10. Le chemin  de la  croissance  spirituelle

10. Le chemin de la croissance spirituelle

Chap: 5 - Le desert (suite et fin du chapitre) - Après la traversée de la mer Rouge, le peuple d’Israël trouva devant lui un « grand et terrible désert ». Il était bien délivré de l’Égypte, mais il n’avait pas encore atteint le but que Dieu s’était proposé.

Ne sommes-nous pas aussi en danger de rester en retrait des pensées de Dieu ou même de rechercher le monde et ses séductions ? Si nous ne faisons aucun progrès spirituel, nous restons stationnaire dans notre croissance. Mais la stagnation spirituelle laisse inévitablement notre vieille nature, la chair pécheresse en nous, se renforcer. Nous ressemblons alors aux chrétiens à Corinthe, dont Paul devait dire : « Et moi, frères, je n’ai pas pu vous parler comme à des hommes spirituels, mais comme à des hommes charnels, comme à de petits enfants en Christ. Je vous ai donné du lait à boire, non pas de la viande, car vous ne pouviez pas encore la supporter, et même maintenant encore vous ne le pouvez pas, car vous êtes encore charnels. Car, puisqu’il y a parmi vous de l’envie et des querelles, n’êtes‑vous pas charnels et ne marchez-vous pas à la manière des hommes ? » (1 Corinthiens 3 v. 1 à 3).

C’est pourquoi l’apôtre ne pouvait pas leur annoncer « la sagesse de Dieu en mystère », qui est destinée aux chrétiens « parfaits », c’est-à-dire « adultes » (grec : teleios). Il la mentionnait bien, mais il ne pouvait pas y entrer plus profondément (1 Corinthiens 2 v. 6 et suiv.).

C’était encore plus triste quant à Démas, le collaborateur de Paul qui avait « aimé le présent siècle » et qui avait abandonné l’apôtre (2 Timothée 4 v. 10). Il était en cela semblable aux Israélites qui voulaient retourner en Égypte.

La mention du fait que Dieu a fait tomber dans le désert la plus grande partie du peuple, contient donc aussi un avertissement pour les chrétiens nés de nouveau. Si nous ne prenons aucun plaisir aux pensées et à la volonté de Dieu, lui ne trouve non plus aucune satisfaction à notre vie !

Le Seigneur a dit une fois à ceux qui le suivaient : « C’est l’Esprit qui vivifie ; la chair ne profite de rien » (Jean 6 v. 63). La conséquence en fut que « dès lors plusieurs de ses disciples se retirèrent ; et ils ne marchaient plus avec lui » (v. 66). Peu avant, ils avaient déjà dit : « Cette parole est dure ; qui peut l’entendre ? » Ces gens refusaient simplement de recevoir avec foi les paroles vivantes du Fils de Dieu. Cependant, lorsque le Seigneur demanda à ses apôtres s’ils voulaient eux aussi s’en aller, Pierre répondit : « Seigneur, auprès de qui nous en irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle ; et nous, nous croyons et nous savons que toi, tu es le Saint de Dieu » (v. 68 à 69).

Ses paroles expriment non seulement la foi et la confiance, mais aussi l’amour pour son Seigneur. Ce sont là aussi pour nous les conditions pour la croissance spirituelle.

Ne voulons-nous pas demander à notre Seigneur de nous donner une telle conviction ? Nous la discernons en Caleb et en Josué, les deux seuls espions fidèles. Il y avait en eux « un autre esprit ». Ils se confiaient avec foi dans la déclaration de Dieu, ils avaient « pleinement suivi l’Éternel » et purent ainsi eux seuls entrer dans le pays de la promesse et apprendre à connaître ses bénédictions (Nombres 14). Mais ils durent errer avec l’ensemble du peuple pendant trente-huit ans au travers de la péninsule du Sinaï et du pays à l’est du Jourdain. Ils souffrirent certainement du triste état du peuple sans pouvoir rien y changer. Mais dans leur cœur, ils étaient occupés du pays de la promesse (comp. Josué 14 v. 6 à 15).

En cela, ils ressemblaient à l’apôtre Paul, qui pouvait dire de lui-même : « Oubliant les choses qui sont derrière et tendant avec effort vers celles qui sont devant, je cours droit au but pour le prix de l’appel céleste de Dieu dans le Christ Jésus » (Philippiens 3 v. 14). Voilà « la perfection » spirituelle ! Pour l’encouragement des croyants, Paul ajoute : « Nous tous donc qui sommes parfaits (grec : teleios), ayons ce sentiment ; et si en quelque chose vous avez un autre sentiment, cela aussi Dieu vous le révélera ; cependant, dans les choses auxquelles nous sommes parvenus, marchons dans le même sentier » (v. 15 et 16). Si nous écoutons ces exhortations, nous croîtrons spirituellement. Par son Saint-Esprit que nous avons reçu, notre Dieu et Père nous donnera intelligence et affermissement dans la foi. Mais il s’agit aussi de tenir ferme ce que nous avons saisi par la foi. Notre vie sera alors caractérisée par cette joie que Paul mentionne si souvent dans son épître aux Philippiens.

