
6. Le sang de la croix
Chap: 5 - Le sang de l'Agneau - L’Écriture citée ci-dessus nous invite à considérer ce sujet sous un autre angle. Le nouveau nom donné au sang est ici « le sang de l’Agneau ».
« Et l'un des vieillards prit la parole et me dit : Ceux qui sont revêtus de robes blanches, qui sont-ils, et d'où sont-ils venus ? Je lui dis : Mon seigneur, tu le sais. Et il me dit : Ce sont ceux qui viennent de la grande tribulation ; ils ont lavé leurs robes, et ils les ont blanchies dans le sang de l'Agneau. C'est pour cela qu'ils sont devant le trône de Dieu, et le servent jour et nuit dans son temple.
Celui qui est assis sur le trône dressera sa tente sur eux ; ils n'auront plus faim, ils n'auront plus soif, et le soleil ne les frappera point, ni aucune chaleur. Car l'Agneau qui est au milieu du trône les paîtra et les conduira aux sources des eaux de la vie, et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux » (Apocalypse 7 v. 13 à 17).
Dans nos méditations sur le précieux sang du Christ, nous avons déjà examiné la question de savoir ce qui confère une telle valeur à ce sang. L’Écriture nous a donné une réponse à plus d’un titre. C’était à cause de sa divinité éternelle, de sa vraie humanité, de son amour infini, de son obéissance parfaite. Dans tous ces éléments, nous avons trouvé une raison pour laquelle son sang a exercé un pouvoir incommensurable auprès de Dieu et des hommes.
Nous devons apprendre quelles sont les caractéristiques et les résultats particuliers du sang, qui ne peuvent être révélés que par l’expression « le sang de l’Agneau ». Lorsque notre Seigneur Jésus est appelé l’Agneau de Dieu, il y a deux idées principales qui sont liées à ce nom. La première est qu’il est l’Agneau de Dieu parce qu’il a été immolé en sacrifice pour le péché. La seconde est qu’il était semblable à un Agneau, doux et patient.
La première met l’accent sur le travail que lui, en tant qu’Agneau, devait accomplir ; le second met l’accent sur la douceur qui l’a caractérisé en tant qu’Agneau. Le premier de ces points de vue est le plus général.
Nous avons souvent eu l’occasion de parler de la valeur du sang de ce point de vue, comme par exemple dans le chapitre « l’autel et le sang ». La seconde a trop souvent été perdue de vue. En cette occasion, fixons spécifiquement notre attention sur lui, afin d’obtenir notre part de la riche bénédiction qu’il contient pour nous.
Prenant comme point de vue la nature intérieure qui a inspiré notre Seigneur en tant qu’Agneau de Dieu, nous verrons que c’est précisément cela qui rend le sang si précieux, c’est le sang du doux Agneau de Dieu.
Nous verrons ce que signifie le fait, qu’au ciel, on loue le sang comme le sang de l’Agneau.
- Cela confère au sang sa valeur.
- Cela révèle la véritable nature de la rédemption.
- Cela nous assure un salut parfait.
1. Le sang de l’Agneau : ce qui confère au sang sa valeur.
Lorsque Jésus était sur terre, il a dit : « Venez à Moi... Apprenez de moi, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos de vos âmes » (Matthieu 11 v. 29).
Il n’a pas mentionné la douceur comme l’une des nombreuses vertus que ses disciples devaient apprendre de lui, mais comme celle qui était sa principale caractéristique, celle qu’ils devaient apprendre s’ils voulaient trouver le repos de leur âme. Celui qui prend la peine de bien comprendre cela, aura une vision de la véritable intériorité de l’œuvre par laquelle notre rédemption a été obtenue.
Le Seigneur est venu nous délivrer du péché. En quoi consiste vraiment le péché ? À l’exaltation de soi, à l’orgueil. C’est le péché des anges qui sont tombés. Ils avaient été créés pour trouver leur lumière en Dieu seul.
