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Le divorce est-il biblique ?
- Frédéric
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il y a 1 jour 11 heures - il y a 1 jour 11 heures #1
par Frédéric
Le divorce est-il biblique ? a été créé par Frédéric
Les problèmes de divorces et de remariages, sont de plus en plus nombreux au sein de l’Église de Jésus-Christ.
Ce sont les fondements de la vie chrétienne qui sont ébranlés ou détruits. Dans cette étude, nous présenterons ce que la Bible enseigne dans ce domaine. Notre foi doit s’appuyer sur ce que Dieu nous révèle par le Saint-Esprit dans sa Parole.
Au commencement, Dieu créa l’homme et la femme. Si le Seigneur, dans sa sagesse, a prévu dès le départ une différentiation sexuelle, c’est parce qu’Il avait un plan extraordinaire. Il a voulu que le couple homme-femme représente clairement la relation entre Dieu et Israël, puis entre Christ et son Église, qui est aussi son Épouse. Les relations entre Dieu et Israël, puis entre Christ et son Église, sont fondées sur le principe d’une alliance divine. C’est Dieu qui est l’initiateur de cette alliance, qu’Il propose ensuite à l’humanité.
Dieu a toujours voulu conclure son alliance avec les hommes. Il l’a conclue tout d’abord avec Adam, puis avec Noé, enfin avec Abraham et sa descendance. Nous ne parlerons dans cette étude que de l’alliance conclue entre Dieu et Abraham, car nous sommes toujours, en tant que chrétiens, au bénéfice de cette alliance.
Les infidélités successives d’Israël n’ont jamais fait abandonner au Seigneur sa fidélité à son alliance. Dieu n’a jamais, comme le prétendent à tort certain, « divorcé » d’avec Israël pour épouser l’Église ! Bien au contraire, c’est l’Église qui est entrée dans l’alliance conclue par Dieu avec Abraham, grâce à Israël. La « théologie du remplacement » n’a aucune base biblique, et les partisans de cette théologie ne font qu’étaler leur ignorance des principes fondamentaux de l’alliance divine.
De même, les partisans, pour une raison quelconque, du divorce et du remariage, au sein de l’Église, ne font qu’étaler leur ignorance de la pensée profonde du Seigneur, telle qu’elle est clairement exprimée dans sa Parole. Apparemment, ce qui est clair pour Dieu ne l’est pas pour tous. Mais les traditions des hommes ont, là encore, remplacé et annulé la Parole de Dieu, pour toutes sortes de raisons sentimentales, charnelles ou humaines.
Nous pouvons constater ce principe et ce modèle d’alliance dans le passage suivant : « Maris, aimez vos femmes, comme Christ a aimé l’Église, et s’est livré lui-même pour elle, afin de la sanctifier par la parole, après l’avoir purifiée par le baptême d’eau, afin de faire paraître devant lui cette Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible. C’est ainsi que les maris doivent aimer leurs femmes comme leurs propres corps. Celui qui aime sa femme s’aime lui-même.
Car jamais personne n’a haï sa propre chair ; mais il la nourrit et en prend soin, comme Christ le fait pour l’Église, parce que nous sommes membres de son corps. C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair. Ce mystère est grand ; je dis cela par rapport à Christ et à l’Église. Du reste, que chacun de vous aime sa femme comme lui-même, et que la femme respecte son mari » (Éphésiens 5 v. 25 à 33).
Le parallèle mari-épouse et Christ-Église est frappant. De même que l’Église est le Corps de Christ, l’épouse est le corps de son mari, dont il est la tête, de même que Christ est la tête de l’Église. Elle est « chair de sa chair et os de ses os ». L’épouse devient « une seule chair » avec son mari, qui « s’attache » à elle d’abord par amour, puis par la relation sexuelle, qui concrétise cette relation d’amour. La relation sexuelle représente, sur le plan physique, la relation de Christ avec son Église. Christ « connaît » spirituellement son Église en devenant « un » avec elle, un seul Corps et un seul Esprit.
