10. La famille chrétienne

10. La famille chrétienne

Chap: 4 - Le comportement de l’épouse chrétienne (suite et fin du chapitre) - Si j'ai à cœur de traiter cela, c'est parce qu'il va de la gloire de Dieu que les foyers chrétiens fonctionnent bien comme le Seigneur le veut. C'est vraiment la gloire de Dieu, c'est le salut des âmes qui est en jeu.

Tout ce qui est contraire, en fait, à la Parole de Dieu, est un blasphème dans notre comportement puisque c'est un reniement de ce que Dieu demande. Au travers de l'enseignement des anciennes, Dieu veut apprendre aux jeunes femmes à aimer leurs maris et leurs enfants, à être retenues, chastes, occupées aux soins domestiques, bonnes, soumises à leurs maris.

C'est cet esprit-là que Dieu veut trouver dans la vie d'une épouse dans son foyer. Dans ce passage, la Parole de Dieu dépeint une femme remplie du Saint-Esprit, remplie de la sagesse du Seigneur, de la fermeté du Seigneur, de la droiture de Dieu, qui connaît son rôle, et qui a laissé le Seigneur la travailler pour pouvoir être pleinement dans le rôle que Dieu lui demande. Et c'est par là, qu'elle va gagner son mari et le toucher.

Un mari épouvantable, qui aurait en face de lui toute la journée une femme remplie du Saint-Esprit, n'a que deux issues possibles, ou il explose parce qu'il n'en peut plus, il ne peut plus supporter d'avoir en face de lui cet agneau sans tâche, et là, tout ce qu'il y a de mauvais dans son cœur sera révélé, ou bien alors, il craque spirituellement et il s'humilie devant Dieu en disant : « Elle est bien meilleure que moi, qui suis en principe son seigneur, et qui devrais donner l'exemple en toutes choses, qui devrais refléter l'amour de Christ pour son Épouse. Eh bien, j'ai en face de moi une épouse remplie de l'Esprit du Seigneur qui est en train, tout en étant soumise, de me donner des leçons spirituelles ! »

Mais donner des leçons spirituelles, ce n'est pas passer sa journée à critiquer son mari, ou à lui assener des versets bibliques ou des coups de Bible sur la nuque, ou de lui dire : « Ce que tu es en train de faire, ce n'est pas bien, tu devrais faire ceci, tu ne devrais pas faire cela ! »

Ce sont des paroles de femmes rebelles. Les paroles de femmes soumises, c'est ne rien dire, ou simplement dire des choses qui viennent de la part du Seigneur parce qu'elles sont dites à propos, elles sont dites sous l'onction du Seigneur. Elles sont dites parce que le Saint-Esprit a ouvert sa bouche pour la faire parler, dire des mots qui vont toucher le cœur du mari parce qu'ils seront dits dans l'amour et dans la sainteté, et que tout son comportement va refléter la gloire de Dieu. C'est cela qui va toucher le mari. Il va s'humilier devant le Seigneur en disant : « Seigneur, je m'humilie devant face, je ne veux plus traiter mon épouse comme je la traite alors que j'ai en face de moi une femme remplie du Saint-Esprit ! »

Dans la première épître de Pierre au chapitre 2 et au verset 11, Pierre dit : « Bien-aimés, je vous exhorte comme étrangers et voyageurs sur la terre, à vous abstenir des convoitises charnelles qui font la guerre à l'âme ». S'il y a la guerre dans un foyer, bien-aimés, ce ne sont que les convoitises charnelles de l'un ou de l'autre, qui se manifestent dans une cacophonie de sons discordants. « Ayez au milieu des païens (et au milieu des chrétiens) une bonne conduite » (1 Pierre 2 v. 12).

La bonne conduite, c'est la conduite conforme à ce que le Seigneur demande de toi. Une bonne conduite, ce n'est pas le fait d'être bien éduqué, d'être stylé, de savoir dresser une table ou mettre des fleurs, ce n'est pas cela. Une bonne conduite, c'est agir comme Dieu me le demande.

« ...afin que là même où ils vous calomnient, comme si vous étiez des malfaiteurs… », si ton mari, femme chrétienne, va jusqu'à te calomnier (comme si tu étais un malfaiteur), eh bien : qu’ « ...ils remarquent vos bonnes œuvres, et glorifient Dieu au jour où il les visitera ». Si tu as un mari impossible à supporter, Dieu te demande d'être comme Christ pour manifester, dans tes bonnes œuvres et ta bonne conduite, quelque chose qui va glorifier Dieu.

