
Le Message à Laodicée.2
Laodicée signifie « les droits du peuple » et décrit avec justesse la septième et dernière période de l’histoire de la chrétienté. C’est un moment où les masses populaires se lèvent et font valoir leurs droits et leur puissance comme jamais auparavant.
Les vêtements blancs. Les « vêtements blancs » présentent la justice pratique des croyants en Christ. Apocalypse 19 v. 8 nous dit que la femme de l’Agneau, la véritable Église, sera vêtue de fin lin, éclatant et pur : « car le fin lin, ce sont les justices des saints ». Quand une personne est en possession de la justice divine par la foi en Christ, le fruit de la foi au Sauveur, par la puissance de l’Esprit qui l’habite, sera manifeste dans sa vie. On verra dans sa vie la sainteté et les traits moraux de Christ. Cette personne sera vue vêtue devant les hommes de vêtements blancs, que l’Esprit de Dieu produit dans le croyant suite à la possession de la justice divine.
La justice divine et la justice pratique de la vie vont de pair. Sans justice divine en Christ, il ne peut pas y avoir de justice spirituelle pratique, ni d’œuvres saintes de vêtements blancs. Et si l’on a l’or de la justice divine par la foi intérieure en Christ, on devrait voir extérieurement qu’on est revêtu du vêtement blanc de la justice pratique de la vie.
Les deux sont obtenus de Christ seul. Le croyant est non seulement en Christ, quant à sa position devant Dieu, mais Christ est dans le croyant, et doit être manifeste dans sa vie : « De sorte que le Christ habite, par la foi, dans vos cœurs, et que vous soyez enracinés et fondés dans l’amour » (Éphésiens 3 v. 17 et 18).
Bien qu’elle se croyait riche et croyait n’avoir besoin de rien, Laodicée n’avait pas ce vêtement blanc, qui seul pouvait couvrir la honte de sa nudité. Ceux de Laodicée se vêtaient avec des œuvres, cherchant comme Adam et Ève à couvrir leur nudité avec des ceintures de feuilles de figuier de leur propre fabrication.
Mais le Seigneur les voyait nus et il cherche à éveiller leur conscience là-dessus pour qu’ils puissent recevoir de lui le vêtement blanc dont ils avaient besoin. Quelle parole pour la chrétienté aujourd’hui tellement occupée par un évangile social, d’œuvres pour l’amélioration de l’homme dans la chair, et rejetant l’Évangile du salut par le sang de Christ et la régénération par l’Esprit de Dieu. De telles personnes, Dieu les voit dans la honte de la nudité de l’homme pécheur, sans vêtement en sa sainte présence, tout comme c’était le cas avec nos premiers parents après la chute en Éden.
Mais les yeux de l’église de Laodicée, et de l’homme religieux aujourd’hui, sont aveuglés par l’infatuation et ne peuvent discerner leur nudité et leur besoin de vêtement divin.
Le collyre.
Alors le Seigneur parle du troisième besoin, d’avoir leurs yeux oints d’un collyre afin qu’ils voient. C’est le discernement spirituel qui vient de « l’onction de la part du Saint », « l’onction que vous avez reçue de lui » (1 Jean 2 v. 20 et 27). C’est l’onction de l’Esprit-Saint qui seul peut ôter l’aveuglement de la nature et donner une vraie vue spirituelle.
La vision de l’Esprit de Dieu est nécessaire, tout d’abord, quant à sa propre condition naturelle, puis quant à Dieu et sa vérité. En cette période de Laodicée, on se vante des capacités de l’esprit humain et de sa compétence à juger les choses, mais la nécessité d’être né de nouveau par l’Esprit de Dieu et d’avoir la vision spirituelle de l’Esprit est ignorée.
Il y a donc l’aveuglement de la nature au milieu de toutes les prétentions religieuses. Le Seigneur donne cette onction de l’Esprit à ceux qui viennent à lui dans la foi véritable comme des pécheurs dans le besoin, pauvres, aveugles et nus.
Laodicée aujourd’hui.
Nous croyons que la description suivante d’un mouvement actuel dans la chrétienté, donne une image vivante de l’activité religieuse de cette période de Laodicée, et nous montre vers où elle se dirige. « Le mouvement pour une église mondiale, favorisé par le Conseil National des Églises et le Conseil Mondial des Églises.