« Ne savez-vous pas que vos corps sont des membres de Christ ? Prendrai-je donc les membres de Christ, pour en faire les membres d’une prostituée ? Loin de là ! Ne savez-vous pas que celui qui s’attache à la prostituée est un seul corps avec elle ? Car, est-il dit, les deux deviendront une seule chair. Mais celui qui s’attache au Seigneur est avec lui un seul esprit » (1 Corinthiens 6 v. 15 à 17).
La relation de Christ avec son Épouse est donc fondée sur une alliance divine. De même, la relation du mari avec son épouse est aussi fondée sur une alliance divine. Hélas, depuis la chute et la plongée de l’humanité dans le péché, le caractère sacré de cette alliance a été perdu. Avant la venue de Jésus-Christ, l’homme était incapable de revenir au plan initial de Dieu, car le péché rendait la loi divine sans force. Mais aujourd’hui, grâce à l’alliance nouvelle conclue dans le sang de Christ, la puissance de la croix doit nous permettre de vaincre la puissance du péché et de la chair, et de pouvoir vivre la relation mari-épouse comme le veut le Seigneur.
Le taux alarmant de divorces et de remariages au sein de l’Église prouve à quel point le Corps de Christ est contrôlé par la chair de péché, au lieu d’être contrôlé par l’Esprit. Ce n’est qu’en apprenant à marcher pleinement par l’Esprit, que l’Église réapprendra à respecter les termes de l’alliance du mariage.
Toutefois, le Seigneur Jésus a donné, aux Juifs comme aux disciples, un enseignement qui s’applique à tous les hommes de tous les temps, concernant le mariage dans la pensée de Dieu. Il Lui fallait affirmer les grands principes de la volonté de Dieu, avant de donner à ses disciples, plus tard, la possibilité d’obéir à ces principes, par la marche par l’esprit.
Les exigences de Dieu sont absolues. Mais, Il ne peut les imposer à l’humanité que si celle-ci dispose des moyens spirituels adéquats pour obéir à ces exigences absolues.
Et l’humanité ne dispose de ces moyens adéquats que depuis la nouvelle alliance conclue dans le sang de Jésus, par la nouvelle naissance et la marche par l’esprit. Voici ce qu’a enseigné Jésus-Christ dans les Évangiles à propos du couple, du mariage, du divorce et du remariage :
« Vous avez appris qu’il a été dit : Tu ne commettras point d’adultère. Mais moi, je vous dis que quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis un adultère avec elle dans son cœur. Si ton œil droit est pour toi une occasion de chute, arrache-le et jette-le loin de toi ; car il est avantageux pour toi qu’un seul de tes membres périsse, et que ton corps entier ne soit pas jeté dans la géhenne.
Et si ta main droite est pour toi une occasion de chute, coupe-la et jette-la loin de toi ; car il est avantageux pour toi qu’un seul de tes membres périsse, et que ton corps entier n’aille pas dans la géhenne. Il a été dit : Que celui qui répudie sa femme lui donne une lettre de divorce. Mais moi, je vous dis que celui qui répudie sa femme, sauf pour cause d’infidélité, l’expose à devenir adultère, et que celui qui épouse une femme répudiée commet un adultère » (Matthieu 5 v. 27 à 32).
Sous la loi, l’adultère devait être consommé pour être considéré comme tel. Mais « sous la grâce », l’adultère est déjà consommé dans le cœur quand un homme convoite intérieurement une femme. La loi est venue par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ.
La grâce de la Nouvelle Alliance ne signifie pas que nous pouvons demeurer dans le péché. Elle signifie au contraire que Dieu, dans sa grâce surabondante, nous donne à présent les moyens spirituels de satisfaire les exigences les plus absolues de Dieu. C’est là tout l’enseignement de Paul, notamment dans l’épître aux Romains :
« Que dirons-nous donc ? Demeurerions-nous dans le péché, afin que la grâce abonde ? Loin de là ! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore dans le péché ? Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c’est en sa mort que nous avons été baptisés ?
Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie. En effet, si nous sommes devenus une même plante avec lui par la conformité à sa mort, nous le serons aussi par la conformité à sa résurrection, sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché fût détruit, pour que nous ne soyons plus esclaves du péché ; car celui qui est mort est libre du péché » (Romains 6 v. 1 à 7).
