13. Le chemin  de la  croissance  spirituelle

13. Le chemin de la croissance spirituelle

Chap: 6 - Le serpent d’airain (suite et fin du chapitre) - Le livre des Nombres décrit le cheminement d’Israël au travers du désert. Nous n’y trouvons cependant pas un récit complet de leur pèlerinage. Nous n’avons que quelques aperçus d’événements survenus au cours de ces quarante ans.

Après l’épisode du serpent d’airain, le tableau change subitement. Le désert se mue en un « lieu de sources ». Le premier lieu de campement Oboth signifie probablement : « outres d’eau », Ijim-Abarim : « ruines des gués », et la vallée (ou : le torrent) de Zéred : « ruisseau des prés » (Nombres 21 v. 10 à 12). De là, les fils d’Israël arrivent à la rivière-frontière de l’Arnon : (torrent), dont il est dit dans le livre des guerres de l’Éternel : « Vaheb en Supha, et les rivières de l’Amon ; et le cours des rivières… » (v. 14), puis au puits de Beër.

Des sources dans le désert.

Là, Dieu dit à Moïse : « Assemble le peuple, et je leur donnerai de l’eau » (v. 16). Comme conséquence bénie, les murmures sont remplacés – après quarante ans – par un second cantique du peuple de Dieu racheté, mais se trouvant maintenant juste avant l’entrée dans le pays promis (v. 16 à 18). Il n’est plus besoin ici qu’un rocher soit frappé, mais les princes et les nobles du peuple creusent avec leurs bâtons, dans la présence de Dieu, le puits dont le peuple peut boire avec joie et qu’il peut célébrer par un cantique !

Le Saint-Esprit et la vie éternelle.

Israël a pu boire aux sources accordées par Dieu dans le désert. Dans le Nouveau Testament, nous en trouvons l’équivalent, particulièrement en Jean 3 et 4, dans les entretiens du Seigneur Jésus avec Nicodème et avec la femme au puits de Jacob, ainsi que dans le glorieux chapitre 8 de l’épître aux Romains. Jean parle plus de la vie éternelle, Paul, en revanche, du Saint-Esprit. Nous voulons maintenant nous entretenir de ce sujet magnifique. Cependant, auparavant, quelques pensées sur la signification des notions de « nouvelle naissance » et de « vie éternelle ».

Bien qu’on ne puisse pas séparer la vie éternelle de la nouvelle naissance, nous devons cependant les distinguer l’une de l’autre. La nouvelle naissance d’eau et de l’Esprit est la première opération de Dieu dans l’âme d’un homme incrédule, spirituellement mort (Jean 3 v. 3 à 5). L’eau, une figure de la Parole de Dieu dans sa puissance purifiante, introduit l’âme par « le lavage de la régénération » dans un nouvel état (Jean 13 v. 10 ; 15 v. 3 ; Tite 3 v. 5).

Ce n’est que par la Parole de Dieu que l’homme est à même en général de reconnaître son état de pécheur et de mort quant à Dieu et le chemin pour en être délivré. Par conséquent, la Parole de Dieu, les Saintes Écritures, est aussi indiquée comme le moyen de la nouvelle naissance (Jacques 1 v. 18 ; 1 Pierre 1 v. 23). Mais seul Dieu le Saint-Esprit peut donner la vie divine, une nouvelle nature, par le « renouvellement du Saint-Esprit ». L’état qui en résulte est souvent désigné comme celui de   « réveil », il n’est toutefois rien d’autre que le résultat de la nouvelle naissance.

Il n’y a pas d’état intermédiaire entre être mort et être vivant. « Ce qui est né de la chair est chair ; et ce qui est né de l’Esprit est esprit » (Jean 3 v. 6). Un homme qui n’est pas né de nouveau est incapable de se convertir et de croire, car « l’homme animal ne reçoit pas les choses qui sont de l’Esprit de Dieu » (1 Corinthiens 2 v. 14). Cependant, celui qui est né de Dieu a de nouvelles aspirations et de nouveaux buts : il pratique la justice, il ne peut pas pécher, il aime et connaît Dieu – même si ce n’est que d’une manière faible et imparfaite (Jean 1 v. 13 ; 1 Jean 2 v. 29 ; 3 v. 9 ; 4 v. 7).

