23. La vie nouvelle
Chap: 23 - La conduite de l’Esprit - L’Esprit nous aide dans notre faiblesse. Il nous guide dans ce que nous devons désirer, demander, et comment prier avec foi et persévérance.
« Tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu, ceux-là sont fils de Dieu. L’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu » (Romains 8.14-16). C’est le même Esprit qui nous conduit comme enfants de Dieu et qui nous donne l’assurance que nous le sommes. Sans sa direction, il n’y a pas de certitude véritable de notre filiation. La pleine assurance de la foi est donnée à celui qui s’abandonne entièrement à la conduite de l’Esprit.
Qu’est-ce que cette direction ?
Elle consiste principalement à guider notre vie intérieure, notre être caché, vers ce qu’il doit devenir. Ce n’est pas notre œuvre, mais celle de l’Esprit. Comme un arbre ou un enfant grandit naturellement par la vie que Dieu lui donne, le chrétien grandit par l’Esprit de vie en Jésus-Christ (Osée 14.6-7 ; Matthieu 6.28 ; Marc 4.26-28 ; Luc 2.40 ; Romains 8.2).
Nous devons croire avec joie que l’Esprit que le Père nous donne, avec sa sagesse et sa puissance, guide notre vie cachée vers le but divin.
Des directions spécifiques.
- Dans la lecture de la Parole : L’Esprit rend la Parole vivante et puissante. Il nous conduit dans une vie conforme à ce que Dieu dit (Jean 6.63 ; 14.26 ; 16.13 ; 1 Corinthiens 2.10-14 ; 1 Thessaloniciens 2.13).
- Dans la prière : L’Esprit nous aide dans notre faiblesse. Il nous guide dans ce que nous devons désirer, demander, et comment prier avec foi et persévérance (Romains 8.26-27 ; Zacharie 12.10 ; Jude 20).
- Dans la sanctification : Il nous conduit sur le chemin de la justice et dans toute la volonté de Dieu (1 Corinthiens 6.19-20 ; 1 Pierre 1.2-15).
- Dans le service et le témoignage : Chaque enfant de Dieu a besoin de l’Esprit pour connaître et accomplir l’œuvre du Père. Sans Lui, nous ne pouvons ni plaire ni servir Dieu (Matthieu 10.20 ; Actes 1.8 ; Romains 8.9-13 ; Galates 4.6 ; Éphésiens 1.13).
Comment vivre pleinement cette direction ?
- Par la foi. Jeune chrétien, prends le temps de remplir ton cœur de la conviction que l’Esprit est en toi. Relis les promesses de Dieu jusqu’à ce que tu sois convaincu que tu es le temple du Saint-Esprit (Actes 19.2 ; Romains 5.5 ; 1 Corinthiens 3.16 ; 2 Corinthiens 5.5 ; Galates 3.5-14).
- Par le silence et l’écoute. L’Esprit parle doucement. Seule une âme silencieuse peut entendre sa voix. Si nous sommes trop absorbés par le monde, ses distractions, ou même notre propre service, nous ne l’entendrons pas. Ce sont les humbles, les simples, qui reçoivent sa direction. Chaque matin, chaque jour, dis : « Seigneur Jésus, je ne sais rien, je me tais : que l’Esprit me conduise ! » (Psaume 2-6 ; 131.2 ; Ésaïe 43.2 ; Habacuc 2.20 ; Zacharie 4.6).
- Par l’obéissance. Écoute la voix intérieure et mets en pratique ce qu’elle te dit. Remplis ton cœur de la Parole, et quand l’Esprit te la rappelle, obéis. C’est à l’obéissant que la pleine bénédiction est promise (Jean 14.15-16 ; Actes 5.32).
Prière.
« Précieux Sauveur, grave profondément cette vérité dans mon cœur : le Saint-Esprit est en moi. Sa direction m’est indispensable chaque jour. Je ne peux entendre sa voix si je ne m’attends pas à Lui dans le silence. Seigneur, que ta sagesse veille sur moi, pour que je marche toujours comme un élève de l’Esprit ! Amen ! »
Points à méditer.
- Se demander : « Vais-je tenir bon ? Grandirai-je vraiment ? » C’est déshonorer le Saint-Esprit. Cela montre qu’on cherche la force en soi, au lieu de faire confiance à l’Esprit, notre guide céleste.
- De même que Dieu veille à ce qu’il y ait toujours de l’air pour respirer, le Saint-Esprit maintient la vie dans notre âme. Il n’interrompt jamais son œuvre.
- Une fois que nous avons reçu l’Esprit, notre rôle est de l’honorer, de lui faire confiance, et de le laisser agir.
- Le début et la fin de son œuvre, c’est de nous révéler Jésus et de nous faire demeurer en Lui. Si nous nous concentrons sur l’œuvre de l’Esprit en nous, au lieu de regarder Jésus, nous devenons un obstacle.
- La voix du Père, du bon Berger, de l’Esprit est très douce. Nous devons apprendre à devenir sourds aux autres voix — celles du monde, de notre égo, de nos désirs — pour entendre celle de l’Esprit.
Mettons-nous souvent en silence dans la prière, offrons-lui notre volonté, gardons les yeux sur Jésus, et ouvrons notre cœur à la voix de l’Esprit
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