Il ne s’agit donc nullement d’une grâce à bon marché qui supporterait indéfiniment notre marche dans le péché, la chair ou le compromis, pourvu que nous nous nous en repentions en permanence, tout en continuant à chuter sans jamais avoir la victoire sur le péché.
Le chrétien de la Nouvelle Alliance est, en Christ, mort au péché, au monde, à la chair et à Satan. Cette libération absolue, qui lui a été acquise à un si grand prix, lui permet, en marchant selon l’esprit nouveau qu’il a reçu, de satisfaire parfaitement la pensée et la volonté de Dieu, notamment en ce qui concerne les exigences de l’alliance du mariage.
Le Seigneur affirme avec vérité au verset 32 ci-dessus : « Mais moi, je vous dis que celui qui répudie sa femme, sauf pour cause d’infidélité, l’expose à devenir adultère, et que celui qui épouse une femme répudiée commet un adultère ».
Il est clair que le Seigneur, dans ce verset, condamne à la fois le divorce (sauf pour cause d’infidélité) et le remariage. L’exception pour cause d’infidélité ne s’applique qu’à la possibilité de divorcer, mais aucunement à celle de se remarier. Il n’est pas possible de faire référence à ce verset pour autoriser le remariage des divorcés, en cas d’infidélité de l’un des conjoints.
Jésus nous a prévenus que chaque iota de la Parole de Dieu compte. Il en est de même pour la place des mots dans le texte sacré. Cette place doit nous permettre de bien comprendre le contexte de chaque verset.
Il est clair que ce même verset n’aurait plus du tout la même signification, s’il était écrit ainsi : « Mais moi, je vous dis que celui qui répudie sa femme, l’expose à devenir adultère, et que celui qui épouse une femme répudiée commet un adultère, sauf pour cause d’infidélité ».
Dans ce dernier cas, l’exception pour cause d’infidélité concernerait à la fois le divorce et le remariage, alors que dans la parole de Jésus, elle ne concerne que le divorce. En d’autres termes, le Seigneur n’envisage qu’une seule raison pour un divorce ou une répudiation, c’est l’infidélité, ou plutôt l’impureté sexuelle de l’un des conjoints. Mais cette séparation n’entraîne jamais l’annulation de l’alliance du mariage, ni la permission de se remarier.
Sinon, cette alliance ne serait plus selon le modèle de l’alliance de Dieu avec son peuple, alliance qui, nous l’avons vu, est perpétuelle, malgré l’infidélité de l’Épouse du Seigneur. Dieu n’a jamais envisagé de se remarier avec une autre Épouse ! Sous l’ancienne alliance, la dureté du cœur du peuple de Dieu obligeait le Seigneur à lui permettre ce qu’Il ne permet plus à son peuple de la Nouvelle Alliance. Toutefois, ce peuple de la Nouvelle Alliance doit savoir de quelle manière respecter la volonté parfaite de Dieu, puisqu’il en a dorénavant les moyens.
Plus loin, toujours dans l’Évangile de Matthieu, le Seigneur est encore plus précis :
« Les pharisiens l’abordèrent, et dirent, pour l’éprouver : Est-il permis à un homme de répudier sa femme pour un motif quelconque ? Il répondit : N’avez-vous pas lu que le créateur, au commencement, fit l’homme et la femme et qu’il dit : C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair ? Ainsi ils ne sont plus deux, mais ils sont une seule chair. Que l’homme donc ne sépare pas ce que Dieu a joint.
Pourquoi donc, lui dirent-ils, Moïse a-t-il prescrit de donner à la femme une lettre de divorce et de la répudier ? Il leur répondit : C’est à cause de la dureté de votre cœur que Moïse vous a permis de répudier vos femmes ; au commencement, il n’en était pas ainsi. Mais je vous dis que celui qui répudie sa femme, sauf pour infidélité, et qui en épouse une autre, commet un adultère. Ses disciples lui dirent : Si telle est la condition de l’homme à l’égard de la femme, il n’est pas avantageux de se marier. Il leur répondit : Tous ne comprennent pas cette parole, mais seulement ceux à qui cela est donné » (Matthieu 19 v. 3 à 11).