Et Dieu va être glorifié par ton mari quand il sera visité (certainement, il va être visité). En te comportant comme Jésus veut que tu te comportes, tu vas amasser sur lui des charbons ardents. Et le jour où il va être vraiment visité par le Seigneur, il va glorifier Dieu. Est-ce qu'il peut glorifier Dieu de ton comportement charnel ? Non, il ne peut pas. Mais, il peut glorifier Dieu de ton comportement spirituel et soumis, rempli du Saint-Esprit, et il ne pourra le faire que le jour où il va être visité par Dieu.

Mais voyez ce qui est dit là : « ...ils remarquent vos bonnes œuvres, et glorifient Dieu au jour où il les visitera ». Le temps qui est employé, c'est le futur : «... le jour où il les visitera ». Ton comportement de femme soumise ne peut pas manquer de faire en sorte que Dieu va visiter ton mari un certain jour. C'est obligé !

Tandis que si tu continues à te comporter charnellement vis-à-vis de lui (ou d’elle), le Seigneur ne le visitera pas, et non seulement il ne le visitera pas, mais son cœur s'endurcira et cela finira en catastrophe.

Si ton mari est un païen ou un chrétien très charnel, tu as ici une promesse précieuse que tu dois garder dans ton cœur. Si tu as une bonne conduite, ton mari va être visité et va finir par glorifier Dieu, à condition que tu persévères dans cette attitude de bonne conduite envers lui, et que même s'il te calomnie comme faisant partie des malfaiteurs, il remarque tes bonnes œuvres, c'est-à-dire ton comportement semblable à celui de Christ !

Parce que je vous assure que l'on finit par être touché dans son cœur, quand on a constamment à côté de soi quelqu'un, qui, malgré tous les mauvais traitements qu'il peut subir, manifeste jour après jour le caractère de Christ, la patience de Christ, la compassion de Christ, l'amour de Christ.

Même les bourreaux qui torturaient les premiers chrétiens, qui les voyaient louer le Seigneur et prier pour leurs bourreaux, finissaient par être touchés dans le fond de leurs cœurs et dire : « Mais ce n'est pas possible. Dans le monde, on ne voit pas ça ; dans le monde, on voit constamment la dispute, la guerre, la vengeance de l'un contre l'autre ! » Et les plus durs finissent par dire : « Eh bien ! Seigneur, moi, j'ai envie d'obtenir ce que rien au monde n'a pu me donner, un changement de ma nature mauvaise pour ressembler à celle qui agit comme ça devant moi ! »

Pierre ajoute au verset 13, dans le même esprit : « Soyez soumis, à cause du Seigneur, à toute autorité établie parmi les hommes, soit au roi comme souverain, soit aux gouverneurs... », etc. Et il ajoute au verset 15, vous voyez, c'est le même esprit de soumission : « Car c'est la volonté de Dieu qu'en pratiquant le bien, vous réduisiez au silence les hommes ignorants et insensés ».

Alors, épouse chrétienne bien-aimée, est-ce que tu veux réduire au silence ton mari ignorant et insensé si c'était le cas ? Eh bien ! Je te donne là, la recette du Seigneur : « C'est la volonté de Dieu qu'en pratiquant le bien, vous réduisiez au silence les hommes ignorants et insensés ». Cela s'applique directement aux maris et aux femmes. Si en tant qu'épouse chrétienne, tu arrives à laisser le Saint-Esprit te changer, te travailler pour manifester le caractère de Christ, vis-à-vis d'un mari qui serait ignorant et insensé par rapport à ce que Dieu lui demanderait : eh bien ! tu vas le réduire au silence.

Il y aura peut-être des tempêtes entre-temps parce qu'il ne pourra pas supporter de te voir comme ça, mais il va être réduit au silence. C'est Dieu qui le dit : « Etant libres, sans faire de la liberté un voile qui couvre la méchanceté, mais agissant comme des serviteurs de Dieu » (1 Pierre 2  v. 16).

Et il ajoute, tout cela se suit, et je le suis dans l'ordre : il vient de parler de la conduite générale des chrétiens au milieu des païens, de la conduite vis-à-vis de toutes les autorités, ensuite, il parle aux serviteurs et il dit au verset 18 : « Serviteurs, soyez soumis en toute crainte à vos maîtres ; non seulement à ceux qui sont bons et doux, mais aussi à ceux qui sont d'un caractère difficile », ce qui est souvent le cas de beaucoup de maris.