Ils ont commencé à se considérer eux-mêmes et à considérer les merveilleux dons que Dieu leur avait accordés avec orgueil. Ils ont commencé à considérer que leur dépendance à l’égard de Dieu et leur assujettissement à lui étaient une humiliation, la réduction de leur liberté et de leur jouissance. Ils se sont alors élevés contre Dieu, recherchant leur propre gloire au lieu de celle de Dieu. À ce moment-là, ils sont tombés dans l’abîme de la destruction.
L’orgueil, la recherche de soi-même, les a transformés en démons, les a fait passer du ciel à l’enfer, a transformé la lumière et la bénédiction du ciel en ténèbres et en flammes de l’enfer. Lorsque Dieu a créé un monde nouveau, avec l’homme créé pour lui afin de réparer la destruction causée par la chute des anges, Satan est venu pour entraîner l’homme dans la même opposition à Dieu.
La tentation que le serpent a adressée à la femme visait simplement à détourner l’homme de la soumission à Dieu. En même temps que les paroles que Satan murmurait à l’oreille d’Eve, il insufflait dans son âme le poison mortel de l’orgueil. Et comme l’homme l’a écouté, l’exaltation de soi est devenue pour lui aussi la source de tout le péché et de toute la douleur. Sa vie a alors été faite d’amour-propre, de volonté-propre et de satisfaction-propre : le moi est l’idole que sert le mensonge.
Le moi est un monstre à mille têtes, qui, en tant que recherche de soi, satisfaction de soi, confiance en soi, estime de soi, est devenu la mère féconde de tous les péchés et de toutes les misères que l’on peut trouver dans le monde.
L’autorité de Satan s’exerce sur ce « moi-là », le feu de l’enfer brûle tout ce qui appartient au « moi », à l’« orgueil » ; et l’âme se consume d’une soif qui ne peut cesser.
Pour que le Seigneur Jésus devienne notre véritable Sauveur, il fallait absolument qu’il nous délivre de nous-mêmes. Il doit nous faire mourir au « moi », au « je », à la vie personnelle, et nous amener à nouveau à vivre pour Dieu, afin que nous puissions « ne plus vivre pour nous-mêmes » (Romains 14 v. 7).
2 Corinthiens 5 v. 14 et 15 nous dit : « Car l’amour de Christ nous presse, parce que nous estimons que, si un seul est mort pour tous, tous donc sont morts ; et qu’il est mort pour tous, afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui est mort et ressuscité pour eux ».
C’est le seul moyen pour l’homme de devenir vraiment heureux. Et il n’y a pas d’autre moyen de préparer ce chemin pour nous, si ce n’est que le Seigneur Jésus nous ouvre la voie, obtient une nouvelle vie pour nous et nous la transmet.
De cette vie, le renoncement à soi et l’humiliation de soi devraient être la caractéristique principale et la bénédiction intérieure. De cette manière, Dieu peut reprendre sa place légitime et devenir notre « tout » dans cette nouvelle vie.
C’est la raison pour laquelle le Seigneur Jésus a dû venir dans le monde en tant qu’Agneau de Dieu. Il devait ramener sur terre la douceur et l’humilité de cœur, dans lesquelles se manifeste la véritable soumission à Dieu. Cela ne se trouvait plus sur la terre.
Il l’a apportée du ciel. Au ciel, il s’est humilié en tant que Fils devant le Père, afin d’être envoyé comme serviteur dans le monde. Il s’est humilié pour devenir homme. En tant qu’homme, il s’est humilié jusqu’à la mort sur la croix. En tant qu’« Agneau de Dieu », il s’est livré et dépouillé lui-même avec une douceur céleste qui dépasse toutes nos pensées pour devenir le serviteur de Dieu et de l’homme ; afin de plaire à Dieu et à l’homme.
C’est cette qualité intérieure qui l’a inspiré et qui a constitué la véritable nature de ses souffrances, qui a fait de lui un vainqueur complet du péché.