Le Seigneur Jésus répète les mêmes principes immuables de la volonté de Dieu : l’alliance du mariage est conclue pour la vie, et ne peut être rompue. La répudiation est permise uniquement pour cause d’impureté sexuelle ou d’adultère, mais non le remariage, puisque l’homme ne peut jamais séparer ce que Dieu a uni.
Pour commettre un adultère, dans la pensée du Seigneur, il faut donc que deux choses soient réunies : il faut qu’il y ait une séparation suivie d’un remariage. La séparation seule n’est pas un adultère, tant qu’il n’y a pas remariage. La séparation n’est permise en aucun cas, sauf pour cause d’impureté sexuelle ou d’adultère. Mais ceux qui sont séparés restent liés par l’alliance inviolable du mariage, et ne peuvent donc se remarier, tant que l’un des conjoints est vivant.
Source : « Le couple selon Dieu » - Par Henri Viaud-Murat
Ce sont les fondements de la vie chrétienne qui sont ébranlés ou détruits. Dans cette étude, nous présenterons ce que la Bible enseigne dans ce domaine. Notre foi doit s’appuyer sur ce que Dieu nous révèle par le Saint-Esprit dans sa Parole.
Au commencement, Dieu créa l’homme et la femme. Si le Seigneur, dans sa sagesse, a prévu dès le départ une différentiation sexuelle, c’est parce qu’Il avait un plan extraordinaire. Il a voulu que le couple homme-femme représente clairement la relation entre Dieu et Israël, puis entre Christ et son Église, qui est aussi son Épouse. Les relations entre Dieu et Israël, puis entre Christ et son Église, sont fondées sur le principe d’une alliance divine. C’est Dieu qui est l’initiateur de cette alliance, qu’Il propose ensuite à l’humanité.
Dieu a toujours voulu conclure son alliance avec les hommes. Il l’a conclue tout d’abord avec Adam, puis avec Noé, enfin avec Abraham et sa descendance. Nous ne parlerons dans cette étude que de l’alliance conclue entre Dieu et Abraham, car nous sommes toujours, en tant que chrétiens, au bénéfice de cette alliance.
Les infidélités successives d’Israël n’ont jamais fait abandonner au Seigneur sa fidélité à son alliance. Dieu n’a jamais, comme le prétendent à tort certain, « divorcé » d’avec Israël pour épouser l’Église ! Bien au contraire, c’est l’Église qui est entrée dans l’alliance conclue par Dieu avec Abraham, grâce à Israël. La « théologie du remplacement » n’a aucune base biblique, et les partisans de cette théologie ne font qu’étaler leur ignorance des principes fondamentaux de l’alliance divine.
De même, les partisans, pour une raison quelconque, du divorce et du remariage, au sein de l’Église, ne font qu’étaler leur ignorance de la pensée profonde du Seigneur, telle qu’elle est clairement exprimée dans sa Parole. Apparemment, ce qui est clair pour Dieu ne l’est pas pour tous. Mais les traditions des hommes ont, là encore, remplacé et annulé la Parole de Dieu, pour toutes sortes de raisons sentimentales, charnelles ou humaines.
Le mariage est une alliance de sang.
Le mariage entre un homme et une femme n’est pas un contrat qui peut être rompu par l’une de ses parties. Il est une alliance, conclue selon le modèle de l’alliance conclue entre Dieu et Abraham, puis entre Christ et son Église. L’alliance de Christ et de son Église n’est que le prolongement, l’extension à toute l’humanité, de l’alliance conclue originellement entre Dieu et Abraham.
Nous pouvons constater ce principe et ce modèle d’alliance dans le passage suivant : « Maris, aimez vos femmes, comme Christ a aimé l’Église, et s’est livré lui-même pour elle, afin de la sanctifier par la parole, après l’avoir purifiée par le baptême d’eau, afin de faire paraître devant lui cette Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible. C’est ainsi que les maris doivent aimer leurs femmes comme leurs propres corps. Celui qui aime sa femme s’aime lui-même.