Rappelons-nous encore une fois les paroles de Dieu adressées à Moïse : « J’ai vu l’affliction de mon peuple qui est en Égypte, et j’ai entendu le cri qu’il a jeté à cause de ses exacteurs ; car je connais ses douleurs. Et je suis descendu pour le délivrer de la main des Égyptiens, et pour le faire monter de ce pays-là dans un pays bon et spacieux, dans un pays ruisselant de lait et de miel » (Exode 3 v. 7 et 8 ; comp. Exode 15 v. 1 à 21). L’intention de Dieu était donc de conduire son peuple dans un bon pays. Il l’avait déjà promis à Abraham, l’ancêtre du peuple : « Je donnerai ce pays à ta semence » (Genèse 12 v. 7).

Il n’est pas question d’un long pèlerinage dans le désert, il est parlé seulement du but glorieux. Le peuple aurait certes dû de toute façon traverser le désert entre l’Égypte et Canaan, mais cela n’aurait pas demandé quarante ans. Nous avons vu que le motif de ce long voyage a été l’incrédulité et l’absence de détermination à se confier en la parole Dieu. La traversée du désert de quarante ans ne correspondait pas au conseil de Dieu, mais fut la conséquence de l’incrédulité d’Israël et une mesure éducative de Dieu envers son peuple, que pourtant il aimait tant.

Quarante est le nombre de la parfaite mise à l’épreuve de l’homme responsable devant Dieu, comme nous pouvons le voir dans plusieurs passages de la Parole. Nous en trouvons la confirmation dans la vie du Seigneur Jésus : Au début de son ministère public, il a été tenté quarante jours dans le désert, et entre sa résurrection et son élévation au ciel, il a encore été quarante jours sur la terre (Marc 1 v. 13 ; Actes 1 v. 3).

Parce que Dieu est « miséricordieux et faisant grâce, lent à la colère, et grand en bonté et en vérité » (Exode 34 v. 6), il se servit aussi de ces quarante ans pour la bénédiction de son peuple. Il les nourrit « du pain du ciel » qui, selon Jean 6, est une image du Fils de Dieu descendu du ciel. Il leur donna l’eau, qui parle de la vie éternelle dans la puissance du Saint-Esprit, jaillissant du rocher, qui est aussi une image de Christ (1 Corinthiens 10 v. 4). Il prit soin que, malgré toutes les fatigues, leurs pieds n’enflent pas et leurs vêtements ne s’usent pas (Deutéronome 8 v. 4). Mais il mit aussi les fils d’Israël à l’épreuve pour connaître ce qui était dans leurs cœurs et pour les humilier, afin qu’ils reconnaissent qu’ils dépendaient de lui.

En définitive, il voulait leur faire du bien à la fin, dans le pays de Canaan (Deutéronome 8 v. 2 à 16). Son conseil n’a pas été influencé par leurs manquements. Quelle grâce ! À la fin de la traversée du désert, dans les déclarations prophétiques de Balaam, on peut voir le peuple d’Israël, malgré toutes ses défaillances, dans une merveilleuse perfection divine (Nombres 23 et 24).

Leçons pratiques pour nous.

Nous comportons-nous, comme rachetés, mieux que les Israélites dans le désert ? Ne sommes-nous pas quelquefois mécontents des voies de Dieu, bien que nous sachions que « toutes choses travaillent ensemble pour le bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son propos » (Romains 8 v. 28) ? Notre position parfaite « en Christ » n’est certes pas compromise par nos défaillances, mais nous perdons ainsi beaucoup de bénédictions. Soyons donc remplis du même esprit que Josué et Caleb et cherchons comme l’apôtre Paul « les choses qui sont en haut, où le Christ est assis à la droite de Dieu » (Colossiens 3 v. 1).

Durant notre « traversée du désert » sur cette terre, nous sommes aussi mis à l’épreuve par Dieu. Cependant, ce n’est pas notre chair pécheresse qui est testée, car son entière corruption est manifeste depuis la croix. Ce que Dieu met à l’épreuve, c’est l’état de notre cœur. De même que, dans le désert, l’Éternel mit au jour ce qui était dans les cœurs des Israélites, de même, nous devons être toujours conscients du fait que Dieu « éprouve nos cœurs » (Deutéronome 8 v. 2 ; 1 Thessaloniciens 2 v. 4).