C’est en tant qu’« Agneau de Dieu » qu’il a enlevé le péché du monde. C’est ce qui confère une telle valeur à son sang. Il a infligé une blessure mortelle au péché, remportant la victoire en sa propre personne. Il s’est soumis à la volonté de Dieu. Et tout au long de sa vie, sous les tentations les plus sévères, il s’est sacrifié pour la gloire de Dieu avec une humilité, une patience et une douceur qui ont fait les délices du Père et de tous les saints anges.
Il a fait tout cela en tant qu’ « Agneau de Dieu ». Il a couronné tout cela en versant son sang en tant qu’ « Agneau de Dieu », pour la réconciliation des péchés et la purification de nos âmes. C’est pourquoi, dans le ciel, on loue son sang, le sang de « l’Agneau de Dieu ».
C’est pourquoi le Père l’a placé « au milieu du trône » comme « l’Agneau qui a été immolé ». C’est pourquoi les croyants, dans un tendre étonnement et un grand amour, se glorifiant du « sang de l’Agneau », louent sa douceur et son humilité comme leur plus grande joie et leur seul désir. En tant que « sang de l’Agneau », il possède la vertu et la puissance d’une rédemption complète.
2. Le sang de l’Agneau : il révèle la nature réelle de la rédemption.
Le Seigneur Jésus est venu faire, en sa personne, ce que nous ne pouvions pas faire. Il est venu aussi pour nous rendre participants, nous qui ne le possédions pas, du trésor qu’il nous a donné. Son humilité est le don qu’il a apporté du ciel.
Son humilité est ce qu’il veut nous accorder. Et comme le sang était la manifestation et le résultat de la douceur divine en lui, cette même douceur est aussi en nous la manifestation et le résultat de notre contact ou de notre relation avec le sang.
Notre communion dans son sang, qu’est-ce que c’est sinon la communion dans sa mort ? Et sa mort n’était que le point culminant de son humiliation et de son sacrifice. C’était la preuve qu’il n’y avait pas d’autre moyen d’atteindre la plénitude de la vie de Dieu – la vie de résurrection – si ce n’est par la mort.
Ainsi, le sang – en tant que communion dans sa mort et en tant que participation à la puissance intérieure de sa mort – nous appelle à nous livrer à la mort par son humiliation et son sacrifice, comme seul moyen d’accéder à la vie de Dieu.
Un chrétien qui pense se fier au sang cède souvent à l’orgueil, à la volonté personnelle et à l’exaltation de soi. Mais s’il savait vraiment que « le sang de l’Agneau » est à l’œuvre en lui à chaque instant, dans une puissance vivante, alors il reconnaîtrait dans ce fait un appel résolu, associé à un apport de puissance, qui lui permettrait de manifester sa foi en ce sang avec la douceur du Christ.
C’est un sujet sur lequel l’attention des chrétiens doit être beaucoup plus fixée qu’elle ne l’est généralement. Nous devons apprendre qu’il n’y a pas de chemin vers le ciel sauf par l’humilité, en mourant entièrement à notre orgueil, et en vivant entièrement dans l’humilité de Jésus.
L’orgueil vient de l’enfer : c’est le poison de Satan dans notre sang. L’orgueil doit mourir, sinon rien du paradis ne peut vivre en vous. C’est sous la bannière de cette vérité que vous devez vous abandonner à l’Esprit de l’Agneau doux et humble, à « l’Agneau de Dieu », le vainqueur de tout orgueil.
Chaque exercice de foi en « l’Agneau de Dieu », chaque action de grâce pour l’amour et la bénédiction qu’il vous apporte, doit vous encourager puissamment à désirer suprêmement connaître et manifester l’humilité de « l’Agneau de Dieu ».
Toute votre adoration de Dieu, à partir d’un cœur purifié et imprégné par le sang, devrait vous renforcer dans la certitude bénie que là où se trouve « le sang de l’Agneau », Christ s’y trouve lui-même dans sa douceur, pour sanctifier le cœur comme un temple de Dieu.
Nous devons, non seulement reconnaître que cet esprit de douceur, qui a une grande valeur aux yeux de Dieu, doit être l’objet de nos désirs et de nos efforts ; mais nous devons croire qu’il nous est réellement possible d’en obtenir une part.