Il ne leur dit pas : « Serviteurs, je vous donne l'autorisation, puisque vous avez des maîtres au caractère difficile, de leur dire en face leurs quatre vérités ! » (ce qui serait en plus un manque de respect). Il ne dit pas cela. Il dit : « Vous avez en face de vous des maîtres d'un caractère difficile, eh bien soyez soumis en toute crainte de Dieu, et du maître ! »

Et il ajoute : « Car c'est une grâce de supporter des afflictions par motif de conscience envers Dieu, quand on souffre injustement ». Cela s'applique directement au rôle d'une épouse vis-à-vis d'un mari inconscient et inversement aussi. Quand on souffre, quelle gloire il y a, à supporter des mauvais traitements quand on a commis des fautes ? Aucune ! Mais, si vous supportez la souffrance lorsque vous faites ce qui est bien, c'est une grâce devant Dieu. Il parle aux chrétiens en face des païens. Il parle aux chrétiens en face des mauvais gouvernants. Il parle des serviteurs en face des mauvais maîtres.

Et il parle aux femmes en face des maris puisque tout de suite après, au chapitre 3, et au verset premier, Pierre ajoute : « Femmes, soyez de même (c'est-à-dire ce que je viens de lire depuis le verset 11 du chapitre 2), soumises à vos maris afin que si quelques-uns n'obéissent pas à la Parole, ils soient gagnés sans parole ».

C'est sûr qu'ils vont être gagnés. Sans aucune parole ! Par quoi vont-ils être gagnés ? Par la conduite de leurs femmes, par le comportement pratique, en privé, de leurs femmes. N'ayez pas, sœurs chrétiennes, un comportement très sanctifié avec des frères et des sœurs, et en face de votre mari quand vous êtes dans le privé, un comportement toutes griffes dehors, c'est de la pure hypocrisie.

Tandis que lorsque vous êtes dans le privé des privés, et que là, remplie du Saint-Esprit, vous pouvez arriver à ne rien dire quand vous êtes injustement traitées, en bénissant celui qui vous maltraite, dans votre cœur et dans votre comportement ; à ce moment-là, il est écrit : « Ils seront gagnés sans parole ». Ne vaut-il pas la peine de gagner vos maris à Christ, bien-aimées sœurs ?

Vous voyez que pour gagner votre mari, le Seigneur va commencer à faire un travail dans votre cœur pour que vous puissiez apprendre à réagir à n'importe quelle situation, même si vous avez un mari épouvantable. Hélas, c'est fréquent !

Le Seigneur vous dira : « Je suis capable, bien-aimée, de te transformer à l'image de l'Épouse de Christ, pour que tu reçoives de moi une telle puissance de mon Esprit, que je te garantis que ton mari, sans parole, va être visité, il le sera et il va être touché ! »

Il n'y a pas d'autres moyens. Tu auras beau l'évangéliser du matin au soir, si tu continues à te comporter comme une païenne, tu ne le gagneras pas, tu le perdras. La seule chose qui le gagnera, c'est ton comportement rempli de l'Esprit de Christ qui le fera réfléchir et qui le touchera. Verset 2 : « En voyant votre manière de vivre (parce que le mari n'a pas les yeux dans sa poche, il sait voir), chaste et réservée. Ayez, non cette parure extérieure qui consiste dans les cheveux tressés, les ornements d'or, ou les habits qu'on revêt, mais la parure intérieure et cachée... ».

Pas cachée aux yeux du Seigneur. Pas cachée aux yeux de ceux qui sont tout près pour te voir vivre. Cachée aux yeux des mondains et de ceux qui te voient comme ça, en disant : « Mais elle a l'air d'être une femme tout à fait ordinaire, rien qui frappe l'œil, rien ! » Mais dans son cœur, dit le Seigneur, il y a une telle parure intérieure et cachée, sublimement belle : « ...la parure intérieure et cachée dans le cœur, la pureté incorruptible d'un esprit doux et paisible » (1 Pierre 3 v. 4).

