Édification ChrétienneÉditions BIBLE et FOI
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Des brebis affamées.
« Il me fait reposer dans de verts pâturages ... » (Psaume 23 v. 2).
Dans un songe, je voyais des brebis qui étaient très maigres et qui se trouvaient dans un enclos, où il n'y avait pas d'herbe. Et le Seigneur me disait : « Je veux emmener ces brebis dans de verts pâturages, mais elles n'entendent pas ma voix. Cela vient de ce qu'elles se sont trop habituées à la voix des hommes. Mais ces hommes ne sont pas aptes à emmener mes brebis dans de verts pâturages, et d'ailleurs, aucun homme n'est apte à le faire. Pour emmener mes brebis dans de verts pâturages, il faut être un avec moi, comme je suis un avec mon Père. Mais beaucoup de bergers s'appuient sur eux-mêmes au lieu de s'appuyer sur moi, qui suis le bon berger. Il n'y a que moi qui sois en mesure de conduire mes brebis, l'homme livré à lui-même en est incapable ».
Ce que je ressentais, c'est que le problème de ces brebis ne venait pas de la bergerie. Mais des brebis elle-même, parce qu'elles ne suivaient plus le bon berger (Jean 10 v. 27 à 30) : « Mes brebis entendent ma voix ; je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle ; et elles ne périront jamais, et personne ne les ravira de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous ; et personne ne peut les ravir de la main de mon Père. Moi et le Père nous sommes un ».
Elles n'étaient pas affamées, ou plutôt, elles étaient résignées, elles ne voyaient pas la nécessité de chercher le Seigneur, elles préféraient suivre des hommes, car c'est plus facile de suivre ce qu'on voit. 2 Corinthiens 5 v. 7 : « car nous marchons par la foi et non par la vue ». Et si elles étaient résignées à écouter l'homme, c'était parce qu'elles étaient devenues tièdes. Apocalypse 3 v. 16 : « Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n’es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche ».
Mais le point sur lequel le Seigneur voulait mettre l'accent, c'est que les brebis ne cherchaient pas le bon berger. Jean 10 v. 11 : « Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis ». En fait, ce que je comprends, c'est que les brebis ont besoin de se retrouver dans une bergerie, c'est évident, mais leur regard doit être fixé sur le grand berger, et non sur les bergers. Les bergers sont justes établis sur le troupeau pour, justement, apprendre aux brebis de suivre le grand berger. Prenez l'exemple les chiens de berger, ils conduisent les brebis à suivre le berger, pour qu’elles ne s’égarent pas.
Jean (un songe)