Jésus-Christ est le second Adam, qui restaure réellement ce que le premier Adam a perdu. Notre orgueil et notre recherche de soi, tout ce que nous faisons ou produisons, toute la tristesse qui découle de notre volonté et de notre amour-propre, ne sont que la continuation de ce premier détournement de Dieu, lorsque Adam est tombé sous l’autorité de Satan.
Il ne peut être question de rédemption ou d’approche de Dieu sans un retour complet à une vie de dépendance, d’humilité et de soumission à Dieu. Le seul moyen de se racheter de la condition d’orgueil est la mort, la mort à la vie de son « moi », l’abandon du corps à la mort, pour faire place à la vie nouvelle.
Il n’y a rien dans l’univers entier qui puisse rendre cette mort possible pour nous, et réaliser une nouvelle vie en nous, si ce n’est l’humilité céleste que « l’Agneau de Dieu » a apportée du ciel, et qu’il nous a transférée par sa mort.
Ce qu’il était lorsqu’il est mort, il l’était aussi lorsqu’il est ressuscité d’entre les morts en nous par son esprit. En tant qu’ « Agneau de Dieu », il est le second Adam, notre chef, et il vit pour nous donner son Esprit. Oui, par son Esprit, l’Agneau de Dieu accordera certainement cette douceur et la mettra en œuvre dans le cœur de quiconque abandonne sa vie entière à la puissance du sang. Nous avons déjà vu que l’effusion du sang a été suivie par l’effusion de l’Esprit, et que l’Esprit et le sang rendent témoignage ensemble.
Là où le sang arrive, là est aussi l’Esprit. Jean a vu l’Agneau au milieu du trône, debout comme immolé : « ayant sept yeux, qui sont les sept esprits de Dieu envoyés sur toute la terre ».
« Et je vis, au milieu du trône et des quatre êtres vivants et au milieu des vieillards, un Agneau qui était là comme immolé. Il avait sept cornes et sept yeux, qui sont les sept esprits de Dieu envoyés par toute la terre » (Apocalypse 5 v. 6).
L’Esprit travaille comme l’Esprit de l’Agneau. Il agit avec une puissance cachée mais divine, insufflant dans le cœur des siens ce qui fait la gloire divine de l’Agneau : sa douceur. Désirez-vous comprendre comment ces effets du sang et de l’Esprit peuvent être expérimentés ? Vous vous rendez compte que vous n’en savez pas grand-chose ? Vous craignez que cela ne soit jamais possible pour vous ?
Vous pouvez apprendre comment il est possible, si vous êtes croyant, que l’Esprit soit en vous comme une semence de Dieu. Cette semence semble petite et morte : sa puissance de vie est cachée et n’est pas encore active. Commencez à considérer, à apprécier et à estimer cette semence de la nature divine. Restez calme et serein, afin de croire tranquillement que l’Esprit est en vous.
Croyez que la douceur de l’Agneau est aussi en vous comme une semence, une puissance cachée de l’Esprit. Commencez dans cette foi à prier Dieu de vous fortifier par son Esprit dans l’homme intérieur.
Prenez n’importe quelle heure de la journée, et faites monter une prière (même si ce n’est que pour un instant) pour que votre héritage vous soit accordé, la douceur de l’Agneau. Cultivez la vertu d’accueillir tout ce qui vous appelle ou vous aide à l’humilité.
Vous pouvez compter sur le fait que la semence jusqu’ici cachée, l’Esprit de Jésus, s’ouvrira et jaillira en vous. Et vous ferez l’expérience que le sang de l’Agneau vous a mis en contact avec une humilité qui est puissante et bénie au-delà de toute pensée.
3. Le sang de l’Agneau : il nous assure un salut parfait.
Nous aurions pu penser qu’en appelant notre Seigneur « l’Agneau », ce nom n’aurait été utilisé qu’en rapport avec son humiliation dans sa vie terrestre. Pourtant, dans les Écritures, il est surtout utilisé en référence à sa gloire au ciel.