La croix doit passer par là ! Je suis incapable, par ma nature humaine, de rester calme, sans répliquer à quelqu'un qui me traite injustement ou qui m'en fait baver toute la journée. Si tu répliques avec mauvaise humeur, amertume, colère, vengeance, animosité, murmures. Et Jésus nous dit : « Si tu viens me dire que tu ne peux pas supporter ce qui se passe, parce que c'est insupportable, je te dirai : Tu n'as pas connu ce que c'était que la croix, bien-aimée, tu ne l'as pas connue encore, tu as besoin de t'approcher du Seigneur pour connaître dans ta vie personnelle ce qu'est la croix ! »

C'est toi qui dois plutôt te plaindre de tes propres péchés plutôt que de venir te plaindre des péchés de ton mari. Comme il est dit dans Jérémie 30, au verset 15 : « Pourquoi te plaindre de ta blessure, de la douleur que cause ton mal ? C'est à cause de la multitude de tes iniquités, du grand nombre de tes péchés, que je t'ai fait souffrir ces choses ».

« La pureté incorruptible d'un esprit doux et paisible ». Cet esprit doux et paisible est d'un grand prix devant Dieu. Un grand prix ! Ce que Dieu va regarder dans ma vie, ce n'est pas si j'ai amené beaucoup de gens à la conversion, si aujourd'hui, j'ai donné 100 traités ou que j'ai amené 10 personnes à Christ. Le Seigneur va regarder ce qui a un grand prix à ses yeux : « Est-ce que j'ai eu tout au long de cette journée un esprit doux et paisible ? Est-ce que la paix de Christ et la douceur de Christ remplissaient mon cœur ? Est-ce que j'ai donné le témoignage d'une bonne conduite à tous ceux à qui j'ai parlé, et dans mon foyer ? »

Continuons à lire dans 1 Pierre 3, au verset 5 : « Ainsi se paraient autrefois les saintes femmes, qui espéraient en Dieu, soumises à leurs maris, comme Sara, qui obéissait à Abraham et l'appelait son seigneur ». Je ne vous demande pas forcément d'appeler votre mari « mon seigneur », quoi qu'à certains moments, ça lui ferait du bien si c'est dit vraiment dans l'Esprit, mais pas comme une boutade pour se moquer. Sara appelait Abraham son seigneur parce que c'était vrai. Elle le vivait : « C'est d'elle que vous êtes devenues les filles », bien-aimées sœurs, épouses. Vous êtes devenues les filles de Sara : « en faisant ce qui est bien, sans vous laisser troubler par aucune crainte ».

Épouse, si tu as en face de toi un mari spirituel, fondé sur la Parole, rempli de l'Esprit de Christ, qui est là pour te soutenir, pour t'aider à recevoir du Seigneur tout ce qu'il te faut pour prendre soin de toi, te nourrir, c'est sûr que tu évolues dans un environnement qui est bien plus agréable que si tu as en face de toi un mari non chrétien ou un mari charnel.

Mais dans tous les cas possibles, le Seigneur demandera que tu sois changée dans ton cœur. Et c'est certain que les occasions de changement seront beaucoup plus grandes si tu as en face de toi un mari insupportable. Parce que si tu as un mari vraiment spirituel, ça ne va pas forcément toujours stimuler ce qu'il y a de mauvais en toi pour que cela se manifeste.

Vous avez remarqué que ce qu'il y a de mauvais en nous se manifeste beaucoup plus facilement quand on a en face de nous des gens qui sont méchants envers nous, qui nous en veulent ou qui nous traitent injustement. Si tu as en face de toi quelqu'un qui t'aime et qui te fait du bien, ce qu'il y a de mauvais en toi ne va pas sortir.

Cela va rester caché jusqu'au moment où le loup va arriver. Et là, on va voir ce qu'il y a au fond du cœur, parce que « c'est de l'abondance du cœur que la bouche parle » (Luc 6 v. 45).

Donc, ce que je dis, je ne le dis pour justifier le fait que vous deviez avoir besoin de mauvais maris, mais je dis simplement que si c'est le cas, utilisez cet environnement détestable et pas agréable du tout, pour, avec l'aide du Seigneur, grandir encore plus vite dans l'Esprit du Seigneur en disant : « Seigneur, tu vois, je n'ai pas encore la grâce d'avoir mon mari touché comme je l'espèrerais. En tout cas, tu attends de moi que je sois comme l'épouse que tu désires : une femme soumise, remplie de ton Esprit, qui accepte de s'humilier devant son mari, de ne rien dire quelquefois, d'être injustement traitée tout en lui faisant du bien et en continuant à intercéder et à prier pour lui, sans un mot, parce que je sais qu'en le faisant, Seigneur, tu vas le toucher. Il va être visité par toi. Et lui aussi, il va changer ! »

Le Seigneur languit, bien-aimées, de voir ses enfants parés de cette parure intérieure et cachée dans le cœur qui est d'un grand prix à ses yeux, cette parure qui s'appelle un esprit doux et paisible. Et là, pour l'avoir, cette parure, il faut passer par la croix. Des chrétiens qui ne vivent pas cela sont des chrétiens qui ont besoin de passer par la révélation de la croix.