Ils désirent :
- reformuler les anciennes vérités de la Bible, les traditions de l’Église, le libéralisme moderne et la néo-orthodoxie, dans un nouveau langage œcuménique.
- réexposer le tout dans une nouvelle apologétique éclectique, philosophique et théologique pour la grande église à venir,
- repenser la foi chrétienne jusqu’à ce que nous ayons tous une seule pensée en Christ, la pensée œcuménique.
Le double discours œcuménique d’aujourd’hui est beaucoup plus perfide que le double discours du moderniste. Il est conçu dans le but de livrer finalement le protestantisme dans les griffes d’une nouvelle hiérarchie romaine et construire une Église qui n’est pas l’Église du Nouveau Testament » (John I. Paton).
Un autre a bien écrit : « L’abandon de « la bienheureuse espérance » (l’enlèvement de l’Église (Assemblée) avant la tribulation) aide à préparer la voie pour le rêve œcuménique d’un monde et d’une église, en d’autres termes « Babylone la Grande » (PW).
Voilà le développement de la Laodicée d’aujourd’hui qui finira dans la grande Babylone d’Apocalypse 17.
Remarque : Depuis que ces articles sur Laodicée ont été écrits et publiés premièrement en 1959, beaucoup de choses sont intervenues dans la chrétienté pour développer l’apostasie de la vraie foi chrétienne et un grand mouvement œcuménique. Ces efforts qui avancent rapidement pour une Église mondiale unie ont pris une forme bien définie. Les rouages ecclésiastiques ont été mis en place et la formation de « Babylone la grande » d’Apocalypse 17 et 18 se poursuit sous nos yeux aujourd’hui (1971).
Le Seigneur s’occupant des siens.
« Moi, je reprends et je châtie tous ceux que j’aime ; aie donc du zèle et repens-toi » (3 v. 19). Jusqu’alors, le Seigneur adressait son message à l’ange de l’assemblée à Laodicée. Maintenant, il annonce un principe général de ses relations gouvernementales avec son peuple, à savoir qu’il reprend et châtie ceux qu’il aime, et qu’il invite les croyants individuels qui se trouveraient dans cette assemblée corrompue, à être zélés et à se repentir.
L’assemblée, comme un tout, n’est pas appelée à se repentir ici ; il est sur le point de la vomir de sa bouche comme une chose nauséabonde. Mais la grâce est toujours disponible pour les individus, en particulier pour ses rachetés, envers lesquels il reste toujours fidèle, aussi loin qu’ils aient pu tomber dans la froideur ou la négligence de la profession religieuse qui les entoure.
Il cherche toujours à éveiller les consciences de ceux-là qu’il aime, par une discipline en châtiment et en répréhension, afin de faire comprendre dans leur âme combien ils l’ont affligé, afin de les délivrer à la fois de leur tiédeur et du mal auquel ils sont associés.
L’Ancien et le Nouveau Testament déclarent que « celui que le Seigneur aime, il le discipline » ou « corrige », et que nous ne devons pas mépriser sa correction ou perdre courage quand nous sommes repris par lui (Proverbes 3 v. 11 et 12 ; Hébreux 12 v. 5 et 6).
Il n’afflige jamais volontiers, mais si ses saints continuent de rester insensibles aux supplications et aux appels de son cœur aimant, il ne peut pas leur permettre de continuer sans être repris et sans correction. Ainsi le Seigneur met en garde ici les vrais croyants quant à la verge de la discipline et quant à la nécessité d’être zélé et de se repentir, sinon sa main tombera sur eux en correction et en répréhension.
Le but de Dieu en corrigeant ses enfants est « que nous participions à sa sainteté » (Hébreux 12 v. 10), et que, par des circonstances éprouvantes et difficiles et des situations désagréables de ses voies en correction envers nous, nous soyons délivrés de notre propre volonté et devenions soumis à la volonté bonne, agréable et parfaite de Dieu (Romains 12 v. 2). La correction n’est pas une punition ou une réprimande ; c’est réellement la formation des enfants, leur instruction et leur discipline, ce dont chaque enfant de Dieu doit faire l’expérience de la part d’un Père qui nous traite comme des fils (Hébreux 12 v. 7).
En cette période laodicéenne actuelle, on voit que ce châtiment (ou correction), et cette répréhension par le Seigneur de ceux qui sont vraiment ses rachetés sont d’une grande importance. C’est sa façon, dans son amour fidèle vis-à-vis des siens, de les délivrer des mauvais traits du laodicéanisme qui les environne de partout.