La première conséquence de la nouvelle naissance est par conséquent la connaissance et la condamnation du mal, et donc la conversion. On peut bien dire que la conversion a lieu normalement presque en même temps que la nouvelle naissance, car la nouvelle vie divine dans l’homme ne peut pas exister sans la source dont elle tire son origine, sans Dieu. Mais tandis que la nouvelle naissance est exclusivement l’œuvre de Dieu, ce en quoi l’homme n’a aucune action (il « naît »), la conversion est une démarche active de foi de la part de l’homme : « Repentez-vous donc et vous convertissez, pour que vos péchés soient effacés » (Actes 3 v. 19).

Celui qui, devant le miroir de la Parole de Dieu, confesse sa culpabilité, est amené au repentir de ses péchés et à la conversion (demi-tour) du chemin qu’il suivait jusqu’alors. Par l’Évangile, il vient alors à la foi au Seigneur Jésus, la foi qui sauve (Actes 20 v. 21). Il sait maintenant qu’il ne va pas à la perdition, mais que, en Lui, il a la vie éternelle. « Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3 v. 16).

L’œuvre souveraine de Dieu dans la nouvelle naissance et la responsabilité de l’homme de se convertir et de croire en l’Évangile afin de recevoir la vie éternelle, paraissent, à vue humaine, inconciliables. Mais la Parole de Dieu affirme l’une et l’autre de manière explicite. Il est écrit en Actes 13 v. 48 : « Et tous ceux qui étaient destinés à la vie éternelle crurent » et au chapitre 14, verset 1 : « Or il arriva qu’à Iconium ils… parlèrent de telle sorte qu’une grande multitude de Juifs et de Grecs crurent ». Les deux choses sont ainsi enseignées dans la Parole de Dieu et nous faisons bien de les recevoir comme les présentent les Saintes Écritures.

Les déclarations de la Parole de Dieu nous amènent à la conclusion que tous les croyants de tous les temps sont nés de nouveau et le seront encore. Sans la nouvelle naissance, aucun homme ne peut entrer dans une relation spirituelle avec Dieu, que ce soit au temps de l’Ancien Testament, actuellement ou dans l’avenir. Cela, le pharisien instruit dans la loi, Nicodème, ne le comprenait pas. Il demanda au Seigneur Jésus : « Comment ces choses peuvent-elles se faire ? » et Celui-ci lui répondit : « Tu es le docteur d’Israël, et tu ne connais pas ces choses ? ».

Pourtant, Ézéchiel avait déjà annoncé dans sa prophétie sur l’avenir d’Israël : « Et je vous prendrai d’entre les nations, et je vous rassemblerai de tous les pays, et je vous amènerai sur votre terre ; et je répandrai sur vous des eaux pures, et vous serez purs… Et je vous donnerai un cœur nouveau, et je mettrai au-dedans de vous un esprit nouveau » (Ézéchiel 36 v. 24 à 26). Le lavage d’eau et l’esprit nouveau mis au-dedans correspondent à la naissance « d’eau et de l’esprit » (v. 25 et 26). Comme Dieu ne communique pas deux sortes différentes de vie, la vie reçue lors de la nouvelle naissance est la vie éternelle, divine.

Mais comme la vie éternelle n’a été parfaitement révélée qu’en Christ, le Fils de Dieu devenu homme, seuls ceux qui croient en lui et en son œuvre de rédemption accomplie peuvent la connaître et en jouir d’une façon consciente (1 Jean 1 v. 2). À la nouvelle naissance, nous avons reçu la vie éternelle, mais ce n’est que lorsque nous avons cru en l’œuvre accomplie de la rédemption que nous sommes parvenus à la connaissance consciente de cette vie. La manière dont nous en jouissons est une autre question, sur laquelle nous reviendrons.

