Samuel L.Brengle
Vers la sainteté
Dieu trouva Samuel Brengle dans une nation et à une époque déterminée ; comme tous les hommes, il parla le langage de son temps. Cela ne signifie pas qu’il n’ait plus rien à dire aux nouvelles générations. (Est-ce que les grands croyants des temps reculés n’ont plus rien à dire ? Un Wesley, un Pascal, un Calvin, un Saint Augustin ? …
Nous ne pourrions mieux conclure qu’en nous référant à la remarque qui, dans le livre des Doctrines de l’Armée du Salut introduit le chapitre sur la « Vie Sainte » : « Très important sujet est de ceux qui se prêtent le plus difficilement à un exposé méthodique et concis. Il n’est pas de formule parfaite dans cet enseignement. Dieu mène les siens par des voies diverses vers l’accomplissement de Son dessein pour chacun d’eux et ce dessein est leur sanctification. » (Doctrine, édition 1952, page 115).
Et maintenant, puisse le livre que voici nous aider à nous pénétrer -dans une docilité éclairée et une totale disponibilité de cette annonce merveilleuse : Le Dieu « trois fois saint » veut la sanctification de Ses enfants à qui la grâce est faite de savoir leur nom « écrit dans les cieux ».
« Le 9 janvier 1885, vers 9 heures du matin, Dieu sanctifia mon âme. J’étais à ce moment-là dans ma chambre, mais presque aussitôt je sortis et vis dans la rue un ami auquel je racontai ce que le Seigneur venait de faire pour moi. Dieu vit que mon intention était d’être fidèle jusqu’à la mort. Deux jours plus tard, au moment où je me levai et lus quelques-unes des paroles de Jésus, il répandit sur moi une bénédiction telle que je ne l’eusse jamais cru possible ici-bas. Un ciel d’amour était entré dans mon cœur.
Je me rendis avant le déjeuner dans un parc voisin, pleurant de joie et louant Dieu, Oh ! Combien j’aimais ! À cette heure-là, je connus Jésus et ressentis pour Lui en tel amour qu’il me sembla que mon cœur allait en être brisé, J’aimais les moineaux, j’aimais les chiens, j’aimais les chevaux, j’aimais les gamins des rues, j’aimais les étrangers qui me coudoyaient, j’aimais les païens, j’aimais le monde entier… ( Samuel L.Brengle) »
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