Beaucoup de difficultés, d’épreuves et de détresses sont permises sur le peuple du Seigneur dans ces derniers jours de l’Assemblée. Toutes ces choses font partie de la discipline du Seigneur à notre égard dans la mesure où il cherche à nous amener à en finir avec notre propre volonté et notre confiance dans la chair, que ce soit la nôtre ou celle des autres, afin que nous puissions trouver le repos dans la volonté de Dieu et la satisfaction du cœur en Christ, le « témoin fidèle et véritable, le commencement de la création de Dieu ».
Dans ses voies gouvernementales envers les siens, il voudrait produire repentance et zèle pour lui-même dans les cœurs. Remarquons l’absence de toute note d’approbation du Seigneur dans son message à Laodicée. Contrairement à toutes les autres assemblées, où il y avait quelque chose que le Seigneur pouvait louer, il n’y avait rien dans cette assemblée qui lui soit agréable et dont Il aurait pu faire l’éloge.
Son état était si mauvais que lui était dehors, faisant appel aux individus pour qu’ils entendent sa voix et lui ouvrent la porte. Cette action indique un désaveu moral du corps professant chrétien de la période de Laodicée.
L’appel aux individus.
« Voici, je me tiens à la porte et je frappe : si quelqu’un entend ma voix et qu’il ouvre la porte, j’entrerai chez lui et je souperai avec lui, et lui avec moi » (3 v. 20). Ces mots indiquent que le Seigneur a pris place en dehors de l’église de Laodicée, ce qui est bien solennel. Son état moral misérable le forçait à prendre cette position. D’autre part, il est également vrai que la porte de Laodicée est fermée pour Christ ; il est exclu et laissé dehors.
La citation suivante de E. Dennett est très utile sur le verset devant nous : « Si, toutefois, le Seigneur se tient expressément en dehors de Laodicée, il n’a abandonné aucun des siens qui sont encore dedans, manquant à discerner que le Seigneur est parti. C’est pourquoi il dit : « Voici, je me tiens à la porte, et je frappe ». Plein de douceur et de grâce, il attend tous ceux qui peuvent avoir été entrainés par les séductions autour d’eux, bercés par l’atmosphère où ils ont vécu, et endormis, et il cherche à les réveiller de leur léthargie par des appels pressants ! »
Il se tient donc à la porte, la porte fermée sur lui, et il frappe, si par hasard quelque saint sincère mais paresseux lui répondrait, comme l’épouse du Cantique des Cantiques (ch. 3 et 5). S’il y avait encore quelqu’un qui entendrait sa voix et ouvrirait la porte, il dit : « j’entrerai chez lui, et je souperai avec lui, et lui avec moi ».
Il faut remarquer l’ordre de la réponse éventuelle. On commence par entendre sa voix, puis on ouvre la porte. L’épouse, dans son cas, a entendu sa voix, mais elle a manqué d’énergie pour ouvrir la porte avant qu’il ne soit trop tard. Il ne suffit donc pas d’entendre sa voix ; de nombreux croyants, hélas, qui se trouvent dans de mauvaises associations, entendent sa voix, mais restent là où ils sont ; il pouvait en être ainsi avec les saints à Laodicée, à moins que dans sa miséricorde, le Seigneur se saisisse d’eux, comme les anges le firent pour Lot à Sodome, et les oblige à ouvrir la porte.
La porte étant ouverte, « si quelqu’un…ouvre la porte », combien est riche la bénédiction réalisée. D’abord, « je viendrai chez lui », non pas dans Laodicée ; son sort est scellé ; mais chez lui, chez celui, qui, par grâce, a ouvert la porte. Et entrant, il manifestera toute sa grâce : « Je souperai avec lui » ; c’est à dire, je descendrai à l’endroit où il est.