Lorsque nous avons compris, par la foi, ce que signifie : être morts avec Christ, nous avons reconnu fondamentalement la nullité et la méchanceté de notre vieil homme et de notre chair. Mais dans la pratique, il nous manque cependant souvent la réalisation de la connaissance que « en moi, c’est-à-dire en ma chair, il n’habite point de bien » (Romains 7 v. 18). Même si nous ne sommes pas « dans la chair », ni ne nous trouvons dans l’état décrit en Romains 7 d’une âme non affranchie, nous faisons malheureusement trop souvent l’expérience dans la vie journalière que nous avons nos pensées « aux choses de la chair » (Romains 8 v. 5).

Nous pouvons cependant, sous la direction et dans la puissance du Saint-Esprit, maîtriser les mouvements de la chair. Dans ce but, nous devons, d’un côté, garder devant nos yeux que, dans un amour inexprimable, mais aussi dans des souffrances indicibles, notre Seigneur a porté sur la croix le jugement de Dieu sur le vieil homme et sur le péché dans la chair. D’un autre côté, nous devons réaliser notre position « en Christ » en étant occupés de lui dans la gloire du ciel.

Il s’agit ainsi de notre « identité » spirituelle. Comment nous voyons-nous nous-mêmes ? Nous « identifions-nous » par la foi à Christ, notre Seigneur, de tout notre cœur, ou seulement à moitié, ou pas du tout ? Si nous avons compris l’entière corruption de notre nature humaine entachée par le péché, mais aussi la signification de Ses souffrances et de Sa mort à cause de notre péché, alors nous ne voulons plus rien avoir à faire avec notre position précédente comme pécheur et avec le monde, mais voulons nous tenir du côté de notre Rédempteur, dont nous avons par grâce, reçu la vie.

Alors le monde qui nous entoure est pour nous un désert, d’un point de vue spirituel. Nous ne pouvons pas nous y sentir à l’aise et nous n’y trouvons non plus aucune nourriture sinon ce que Dieu nous donne. Nous sommes des voyageurs en chemin vers un but céleste. Mais nous pouvons, nous aussi, « servir notre Dieu dans le désert » (Exode 7 v. 16). Ce qui consistait pour Israël en offrandes de sacrifices est pour nous l’adoration en esprit et en vérité. Cependant, notre service englobe aussi la proclamation de l’Évangile. Israël n’avait aucune mission à cet égard. Dans le temps présent de la grâce, notre Dieu veut se servir de nous pour amener des pécheurs à Jésus, le seul Sauveur. Sommes-nous toujours conscients qu’il est patient à cet égard, « ne voulant pas qu’aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance » (2 Pierre 3 v. 9 à 15) ?

Nos relations dans le mariage et dans la famille, ou dans notre activité journalière, représentent aussi des domaines purement terrestres. Nous avons ici le devoir important et pas toujours facile de vivre et d’agir comme enfants de Dieu pour sa gloire et pour la bénédiction de notre entourage.

Nous n’avons pas le droit de nous soustraire à ces relations et à ces devoirs, et d’avancer peut-être comme excuse : « Les choses spirituelles sont plus importantes pour moi ! » Même ceux que le Seigneur appelle à plein temps à son service ne sont jamais entièrement déchargés des obligations terrestres. L’apôtre Paul était certes non marié, mais combien de fois ne mentionne-t-il pas qu’il travaillait pour son entretien !

Nous ne remplissons pas nos devoirs terrestres comme chrétiens simplement par conscience du devoir, ou même d’une manière légale. Non, nous les accomplissons dans la puissance du Saint-Esprit, et, comme Paul y encourage plusieurs fois les Philippiens, en nous réjouissant dans le Seigneur, par amour pour lui et pour les siens, mais aussi envers ceux encore du dehors. La joie dans le Seigneur ne nous donne pas seulement la force (Néhémie 8 v. 10), mais aussi la paix intérieure et l’équilibre spirituel. Cela, notre entourage le remarquera. « Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur ; encore une fois, je vous le dirai : réjouissez-vous. Que votre douceur soit connue de tous les hommes ; le Seigneur est proche ; ne vous inquiétez de rien, mais, en toutes choses, exposez vos requêtes à Dieu par des prières et des supplications avec des actions de grâces ; et la paix de Dieu, laquelle surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées dans le Christ Jésus » (Philippiens 4 v. 4 à 7).

Même dans l’affliction la plus profonde, nous possédons une espérance qui ne rend point honteux, parce que l’amour de Dieu est versé dans nos cœurs par le Saint-Esprit (Romains 5 v. 3 à 5). Et de cet amour de Dieu, qui est dans le Christ Jésus, rien ne peut nous séparer (Romains 8 v. 39).