Jean le vit se tenir, comme un Agneau immolé, au milieu du trône. Les quatre êtres vivants, les vingt-quatre vieillards et les armées des cieux, le louent comme l’Agneau qui nous a rachetés pour Dieu par son sang : « Le salut est à notre Dieu qui est assis sur le trône, et à l’Agneau ».
« Après cela, je regardai, et voici, il y avait une grande foule, que personne ne pouvait compter, de toute nation, de toute tribu, de tout peuple, et de toute langue. Ils se tenaient devant le trône et devant l'Agneau, revêtus de robes blanches, et des palmes dans leurs mains. Et ils criaient d'une voix forte, en disant : Le salut est à notre Dieu qui est assis sur le trône, et à l'Agneau. Et tous les anges se tenaient autour du trône et des vieillards et des quatre êtres vivants ; et ils se prosternèrent sur leurs faces devant le trône, et ils adorèrent Dieu » (Apocalypse 7 v. 9 à 11).
C’est l’Agneau qui exécute le jugement, qui a vaincu Satan et toute sa puissance. L’Agneau est le temple et la lampe ou le flambeau de la Nouvelle Jérusalem. C’est sous le trône de Dieu et de l’Agneau que coule le fleuve d’eau de vie. Au ciel, dans l’éternité, l’Agneau est tout en tous. Il est la gloire et la joie du ciel.
L’éternité répétera le chant de sa louange : « L’Agneau qui a été immolé est digne de recevoir la puissance, la richesse, la sagesse, la force, l’honneur, la gloire et la louange » (Apocalypse 5. v.12).
Et pourquoi tout cela ? « Tu es digne... car tu as été immolé, et tu nous as rachetés pour Dieu par ton sang » (Apocalypse 5 v. 9).
C’est le sang de l’Agneau qui lui confère cette gloire.
C’est par son propre sang qu’il est entré dans le Saint des Saints et qu’il est assis à la droite de la Majesté dans les cieux. C’est son sang qui a accompli cela. C’est donc parce qu’il s’est humilié jusqu’à la mort que Dieu l’a tant élevé.
En tant qu’ « Agneau de Dieu », doux et humble de cœur, il a glorifié Dieu jusqu’à la fin de sa vie. C’est pourquoi il est estimé digne d’être loué pour toujours par le chant de l’univers : « Le salut est à notre Dieu qui est assis sur le trône, et à l’Agneau » (Apocalypse 7 v. 10).
C’est le sang qui a apporté cela. Le sang sera également efficace pour nous. Tous ceux sur qui le précieux sang a été aspergé doivent venir à cet endroit où se trouve l’Agneau, et où se trouve le sang, où tous ceux qui ont été rachetés et purifiés par le sang honoreront et loueront l’Agneau pour toujours.
Tous ceux sur qui le précieux sang a été aspergé, viendront au lieu où l’Agneau les conduira aux sources d’eau vive et parachèvera le salut qu’il a commencé en eux. Alors, ils obtiendront une part au repas des noces de l’Agneau et adoreront pour toujours Dieu et l’Agneau qui est le « temple et la lumière ».
Oui, certes, le sang de l’Agneau est le seul gage, mais un gage certain, d’un salut parfait. Et cela non seulement dans l’éternité, mais déjà ici-bas, dans cette vie. Plus nous méditerons sur la gloire de l’éternité et contemplerons l’indicible bénédiction qu’il nous accorde, plus notre foi sera ancrée dans le fait que le sang qui accomplit des choses si incompréhensibles, est capable d’accomplir ici une puissance céleste et dépassant l’entendement et que cette réalité est nôtre.
Oui, le sang de l’Agneau, qui a été assez puissant pour détruire le péché, pour ouvrir le ciel aux pécheurs et pour porter leur salut à une telle perfection ; ce sang a certainement le pouvoir de purifier nos cœurs, de les imprégner et de les remplir de toute la puissance et de toute la joie que l’Agneau sur le trône va, ici même, déverser sur nous.