Et si vous continuez, bien-aimées, à vivre d'une manière charnelle sans passer par la vie de la croix, un jour, vous serez détruits et vous mourrez. Et quand je parle de mort, je parle de mort spirituelle. On ne peut pas toute sa vie se dire chrétien et se comporter de manière charnelle jusqu'au bout.

En conclusion.

Relisons 1 Corinthiens 10 v. 5 : « La plupart d'entre eux ne furent pas agréables à Dieu, puisqu'ils périrent dans le désert ». Pour moi, ce n'est pas seulement une image, parce qu'un rebelle qui périt en restant rebelle n’hérite pas les promesses.

« Ne devenez point idolâtres... Le peuple s'assit pour manger et pour boire ; puis ils se levèrent pour se divertir. Ne nous livrons point à l'impudicité comme quelques-uns d'eux s'y livrèrent, de sorte qu'il en tomba vingt-trois mille en un seul jour » (1 Corinthiens 10 v. 7 et 8).

Je dis cela pour vous montrer qu'il y a une solution prévue en Christ, c'est la repentance devant la croix. Pourquoi se sont-ils comportés comme cela ? Parce qu'ils ne s'étaient pas repentis de leurs mauvaises œuvres. Parce qu'ils ne s'étaient pas inclinés devant le Dieu d'Israël en disant : « Seigneur, je reconnais mon péché ! » « Et, au lieu d'accuser mon mari (ou ma femme) de ses péchés, je n'ai pas reconnu les miens devant toi, et je ne les ai pas réglés devant toi, Seigneur ! »

Au verset 9 : « Ne tentons pas le Christ ». Tenter le Christ ! Vous vous rendez compte jusqu'où ça va ? Une femme qui se rebelle contre son mari tente le Christ : « ...comme le tentèrent quelques-uns d'eux, qui périrent par les serpents ». Alors, si les serpents viennent envahir ta vie ou ton foyer, ne commence pas à lutter, à chasser tel démon ou tel esprit avant d'avoir compris si vraiment tu étais soumise ou pas à ton mari. Ça ne servira à rien de t'engager dans un combat spirituel si la rébellion est dans ton cœur. Est-ce que tu crois que ça marcherait ? Non.

Les serpents pourraient te mordre : « Ne murmurez pas, comme murmurèrent quelques-uns d'eux (est-ce que ça n'arrive pas à la femme, au foyer, de murmurer contre son mari qui la maltraite ?) qui périrent par l'exterminateur ». La mort était là, dans le camp. Pourquoi la mort y était ? Non pas parce que Satan devenait tout à coup plus fort que Dieu, mais simplement parce que la rébellion et la désobéissance étaient entrées dans les cœurs, et que cela se manifestait par des actes et des comportements qui déplaisaient à Dieu.

La porte était ouverte à l'ennemi. Le serpent, le destructeur, est venu dans le camp. Il viendra dans ton foyer pour le détruire si toi, tu ne veux pas changer personnellement devant Dieu. Pas ton mari, mais toi. Et comme je parle aux femmes, je dis : « Toi, épouse (mari), quel que soit ton traitement, si tu ne veux pas changer pour avoir un comportement semblable à celui de Christ, tu risques la destruction de ton foyer ! »

« Ces choses leur sont arrivées pour servir d'exemple, et elles ont été écrites pour notre instruction », à nous chrétiens. Si nous ouvrons une porte au diable, ne croyez pas que la Nouvelle Alliance nous protégera des serpents et du destructeur ; si nous ne voulons pas changer devant Dieu en nous repentant de notre comportement charnel. Christ nous a fait mourir à la croix. Il a réglé cela devant le Seigneur, son Père, par son sacrifice à la croix.