Trois domaines.

Beaucoup de chrétiens pensent que le pèlerinage de quarante ans d’Israël dans le désert est tout simplement une image de la vie chrétienne, et que la traversée du Jourdain pour entrer dans le pays de Canaan et toutes ses bénédictions est une image de la mort et de l’entrée de l’âme dans le ciel. Cette opinion, cependant, passe à côté du sens des types que nous considérons. Pendant toute notre vie après notre délivrance, nous ne nous trouvons pas seulement dans « le désert » spirituellement, mais nous sommes aussi, corporellement, encore « en Égypte », et quant à notre position, déjà dans les lieux célestes. La mort physique des croyants n’a aucune place dans ces types. De plus, l’espérance des chrétiens n’est pas la mort en tant que porte du paradis, mais est la venue du Seigneur pour l’enlèvement, qui ici, tout comme la mort corporelle, ne trouve aucune correspondance. Dans le paradis et dans le repos et la félicité éternels de la maison du Père, il n’y aura plus de combats.

Pourtant, pour Israël, les guerres ont commencé en fait seulement après l’entrée dans le pays de Canaan (*). Il y avait là des nations idolâtres que le peuple de Dieu devait chasser. Comme nous le verrons encore, Canaan n’est pas un type du paradis ou de notre demeure future, céleste et éternelle, mais des « lieux célestes » avec les bénédictions spirituelles présentes, telles que nous les trouvons dans l’épître aux Éphésiens.

(*) Durant les quarante années de la traversée du désert, Israël n’eut à combattre qu’une fois au début, contre Amalek. La défaite des Amoréens ainsi que des peuples de Basan et de Madian, à la fin des 40 ans était en fait déjà une sorte de préparation à la conquête du pays (Exode 17 ; Nombres. 21 et 31).

D’un côté, après notre délivrance hors « de l’Égypte », image du monde avec ses tentations pour la chair, nous nous y trouvons encore corporellement. Si même spirituellement, nous ne pouvons plus avoir aucune relation avec le monde, la Parole de Dieu nous dit cependant que nous ne pouvons pas en sortir (1 Corinthiens 5 v. 10). En même temps, aussi longtemps que nous vivons sur la terre, nous sommes, spirituellement parlant, dans le « désert ».

Pour la nouvelle vie divine en nous, le monde n’offre aucune nourriture, et donne encore moins une patrie. Nous sommes ici des étrangers et des voyageurs en chemin vers la patrie céleste (Hébreux 11 v. 9 ; 13 v. 16 ; 1 Pierre 1 v. 1 ; 2 v. 11). C’est pourquoi nous regardons en haut et courons « droit au but pour le prix de l’appel céleste de Dieu dans le Christ Jésus » (Philippe 3 v. 14). Le pays de Canaan représentait un troisième domaine pour Israël ; nous avons à y discerner les lieux célestes (Éphésiens 2 v. 6). Nous nous en entretiendrons encore par la suite.

Il existe donc une différence importante entre le type de l’Ancien Testament et la réalité du Nouveau Testament. Les fils d’Israël quittèrent l’Égypte à la mer Rouge, et au Jourdain le désert, pour toujours. Alors qu’ils ont connu successivement l’Égypte, le désert et Canaan, nous nous trouvons, nous – sous différents points de vue – simultanément dans les trois domaines.

Comme nous l’avons vu, nous portons la chair avec nous aussi longtemps que nous vivons sur la terre, c’est-à-dire jusqu’à la venue du Seigneur – ou s’il n’est pas encore venu – jusqu’à notre décès. Nous pouvons certes avoir confessé la totale incapacité de notre vieil homme de plaire à Dieu ; mais que nous ayons le même jugement pour ce qui concerne notre chair est une tout autre question. Le Nouveau Testament ne nous laisse aucun doute quant au vrai caractère de notre chair. Le Seigneur Jésus a dit une fois : « C’est l’Esprit qui vivifie ; la chair ne profite de rien » (Jean 6 v. 63).

De Paul, nous avons les paroles bien connues et pourtant si peu comprises et réalisées : « Je sais qu’en moi, c’est-à-dire en ma chair, il n’habite point de bien », et : « La pensée de la chair est inimitié contre Dieu » (Romains 7 v. 18 ; 8 v. 7). Le jugement prononcé dans ces citations est valable non pas seulement pour les hommes qui sont loin de Dieu, mais aussi pour la chair en tout croyant. La chair est irrémédiablement mauvaise.

Reconnaître cela est, pour la plupart d’entre nous, une des leçons les plus difficiles de la vie de la foi. Le peuple d’Israël ne l’a apprise qu’à la fin de la traversée du désert, et cela, par le type du serpent d’airain.

 

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