Quelle merveilleuse condescendance. Mais s’il commence par vouloir souper avec celui qui a ouvert la porte, c’est qu’il peut le mener à la bénédiction plus élevée de souper avec lui, c’est-à-dire d’avoir communion avec lui dans ce qui le concerne, d’avoir communion avec lui-même, ce qui est le privilège le plus excellent, bien que destiné à tous les saints, et ce qui est la jouissance la plus heureuse que quelqu’un peut posséder dans le temps ou dans l’éternité ; car c’est la réalisation de notre association et notre communion parfaites avec Christ ! »
C’est là la position actuelle du Seigneur aujourd’hui. Il se tient à la porte et continue de frapper, faisant appel au cœur de chacun pour que l’on le laisse entrer. C’est ce qu’il continuera à faire jusqu’à ce qu’il vienne pour son épouse, la véritable Assemblée des rachetés. Alors la profession de Laodicée sera totalement rejetée et vomie de sa bouche.
Le souper individuel avec le Seigneur introduira certainement la personne dans la communion avec ce qui est dans le cœur du Seigneur à l’égard de l’Assemblée qu’il a aimée et pour laquelle il s’est livré. Alors cette personne ne restera pas seule quant à la sphère de ses pensées et de ses affections, mais son cœur s’élargira à toute l’étendue des intérêts et des affections de Christ.
Le Seigneur voudrait nous introduire individuellement dans le bien de ce qui appartient aux saints, collectivement et comme corps, comme la maison et la famille de Dieu, comme le corps de Christ, comme son temple.
La fidélité individuelle et la jouissance du privilège individuel de souper avec Christ, ne peuvent jamais conduire à l’isolement ou à l’indépendance des autres croyants. Cela doit conduire à une appréciation accrue des autres croyants et de tous les liens de communion qu’on peut avoir avec des frères, en conformité avec la vérité de l’Assemblée de Dieu et avec la sainteté de notre Seigneur.
La promesse au vainqueur.
« Celui qui vaincra, je lui donnerai de s’asseoir avec moi sur mon trône, comme moi aussi j’ai vaincu et je me suis assis avec mon Père sur son trône » (3 v. 21). Comme dans chaque message aux six assemblées précédentes, ici aussi à Laodicée, on voit le Seigneur cherchant des vainqueurs et leur donnant une promesse encourageante.
Ceux qui écoutent sa voix dans la correction et la répréhension et qui se repentent, ceux qui entendent le Seigneur frapper, et qui lui ouvrent la porte et soupent avec lui, ceux-là deviendront les vainqueurs dans la puissance de l’Esprit de Dieu. Ceux-là vaincront l’état laodicéen de tiédeur et d’indifférence vis-à-vis de Christ, et toutes les caractéristiques que nous avons examinées. Le vainqueur jugera l’état de Laodicée et s’en séparera moralement.
La promesse au vainqueur à Laodicée est celle de l’association avec Christ sur son trône, dans la manifestation publique de sa gloire dans le règne du royaume. Ce n’est pas une promesse aussi élevée et grande que celle donnée au vainqueur de Philadelphie ou Pergame, mais c’est une récompense encourageante pour surmonter ce que le Seigneur condamnait et qui lui était si repoussant.
Le Seigneur lui-même est placé devant nous dans cette promesse comme le grand vainqueur. Il a vaincu le monde juif de la profession, de la propre justice, de la fausseté et de l’inimitié des scribes et des pharisiens religieux. Ayant surmonté toute opposition et le monde de Satan, il lui a été accordé la récompense bénie de s’asseoir avec son Père sur son trône. De même, celui qui triomphe maintenant pour le Seigneur aura le privilège de s’asseoir avec lui sur son trône quand il régnera sur la terre comme Roi des rois et Seigneur des seigneurs.
L’appel à écouter.
« Que celui qui a des oreilles écoute ce que l’Esprit dit aux assemblées » (3 v. 22). Comme dans les lettres aux trois précédentes assemblées, l’appel à écouter ce que l’Esprit dit aux assemblées termine cette communication du Seigneur à l’assemblée à Laodicée. Comme l’exhortation est d’écouter le message que l’Esprit dit aux assemblées, non pas seulement à l’assemblée particulière de Laodicée à ce moment-là, il est évident que ces messages ont été rapportés et conservés pour le bénéfice de toute l’Assemblée de tous les temps, y compris pour nous aujourd’hui.
Nous ferons donc bien de tenir compte nous-mêmes du message de l’Esprit dans cette lettre, afin d’être des vainqueurs pour le Seigneur dans ce mauvais jour de tiédeur et d’indifférence à son égard.
Sixième et septième paraboles de Matthieu 13.
