26. La vie nouvelle

Chap: 26 - La vie de foi - À sa conversion, le croyant reconnaît qu’il n’a rien de bon en lui, et qu’il doit recevoir la grâce comme un homme impuissant et pécheur. Mais cette vérité reste valable chaque jour de sa vie chrétienne.

« Le juste vivra par sa foi » (Habacuc 2.4). « Mais maintenant, nous avons été dégagés de la loi, étant morts à cette loi sous laquelle nous étions retenus, de sorte que nous servons dans un esprit nouveau, et non selon la lettre qui a vieilli » (Romains 7.6).

« J'ai été crucifié avec Christ ; et si je vis, ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi ; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m'a aimé et qui s'est livré lui-même pour moi » (Galates 2.20).

La parole d’Habacuc, « Le juste vivra par la foi », est citée trois fois dans le Nouveau Testament comme la définition divine du salut en Christ par la foi seule (Romains 1.17 ; Galates 3.11 ; Hébreux 10.38). Mais cette parole est souvent mal comprise, comme si elle ne concernait que la conversion. En réalité, elle signifie bien plus : toute la vie du juste, à chaque instant, se vit par la foi (Romains 5.17-21 ; 6.11 ; 8.2 ; Galates   2.20 ; 1 Jean 5.11-12).

Grâce et loi : deux chemins opposés.

La Bible oppose clairement :

• La grâce, qui vient par la foi.
• La loi, qui exige sans donner la puissance.

Cette opposition ne concerne pas seulement la justification, mais aussi la sanctification. Le juste vit par la foi seule, c’est ainsi qu’il reçoit la puissance pour vivre selon la volonté de Dieu.

Rien de bon en nous, tout en Christ.

À sa conversion, le croyant reconnaît qu’il n’a rien de bon en lui, et qu’il doit recevoir la grâce comme un homme impuissant et pécheur. Mais cette vérité reste valable chaque jour de sa vie chrétienne (Romains 7.18 ; 8.2,13 ; Hébreux 11.38).

Chaque matin, chaque heure, il doit :

• Lever les yeux vers le ciel.
• Croire.
• Recevoir la puissance d’en haut.

Il ne doit pas dire : « Je vais faire ce que je peux, et Dieu m’aidera ! » Non : comme quelqu’un qui est mort à lui-même, il doit compter sur Christ pour agir puissamment en lui (Romains 4.17 ; 2 Corinthiens 1.9 ; Colossiens 1.20 ; 2.3).

Le danger de retomber sous la loi.

Le plus grand danger du chrétien est de retomber sous la loi, en cherchant à servir Dieu par ses propres forces. Mais il n’est plus sous cette loi qui exige sans donner la puissance. Il est sous la grâce, où il reçoit ce qui a déjà été donné.

Heureux celui qui :

• S’approprie la promesse de l’Esprit.
• Reçoit tout ce qui est en Christ.
• Sert Dieu dans la nouveauté de l’Esprit, et non dans l’ancienneté de la lettre (Romains 7.4-6 ; Galates 5.18 ; Philippiens 3.3).

La vraie vie de foi.

Paul nous montre ce qu’est la vraie vie de foi : « J’ai été crucifié avec Christ ; ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi » Ma chair, ma volonté, ma puissance, mon travail, est morte. Je ne vis plus par moi-même. Je vis par la foi en Christ, qui agit en moi (Jean 15.4-5 ; 1 Corinthiens 15.10 ; 2 Corinthiens 12.10).

Prière.

« Seigneur Jésus, tu es ma vie. Tu vis en moi, et tu prends toute ma vie à ta charge. Que chaque jour soit une joyeuse confiance en toi, et l’expérience que tu fais tout en moi. Je m’abandonne à cette vie de foi. Enseigne-moi, révèle-toi pleinement en moi ! Amen ! »

Points à méditer.

• L’expression « Le Seigneur doit m’aider ! » est une erreur. Dans les choses naturelles, nous avons un peu de force, et nous demandons à Dieu de l’augmenter. Mais dans la vie spirituelle, nous n’avons aucun pouvoir. Dieu ne nous aide pas parce que nous sommes faibles : Il agit en nous parce que nous sommes impuissants.
• « Sans la foi, il est impossible de plaire à Dieu » (Hébreux 11.6). « Tout ce qui ne vient pas d’une conviction est péché » (Romains 14.23). Chaque action, chaque disposition doit être remplie de foi.
• Notre premier travail chaque jour est de croire à nouveau que Jésus est notre vie. Croire qu’Il habite en nous, qu’Il fera tout pour nous et en nous. Cette foi doit être l’état d’âme constant de notre journée. Elle ne peut être maintenue que dans la communion avec Jésus.
• Cette foi trouve sa force dans l’abandon mutuel :
  • Jésus se donne entièrement à nous.
  • Le croyant se donne entièrement à Jésus.

Alors, l’âme ne peut plus douter : Jésus fera tout pour elle.

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