Ce sang est puissant pour nous purifier de l’orgueil, pour nous sanctifier par la sainteté de l’Agneau, sa douceur céleste et son humanité. En lui, nous voyons l’humilité couronnée par Dieu et la douceur conquérante exaltée sur le trône. Il est capable de révéler cela dans nos cœurs. Le sang de l’Agneau : le gage d’un salut parfait ! Oh, si nous pouvions, dans un véritable étonnement, et une adoration profonde, laisser nos cœurs s’emplir de cette vérité.
Notre foi doit prendre le temps de se nourrir de la réalité de ce qui nous est révélé, de la réalité de ce qui se passe au ciel aujourd’hui et qui se poursuivra à jamais, de la réalité des activités puissantes qui jaillissent du sang ici-bas à chaque instant. Dans cette foi, nous devons nous présenter devant lui qui nous a purifiés par son sang, et a fait de nous des rois et des prêtres, des sacrificateurs.
C’est lui qui maintiendra en nous une application efficace du sang. De même qu’un vêtement qui doit être teint doit être plongé dans le liquide qui contient la couleur, et doit en être pénétré et imprégné, de même l’âme qui se baigne et se purifie constamment dans le sang de l’Agneau, est entièrement pénétrée et imprégnée des caractéristiques que porte le sang.
La douceur et l’humilité de l’Agneau deviendront l’ornement de cette âme. Lui-même nous fera vivre par le sang, en tant que prêtres et sacrificateurs, une entrée vivante vers Dieu, une communion permanente avec Dieu. C’est lui, qui, en tant que Rois, nous conférera la souveraineté et la victoire par le sang de l’Agneau.
Oui, il fera lui-même de son sang le gage d’un salut parfait. Oh, que nous ne rendions gloire qu’au sang de l’Agneau. Oh, que chaque jour notre cœur chante : « Le sang de Jésus est puissant ! » Oh, que chaque jour notre confiance soit : « Le sang qui est puissant dans le ciel est puissant dans mon cœur. Le sang qui fait des merveilles dans le ciel fait aussi des merveilles dans mon cœur ! »
Le sang de l’Agneau est ma vie, mon chant, ma joie, ma puissance, mon salut parfait. Ce sang est sorti de sa douceur et de son humilité célestes, ce sang me donne aussi la douceur et l’humilité célestes par lesquelles j’entre au ciel.
Le sang de l’Agneau : nous avons appris que c’est parce qu’il est le « sang de l’Agneau » qu’il a une telle valeur et une telle puissance divine. C’est l’Agneau, dans sa douceur et son humilité, qui nous a rachetés. C’est la douceur et l’humilité qui constituent la puissance et la nature profonde de la rédemption.
C’est dans la douceur et l’humilité qu’il a sacrifié sa propre volonté et sa propre vie, qu’il est mort et qu’il a reçu une nouvelle vie de Dieu. Apprenez, je vous prie, que c’est là votre chemin vers la bénédiction éternelle. Que chaque contact avec le sang soit un contact avec l’Agneau, plus particulièrement avec sa douceur. Que votre foi ne touche que l’ourlet de son vêtement et la puissance sortira de lui.
Le « moi » est notre seul péché et notre seul chagrin ; le renoncement total et constant à notre « moi » est notre seule rédemption. La communion avec la mort de l’Agneau de Dieu est notre seule entrée dans la vie qu’il accorde. Si seulement nous savions quel pouvoir doux, céleste, qui change le cœur, il y a dans une humilité comme celle de l’Agneau de Dieu, qui l’a poussé à donner son sang.
Comme cela chasserait le poison de Satan et de l’orgueil de notre nature déchue ; comme cela nous conférerait l’eau de la vie, comme cela nous donnerait l’eau de la vie pour éteindre le feu de nos recherches égoïstes.
Ne préférerions–nous pas tout sacrifier plutôt que de ne pas réussir à le mesurer pleinement ? Comme nous devrions louer le sang de l’Agneau comme la révélation, la transmission et la gloire éternelle de l’humilité ?
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