Nous avons souligné, dans cette série, la similitude entre les sept assemblées d’Asie et les sept paraboles sur le royaume des cieux en Matthieu 13. Comme nous n’avons pas parlé de la comparaison de la sixième parabole de la perle de grand prix avec l’assemblée de Philadelphie, quand nous avons considéré le message à cette assemblée, nous attirons l’attention dessus à ce point de l’étude.
La perle de grand prix, que le marchand trouva et pour laquelle il vendit tout ce qu’il avait et qu’il acheta, est un type de l’Assemblée de Christ dans son unité et sa beauté, aussi dans le coût nécessaire au Seigneur pour l’avoir. Dans la période de Philadelphie, la vérité du seul corps de Christ, l’unicité et l’unité de la véritable Assemblée a été réalisé au plus haut degré. L’église a été vue comme « une perle de grand prix ».
La septième parabole est celle d’une « seine jetée (filet pour ramener les poissons vers le bord) dans la mer et rassemblant des poissons de toute sorte ; et quand elle fut pleine, ils la tirèrent sur le rivage, et s’asseyant, ils mirent ensemble les bons dans des vaisseaux, et jetèrent dehors les mauvais. Il en sera de même à la consommation du siècle : les anges sortiront, et sépareront les méchants du milieu des justes » (Matthieu 13 v. 47 à 49).
La dernière phase de la grande profession du royaume des cieux est semblable, dit le Seigneur, à un filet qui rassemble dans la mer des poissons de toutes sortes, bons et mauvais. Combien cela ressemble à la période de l’église professante de Laodicée, où de grands efforts sont faits pour attirer des gens de « toutes sortes » dans les différentes dénominations ou « filets », indépendamment de leur conversion à Christ ou non.
Dans la parabole, les bons poissons sont rassemblés dans les vaisseaux et les mauvais sont jetés loin. Tandis que cela sera accompli à la venue du Seigneur pour établir son royaume sur la terre et que les méchants seront ensuite jetés par les anges dans le feu éternel, nous pouvons faire une comparaison avec ce que nous avons à Laodicée. Quand le Seigneur viendra pour ravir et rassembler les siens au ciel, il va vomir les professants non sauvés de sa bouche. Les mauvais seront jetés loin, comme dans la parabole, et plus tard pris par les anges et jetés dans « la fournaise de feu ».
Conclusion.
La lettre à Laodicée nous amène à la fin de la deuxième division du livre de l’Apocalypse, « Les choses qui sont ». Ceci nous amène à la fin de la période de l’Assemblée (Église). La troisième division est décrite comme « Les choses qui doivent arriver après celles-ci » (1 v. 19).
Cette troisième partie du livre commence avec le ch. 4 v. 1, qui commence par les mots : « Après ces choses ». Après la fin de la dispensation de l’Assemblée (Église), et la venue du Seigneur pour sa vraie épouse (tous les rachetés), comme cela est symbolisé par l’appel à Jean de « monter ici » par la porte ouverte dans le ciel (ch. 4 v. 1), les jugements depuis le trône de Dieu tomberont sur cette terre selon ce que présentent les chapitres 6 à 19.
Ce sont « les choses qui doivent arriver après celles-ci », après la fin de la période de la grâce, l’époque de l’Assemblée. Il n’est plus rien dit de l’assemblée sur la terre après Apocalypse 3. Les saints rachetés sont vus dans le ciel aux ch. 4 et 5, et les noces de l’Agneau avec son épouse, l’Église, ont lieu dans le ciel au ch. 19 (v. 7 à 9).
Une femme qui représente un grand système religieux est vue sur la terre en Apocalypse 17. Elle est appelée « Babylone la grande, la mère des prostituées et des abominations de la terre ». C’est l’issue finale de la chrétienté lorsque le Seigneur aura enlevé du milieu d’elle tous les enfants de Dieu dans la maison du Père en haut. Elle finira dans cette corruption terrible de Babylone la grande, qui devient « la demeure de démons, et le repaire de tout esprit immonde, et le repaire de tout oiseau immonde et exécrable » (Apocalypse 18 v. 2). Le jugement de Dieu sur elle nous est donné en Apocalypse 17 v. 16 jusqu’à 18 v. 24.
Puissent les lecteurs et l’auteur être trouvés dans la bonne position de la parole à Philadelphie : « Je viens bientôt ; tiens ferme ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne » (Apocalypse 3 v. 11).
Source : " Les lettres aux sept Assemblées ", Raymond K. Campbell.
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