11. La vie nouvelle

Chap: 11 - La confession du péché - Lorsque vous êtes venus à Jésus pour la première fois, vous avez compris cela dans une certaine mesure. Mais il faut approfondir cette leçon.

« Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1.9).

La seule chose que Dieu déteste, qui l’attriste, qui le provoque et qu’Il détruira, c’est le péché. La seule chose qui rend l’homme véritablement malheureux, c’est le péché (Genèse 6.5-6 ; Ésaïe 13.24 ; Ézéchiel 33.6 ; Apocalypse 6.16-17). C’est pour le péché que Jésus a dû verser son sang. Dans toute relation entre le pécheur et Dieu, la première chose que le pécheur doit apporter à Dieu, c’est son péché (Juges 10.15-16 ; 2 Chroniques 27.14 ; Esdras 9.6 ; Néhémie 9.2-33 ; Jérémie 3.21-25 ; Daniel 9.4-20).

Lorsque vous êtes venus à Jésus pour la première fois, vous avez compris cela dans une certaine mesure. Mais il faut approfondir cette leçon. Le seul conseil valable face au péché, c’est de l’apporter chaque jour à Celui qui peut l’enlever : Dieu lui-même.

Un des plus grands privilèges de l’enfant de Dieu, c’est la confession des péchés. Seule la sainteté de Dieu peut consumer le péché. Par la confession, je remets mon péché à Dieu, je le dépose entre ses mains, je m’en débarrasse en le jetant dans le feu ardent de son amour saint, qui brûle le péché comme un feu purificateur. Dieu seul enlève le péché (Lévitique 4.21 ; Nombres 5.7 ; 2 Samuel 12.13 ; Psaume 32.5 ; 38.19).

Ne pas couvrir le péché.

Le chrétien ne comprend pas toujours cela. Il a tendance à vouloir cacher son péché, à le minimiser, ou à ne le confesser que lorsqu’il veut s’approcher de Dieu. Il pense pouvoir le couvrir par son propre repentir, ou par ses efforts, ou en méprisant la tentation (Genèse 3.12 ; Exode 32.22-24 ; Ésaïe 1.11-15 ; Luc 13.26).

Jeune chrétien, si tu veux goûter à la joie d’un pardon complet et d’une purification divine, apprends à bien utiliser le don de la confession. C’est l’un des privilèges les plus précieux de l’enfant de Dieu, et l’une des racines les plus profondes d’une vie spirituelle forte.

Une confession authentique.

• Qu’elle soit claire et précise (Nombres 12.11 ; 21.7 ; 2 Samuel 24.10-17 ; Ésaïe 59.12-13 ; Luc 23.41 ; Actes 1.18-19 ; 22.19-20 ; 1 Timothée 1.13-15). Une confession vague et répétitive fait plus de mal que de bien. Il vaut mieux dire à Dieu que vous n’avez rien à confesser que de le faire sans conviction. Commencez par un seul péché. Mettez-vous d’accord avec Dieu sur ce point précis. Placez-le entre ses mains. Vous découvrirez alors la puissance et la bénédiction d’une confession sincère.
• Qu’elle soit droite et honnête (Proverbes 28.13 ; Lévitique 26.40-41 ; Jérémie 31.18-19). La confession doit être un acte de renoncement. Elle implique que vous abandonniez le péché à Dieu pour qu’Il vous pardonne et vous purifie. Ne confessez pas si vous n’êtes pas prêts à être libérés. La confession n’a de valeur que si elle est un vrai abandon.
• Qu’elle soit confiante (2 Samuel 12.13 ; Psaume 32.5 ; Ésaïe 4.7). Ayez foi que Dieu vous pardonne et vous purifie. Continuez à confesser, en jetant votre péché dans le feu de sa sainteté, jusqu’à ce que votre âme soit pleinement convaincue que Dieu prend en charge votre pardon et votre purification. C’est cette foi qui triomphe du monde et du péché : croire que Dieu, en Jésus, nous libère réellement (1 Jean 5.5 ; 2.12).

Que faire de chaque péché ?

Frère, comprends-tu maintenant ? Que dois-tu vraiment faire avec chaque péché ? L’apporter à Dieu, le lui confesser, le lui remettre. Dieu seul enlève le péché.

Prière.

« Seigneur Dieu, comment te remercier pour cette grâce merveilleuse : je peux venir à toi avec mon péché. Tu sais combien ta sainteté inspire la crainte, combien le péché nous pousse à fuir loin de toi. Notre premier réflexe est de le cacher, puis de venir à toi avec nos efforts pour faire le bien. Mais toi, tu veux que je vienne à toi avec mon péché, chaque péché, pour te le remettre dans la confession. Apprends-moi à le faire, Seigneur ! Amen ! »

Questions pour approfondir.

• Quelle est la différence entre la manière dont l’homme couvre le péché et celle dont Dieu le fait ? L’homme tente de le cacher ou de le justifier. Dieu, lui, le pardonne et le purifie.
• Quels sont les grands obstacles à la confession ? L’ignorance du péché, la peur de s’approcher du Dieu saint avec son péché, la volonté de venir à Dieu avec ses propres mérites, et le manque de foi dans la puissance du sang de Jésus et dans la richesse de sa grâce.
• Dois-je confesser immédiatement un mensonge ou une parole fausse, ou attendre d’être dans de meilleures dispositions ? Non, confessez-le tout de suite. Venez à Dieu avec le péché tel qu’il est, sans chercher à l’atténuer.
• Est-il nécessaire ou utile de se confesser devant un homme ? Oui, si le péché a été commis contre lui. Et même au-delà, cela peut être bénéfique : il est souvent plus facile d’avouer une faute à Dieu qu’à un être humain (Jacques 5.16).

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