Si je n'ai pas reçu la révélation de la réalité de ma propre mort dans la mort du Seigneur à la croix, je dois me placer devant Lui en disant : « Seigneur, devant toi, de tout mon cœur, je veux recevoir cette révélation qui me libère de mon caractère charnel, pour l'avoir dans mon cœur et marcher par l'esprit d'une manière qui te glorifie ! »

« ... elles ont été écrites pour notre instruction, à nous qui sommes parvenus à la fin des siècles » (1 Corinthiens 10 v. 11). Aucune tentation, c'est-à-dire aucune épreuve, bien-aimée sœur chrétienne, qui est tellement éprouvée par un mari difficile, je te dis ceci comme un encouragement : « Aucune tentation (épreuve) ne vous est survenue qui n'ait été humaine, et Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés (éprouvés) au-delà de vos forces, mais avec la tentation (épreuve) il préparera aussi le moyen d'en sortir, afin que vous puissiez la supporter » (1 Corinthiens 10 v. 13).

Mais, tu vois bien dans quel esprit ! Tu ne pourras pas supporter l'épreuve si tu n'es pas dans l'état d'esprit qui te permet de la supporter. Si tu n'as pas laissé la croix faire ce travail en toi, femme chrétienne (homme chrétien), dans ton foyer, tu ne pourras pas supporter un mari (une femme) difficile. L'épreuve sera au-dessus de tes forces parce que tu ne te seras pas placée sur le terrain du Seigneur.

Si tu as réglé devant le Seigneur ton problème charnel à toi, et que tu te dis : « Maintenant, Seigneur, devant l'épreuve qui est en face de moi, je demande ton secours, ton soutien ! » Dieu dira : « Cette épreuve-là ne sera pas au-dessus de tes forces parce que tu as reçu toute puissance en moi pour la supporter. Parce que tu vis et tu habites en moi et j'ai transformé ta vie. Et maintenant, tu peux supporter ça, parce que l'amour supporte tout. La croix a fait son œuvre. Tu es remplie de l'amour véritable de Christ. Tu ne te venges plus, tu ne cries plus, tu ne rouspètes plus. Mais tu es changée à l'image de l'Agneau de Dieu et l'épreuve, tu vas pouvoir la supporter sinon tu ne pourras pas ! »

Au verset 15 : « Je parle comme à des hommes intelligents », alors je parle à des épouses intelligentes, en tout cas, des épouses (époux) qui veulent recevoir toute l'aide du Seigneur dont elles ont besoin, parce que je sais que beaucoup d'épouses sont maltraitées par leur mari, je parle de foyers chrétiens.

Je sais que beaucoup d'épouses ont beaucoup de mal à tenir. Je sais que beaucoup d'épouses ont besoin d'être encouragées et visitées par le Seigneur. Il les aime d'une manière particulière et il est capable de le faire. Le Seigneur le fera si tu acceptes de te placer devant Lui, pour que tes problèmes personnels soient réglés devant Dieu. Ayant reçu du Seigneur ce qui te manque, tu pourras être un instrument puissant entre les mains du Seigneur dans ton foyer et tu pourras avoir la certitude, je dis bien la certitude, on en a lu les promesses, que tu gagneras ton mari. Amen.

Prière.

  « Seigneur, ces choses ne peuvent pas être comprises autrement que par ton Esprit. Si elles sont entendues dans la chair, elles provoquent la rébellion de la chair qui ne peut pas supporter d'entendre de telles choses. Mais Seigneur, par ton Esprit, tu peux toucher les cœurs, et rendre ta Parole vivante dans les vies. Tu peux briser par le marteau de ta Parole toute croûte dure d'incrédulité, et tu peux produire une moisson abondante.

  Je te prie de soutenir, Seigneur, les épouses chrétiennes qui entendent ce message, de parler à leur cœur, de leur permettre d'être intelligentes pour comprendre ce que tu désires et leur montrer que tu es capable de les transformer à l'image de ton Fils, remplies de l'Esprit de ton Fils pour qu'elles puissent gagner leurs maris difficiles. Seigneur, parle aux cœurs des maris aussi.

  Montre-leur la responsabilité encore plus grande de se comporter comme Christ envers son Église. Seigneur, que ton Esprit soit à l'œuvre dans le cœur des maris comme dans le cœur des épouses pour que les foyers chrétiens soient vraiment des foyers qui glorifient ton nom devant les enfants, devant les voisins, les parents, tous ceux qui les entourent pour qu'ils puissent reconnaître que tu as fait en eux quelque chose que le monde ne peut pas faire et qui te glorifie vraiment pour l'éternité. Au nom de Jésus, mon Père.

Amen ».

 

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« La foi, c'est la faiblesse qui s'avoue et saisit la promesse de Dieu en réclamant son accomplissement. Elle consiste à nous remettre tranquillement entre les mains de Dieu pour qu'il fasse lui-même son œuvre. »

- Andrew Murray

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