Jean considère toujours la vie éternelle comme la possession présente des enfants de Dieu, tandis que les autres écrivains du Nouveau Testament la voient généralement là où elle a son origine et a son plein déploiement : dans la gloire, et donc pour nous dans le futur (Matthieu 19 v. 29 ; Romains 6 v. 22 ; Galates 6 v. 8 ; Jude 21). C’est là, dans la conformité d’un Christ glorifié, que nous la comprendrons et en jouirons dans toute son étendue.

La vie éternelle n’est pas seulement une vie sans fin, mais c’est la vie de Dieu le Père et du Fils. « Car comme le Père a la vie en lui-même, ainsi il a donné au Fils aussi d’avoir la vie en lui-même » et : « Jésus-Christ : lui est le Dieu véritable et la vie éternelle » (Jean 5 v. 26 ; 1 Jean 5 v. 20). Avant les temps éternels, Dieu a promis de la donner dans sa plénitude à ceux qui croiraient en lui et en son œuvre (Tite 1 v. 2). La vie éternelle, qui était auprès du Père, nous a été manifestée dans le Fils (1 Jean 1 v. 2).

Ce n’est que par lui, qui est « la résurrection et la vie », mais aussi « le chemin, et la vérité, et la vie » que nous pouvons la recevoir (Jean 11 v. 25 ; 14 v. 6). La révélation de la vie ne suffisait toutefois pas pour que nous, qui étions pécheurs, puissions la recevoir.

Pour cela, il dut résoudre sur la croix la question du péché et de la mort par sa propre mort (2 Timothée 1 v. 10).

Tous ceux qui croient en lui et en son œuvre rédemptrice, comme aussi en Dieu le Père qui l’a envoyé, ont la vie éternelle (Jean 3 v. 16 à 36 ; 5 v. 24 ; 6 v. 47, 50 à 54). « Celui qui a le Fils a la vie, celui qui n’a pas le Fils de Dieu n’a pas la vie » (1 Jean 5 v. 12). Bien que nous l’ayons « en nous-mêmes », nous ne la possédons cependant pas d’une manière indépendante de lui, mais « Dieu nous a donné la vie éternelle, et cette vie est dans son Fils » (1 Jean 5 v. 11 ; comp. 3 v. 15 ; Jean 6 v. 63). Pour nous, cela implique la connaissance du Père et du Fils. « Et c’est ici la vie éternelle, qu’ils te connaissent seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ » (Jean 17 v. 3).

Dans sa plénitude sans limites, la vie éternelle n’est pas seulement quelque chose que nous recevons (une nouvelle forme d’existence), mais aussi quelque chose en quoi nous entrons (un nouveau domaine de vie). Quel privilège incomparable de posséder la vie éternelle dans le Fils et, comme enfants de Dieu, d’être introduits dans la connaissance et la communion du Père et du Fils ! Cette vie, nous l’avons déjà maintenant, bien qu’elle soit entravée dans son déploiement en nous par de nombreuses influences négatives. Elle unit nos pensées et nos sentiments avec le ciel et avec Celui qui se trouve au centre de l’amour et des conseils de Dieu, notre cher Seigneur dans la gloire. Lorsque nous le considérons là, nous pouvons dire : « Voilà notre vie » !

D’habitude, au début de notre vie de foi, nous ne saisissons guère la signification profonde et entière de la vie éternelle qui nous est donnée, et n’en jouissons que peu.

Aussi longtemps que quelqu’un, qui est né de nouveau, n’a pas la certitude de la paix avec Dieu et se trouve dans un état tel que celui décrit en Romains 7, il lui est impossible de se réjouir en même temps dans la jouissance des plus hautes bénédictions célestes.

De même un chrétien qui vit selon la chair, montre par là même qu’il n’a pratiquement aucun intérêt à la vie éternelle donnée en Christ. Ainsi souvent, il se passe un assez long temps avant que nous comprenions que, non seulement nous avons reçu le pardon des péchés et abandonné notre position précédente de pécheur, mais aussi que « le péché dans la chair » a été jugé à la croix.

