fume pas, il a l'impression qu'il sert Dieu. Loué soit Dieu de ce qu'il ne fume pas - c'est là le commencement d'un style de vie dans la pureté. Mais la pureté du cœur va plus profondément.
La pureté du cœur est généralement considérée comme si elle allait de soi, et cependant nous devons l'avoir pour être des gens saints. Même durant ma vie - et je n'ai pas encore vécu 500 ans - je me souviens que lorsque les gens se mettaient en colère, ils devaient aller devant une chaire pour être purifiés. Les gens savaient qu'ils étaient en dehors de la victoire et n'étaient pas en règle avec Dieu. Les gens étaient supposés avoir un cœur pur. Nous avons besoin d'un réveil qui signifiera énergie divine rendant notre témoignage puissant, et nous devons l'avoir.
« Vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins » (Actes 1 v. 8). C'est frustrant de parler du Seigneur à des personnes et de n'aboutir à rien, de n'avoir aucune puissance du tout.
En plus de devenir des personnes au cœur pur, nous devons devenir une communauté où les prières sont fréquemment exaucées et où le Saint-Esprit suscite des vocations chrétiennes pour la mission ou la prédication. Je voudrais voir nos jeunes gens sentir l'appel de Dieu sur eux jusqu'à ce qu'ils doivent nous quitter et commencer à prêcher.
J'aimerais voir l'Esprit de Dieu se mouvoir au-dessus de nous jusqu'à ce que nos jeunes gens ne puissent plus s'offrir le luxe de rester assis en s'imaginant avec qui et quand ils vont se marier. Cela viendra au moment voulu, mais j'aimerais plutôt qu'ils se diront : « Où est-ce que je peux servir Dieu ? » Et puis, un jour, soudainement, le bras de Dieu se posera sur leurs épaules et ils s'en iront au loin. Combien de jeunes gens de ce type ai-je vus ? Beaucoup de jeunes gens viennent me voir et me disent : « Je sens que Dieu a Sa main sur moi ».
J'ai connu un homme durant la Deuxième Guerre Mondiale qui était du type quelque peu farfelu dans son tempérament. Jamais je n'avais pensé qu'il valait grand-chose. Il partit à la guerre, fut blessé et fit une chute sur une falaise. Il aurait pu mourir s'il était tombé. Avant de passer de l'autre côté, il se dit à lui-même : « J'ai un appel pour l'Ethiopie ». Alors qu'il s'affaissait et glissait lentement vers une mort certaine, il savait qu'il avait un appel pour l'Ethiopie. Un grand et costaud gaillard de sergent l'aperçut, l'empoigna alors qu'il était sur le point de mourir et le tira en arrière, et l'homme guérit. Il revint après la guerre mais personne ne voulut de lui ; il n'avait pas le niveau d'instruction adéquat. Finalement, une société missionnaire bien connue l'envoya en Ethiopie. Il mourut là-bas et avait prêché là-bas depuis.
Nous avons besoin d'un réveil et d'une réforme
Ma conviction est que nous avons désespérément besoin qu'un réveil et une réforme viennent. En Exode, ils se produisirent à la fin des 400 années de la défaite d'Israël. J'ai lu aujourd'hui un passage à propos d'Ezéchias, le fils d'un père méchant, Achaz, qui avait amené Israël à la condition morale la plus dépravée que la nation eût connue depuis bien longtemps. Achaz mourut et son fils Ezéchias régna à sa place. Ezéchias était un saint homme et rechercha immédiatement Dieu.
Il enleva toutes les souillures du temple et publia un message dans tout Israël disant : « Venez au rassemblement. » Israël commença à être béni. Ils purifièrent le temple et rallumèrent le feu. La première chose qu'ils surent c'était qu'ils avaient un réveil en train de se produire parmi eux. Ce fut aussi Ezéchias qui pria lorsque Sanchérib descendit comme un loup sur sa victime avec ses cohortes toutes brillant de pourpre et d'or. Ce fut sous le règne d'Ezéchias que le souffle du Seigneur battit ces milliers d'attaquants et délivra Jérusalem.
Lorsque les Israélites revinrent de Babylone, Dieu parla à un homme qui était affligé par l'état du peuple d'Israël, un homme qui avait un réel fardeau, et qui était échanson du roi. Le roi lui dit : « Que t'arrive-t-il ? Tu n'as jamais été aussi triste ». Néhémie répondit : « Votre majesté, pardonnez-moi, je vous en prie, mais je ne peux me retenir. Mon cœur est brisé. La ville de mon père est réduite en décombres et les renards sautent par-dessus les murs. Le glorieux temple où nous célébrions Yahvé a été rasé jusqu'au sol et la religion d'Israël est tombée dans la décadence ». Le roi Artaxerxés, sans savoir que Dieu était à l'œuvre dans sa vie, répondit : « Retourne rebâtir Jérusalem ». Ce fut le commencement du retour de Babylone.
Depuis les époques bibliques, nous avons eu ces périodes de rafraîchissement venant de la présence du Seigneur. Je viens juste de me souvenir en passant d'un commentaire provenant d'un livre que je lisais aujourd'hui, traitant du sujet. L'auteur disait : « Dieu a ajouté un post-scriptum à cela ». Le voici : « Que celui qui a des oreilles, écoute ce que l'Esprit dit aux églises. À celui qui vaincra, je lui donnerai de manger de l'arbre de la vie, qui est dans le paradis de Dieu » (Apocalypse 2 v. 7).
Chacun a son combat personnel qui est pour lui un sujet de lutte, un combat propre. Nous sommes au milieu d'une génération méchante et adultère, mais nous devons être victorieux. Celui qui a vaincu affirme que nous aussi nous pouvons vaincre, mais Il affirme que tous ne vaincront pas. Vous pouvez triompher sur votre propre chair, ce qui sera la chose la plus ardue. Vous pouvez vaincre les traditions et les habitudes, qui sont la deuxième chose la plus difficile à vaincre. Vous pouvez vaincre toutes choses. « À celui qui vaincra, Je donnerai à manger de l'arbre de la vie, qui est dans le paradis de Dieu » (Apocalypse 2 v. 7).
Le monde a besoin d'entendre une voix authentique, une voix venant de Dieu - et non pas un écho de ce que d'autres font et disent, mais une voix authentique.
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