Notre jouissance de la vie éternelle dépend cependant dans une grande mesure de cette compréhension. C’est le motif pour lequel le serpent d’airain, comme type de Christ sur la croix, se situe à la fin de la traversée du désert. Souvenons-nous de la remarque faite au début, que les types nous présentent la vérité du salut dans sa réalisation pratique en nous. Si nous l’appliquons à l’épisode du serpent d’airain, cela signifie : c’est une chose d’avoir reçu et de posséder la vie éternelle, mais c’en est une autre d’en jouir aussi.

Nous n’en sommes capables que si, par la foi, nous donnons à notre chair la place qui lui est due : la mort. Ce n’est que lorsque le Saint-Esprit ne doit pas continuellement nous rendre attentifs à nos manquements et nous amener toujours à nouveau à la confession de nos péchés, qu’il est libre quant à nous de diriger nos regards sur les choses merveilleuses qui sont en relation avec Christ et sa gloire en haut, afin que nous puissions aussi en jouir (Jean 16 v. 14).

Tournons-nous maintenant vers Jean 3 v. 14 à 16. Auparavant, le Seigneur avait présenté à Nicodème la nécessité de la nouvelle naissance pour entrer dans le royaume de Dieu. C’était quelque chose de « terrestre ». Mais il en vient maintenant à ce qui est « céleste », lorsqu’il exprime les paroles bien connues et pourtant si peu comprises : « Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, ainsi il faut que le Fils de l’homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle ».

Il s’agit ici d’un sujet fondamental : la foi dans le Crucifié et la vie éternelle. Il fallait que le Fils de l’homme soit élevé sur la croix ; oui, dans son amour divinement parfait pour ceux qui étaient perdus, il fallait que Dieu donne son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle !

Celui qui croit en lui a la vie éternelle, qu’il ne peut plus jamais perdre ! II l’a déjà reçue par la nouvelle naissance, cependant ce n’est que par la foi en Celui qui est mort et est ressuscité qu’il peut en acquérir la connaissance. Mais ceci est-il équivalent à la jouissance consciente de la vie éternelle ? Hélas, non. L’épisode du serpent d’airain nous montre combien de tristes expériences, nous faisons souvent, jusqu’à ce que nous comprenions vraiment ce que signifie le don de la vie éternelle pour nous et en jouissions.

Après l’entretien avec Nicodème concernant la nouvelle naissance, le serpent d’airain et la vie éternelle, le Seigneur Jésus présente, en Jean 4, à la femme au puits de Sichar, « l’eau vive » qui sera en celui qui la boit, « une fontaine d’eau jaillissant en vie éternelle » (Jean 4 v. 10 à 14). L’eau vive est une figure de la vie éternelle et de l’activité du Saint-Esprit opérant en elle. Ceci est comparé à une fontaine en nous qui est en relation avec sa source dans le ciel. Par la communion pratique avec le Père et avec son Fils, le Saint-Esprit nous amène à la jouissance de la vie éternelle. Telle est la signification de ces paroles : « une fontaine d’eau jaillissant en vie éternelle » (Jean 4 v. 14).

Dans la suite de Jean 4, le Seigneur révèle à la femme les pensées de Dieu quant à l’adoration en esprit et en vérité. Le parallèle avec l’épisode de Nombre 21 ne peut pas être laissé de côté. Nous ne sommes rendus capables d’adorer véritablement le Père ni par la possession ni par la simple connaissance de la vie éternelle, mais seulement par la puissance pratique de celle-ci.

Dans aucun passage du Nouveau Testament (pas même dans les chapitres 14 et 16 si connus de l’Évangile de Jean) l’habitation et l’activité du Saint-Esprit dans les croyants, ne sont traitées d’une manière aussi détaillée qu’en Romains 8. Il est vrai que l’Esprit est déjà mentionné à la fin du passage concernant la justification par la foi – et ceci avec raison, car quiconque croit en l’Évangile est scellé par Dieu du Saint-Esprit (Éphésiens 1 v. 13).

En Romains 5 v. 5, il est écrit : « Parce que l’amour de Dieu est versé dans nos cœurs par l’Esprit-Saint qui nous a été donné ».

Mais il ne nous est parlé de son activité sous ses diverses formes dans les rachetés que dans le chapitre 8, où nous sommes vus dans la pleine jouissance de l’œuvre de Christ accomplie à la croix. D’une certaine manière, nous sommes conduits là d’une « source » à l’autre. En premier lieu, au verset 2, il y a la constatation du fait important que nous enseigne le serpent d’airain, à savoir que par la loi de l’Esprit de vie dans le Christ Jésus, nous sommes affranchis de la loi du péché et de la mort.

Nous ne sommes plus obligés de céder à la chair, mais nous pouvons vivre et agir dans la puissance du Saint-Esprit, car la pensée de l’Esprit est vie et paix. Notre corps est bien mort à cause du péché (si nous le laissions faire, la chair seule se manifesterait), mais l’esprit est vie à cause de la justice. L’Esprit Saint rend témoignage avec notre propre esprit que nous sommes enfants de Dieu. Nous avons reçu l’esprit d’adoption par lequel nous crions « Abba, Père ! » (*).

Bien que nous nous trouvions encore « dans le désert », nous pouvons, par le Saint-Esprit qui nous a été donné, jouir de la communion avec le Père et avec son Fils Jésus-Christ. C’est la jouissance de la vie éternelle, qui ne doit pas être entravée par les souffrances du temps présent, parce qu’elles dirigent nos regards sur la gloire où nous jouirons de la vie éternelle dans une perfection imperturbable.

Même dans les plus grandes souffrances, nous savons que le Saint-Esprit intercède pour nous auprès de Dieu par des soupirs inexprimables, et entretient en nous la conscience du fait que toutes choses travaillent ensemble pour le bien des enfants de Dieu, parce qu’ils sont les objets d’un plan éternel d’amour. Ne sont-ce pas là des choses merveilleuses pour lesquelles nous ne pouvons assez rendre grâces à notre Dieu et  Père ?

(*) En Galates 4 v. 6, en revanche, c’est le Saint-Esprit lui-même (l’Esprit de son Fils) qui est envoyé dans nos cœurs, et qui crie : Abba, Père !

Aussi longtemps que, dans leur pèlerinage au travers du désert, les fils d’Israël manifestèrent de l’insatisfaction quant aux voies de Dieu, il n’y a eu ni reconnaissance, ni adoration. Les paroles déjà citées du prophète Amos laissent entrevoir à quoi pouvait avoir ressemblé leur culte : « M’avez-vous offert des sacrifices et des offrandes dans le désert, pendant quarante ans, maison d’Israël ? Mais vous avez porté le tabernacle de votre Moloc, et le Kiun de vos images, l’étoile de votre dieu, que vous vous êtes fait » (Amos 5 v. 25 et 26 ; comp. Actes 7 v. 42 et 43). Après que la première joie de la délivrance d’Égypte fut retombée, nous trouvons de nombreuses mentions de leurs murmures et leur insatisfaction durant les quarante années.

Mais maintenant qu’ils ont reconnu et saisi par la foi la méchanceté de la chair et le remède, le serpent d’airain, ils savourent à longs traits l’eau vive et chantent leur second cantique de la traversée du désert (Nombres 21 v. 17 et 18).

Nous aussi, nous n’avons que des cantiques de reconnaissance et de louange à chanter, lorsque nous considérons les immenses effets de l’œuvre de rédemption de notre Seigneur. Combien cette œuvre est grande et glorieuse !

Quel amour, quelle grâce nous y trouvons, mais aussi quelle sainteté ! Mais par-dessus tout, nous pouvons y connaître Celui qui a tout accompli, et par lui, Dieu comme notre Père. Plus nous considérons la vérité et nous l’approprions spirituellement, plus nous croissons « jusqu’à lui qui est le chef, le Christ » (Éphésiens 4 v. 15).

 

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« Il fut un temps où les hommes croyaient devoir fuir au désert et se retirer dans des couvents pour renoncer à eux-mêmes. Le Seigneur Jésus nous a montré que c'est dans nos rapports ordinaires avec les hommes que doit s'exercer le renoncement. »

- Andrew Murray

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