Car jamais personne n’a haï sa propre chair ; mais il la nourrit et en prend soin, comme Christ le fait pour l’Église, parce que nous sommes membres de son corps. C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair. Ce mystère est grand ; je dis cela par rapport à Christ et à l’Église. Du reste, que chacun de vous aime sa femme comme lui-même, et que la femme respecte son mari » (Éphésiens 5 v. 25 à 33).
Le parallèle mari-épouse et Christ-Église est frappant. De même que l’Église est le Corps de Christ, l’épouse est le corps de son mari, dont il est la tête, de même que Christ est la tête de l’Église. Elle est « chair de sa chair et os de ses os ». L’épouse devient « une seule chair » avec son mari, qui « s’attache » à elle d’abord par amour, puis par la relation sexuelle, qui concrétise cette relation d’amour. La relation sexuelle représente, sur le plan physique, la relation de Christ avec son Église. Christ « connaît » spirituellement son Église en devenant « un » avec elle, un seul Corps et un seul Esprit.
« Ne savez-vous pas que vos corps sont des membres de Christ ? Prendrai-je donc les membres de Christ, pour en faire les membres d’une prostituée ? Loin de là ! Ne savez-vous pas que celui qui s’attache à la prostituée est un seul corps avec elle ? Car, est-il dit, les deux deviendront une seule chair. Mais celui qui s’attache au Seigneur est avec lui un seul esprit » (1 Corinthiens 6 v. 15 à 17).
La relation de Christ avec son Épouse est donc fondée sur une alliance divine. De même, la relation du mari avec son épouse est aussi fondée sur une alliance divine. Hélas, depuis la chute et la plongée de l’humanité dans le péché, le caractère sacré de cette alliance a été perdu. Avant la venue de Jésus-Christ, l’homme était incapable de revenir au plan initial de Dieu, car le péché rendait la loi divine sans force. Mais aujourd’hui, grâce à l’alliance nouvelle conclue dans le sang de Christ, la puissance de la croix doit nous permettre de vaincre la puissance du péché et de la chair, et de pouvoir vivre la relation mari-épouse comme le veut le Seigneur.
Le taux alarmant de divorces et de remariages au sein de l’Église prouve à quel point le Corps de Christ est contrôlé par la chair de péché, au lieu d’être contrôlé par l’Esprit. Ce n’est qu’en apprenant à marcher pleinement par l’Esprit, que l’Église réapprendra à respecter les termes de l’alliance du mariage.
Les principes éternels du mariage.
Dans les Évangiles, Jésus s’adressait le plus souvent aux Juifs, ainsi qu’à ses disciples. Mais ceux-ci, avant la croix et la Pentecôte, restaient incapables de comprendre les choses de l’Esprit, à plus forte raison de marcher par l’Esprit. L’Église n’était pas encore établie, parce que le Saint-Esprit n’avait pas été répandu.
Toutefois, le Seigneur Jésus a donné, aux Juifs comme aux disciples, un enseignement qui s’applique à tous les hommes de tous les temps, concernant le mariage dans la pensée de Dieu. Il Lui fallait affirmer les grands principes de la volonté de Dieu, avant de donner à ses disciples, plus tard, la possibilité d’obéir à ces principes, par la marche par l’esprit.
Les exigences de Dieu sont absolues. Mais, Il ne peut les imposer à l’humanité que si celle-ci dispose des moyens spirituels adéquats pour obéir à ces exigences absolues.
Et l’humanité ne dispose de ces moyens adéquats que depuis la nouvelle alliance conclue dans le sang de Jésus, par la nouvelle naissance et la marche par l’esprit. Voici ce qu’a enseigné Jésus-Christ dans les Évangiles à propos du couple, du mariage, du divorce et du remariage :
« Vous avez appris qu’il a été dit : Tu ne commettras point d’adultère. Mais moi, je vous dis que quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis un adultère avec elle dans son cœur. Si ton œil droit est pour toi une occasion de chute, arrache-le et jette-le loin de toi ; car il est avantageux pour toi qu’un seul de tes membres périsse, et que ton corps entier ne soit pas jeté dans la géhenne.
Et si ta main droite est pour toi une occasion de chute, coupe-la et jette-la loin de toi ; car il est avantageux pour toi qu’un seul de tes membres périsse, et que ton corps entier n’aille pas dans la géhenne. Il a été dit : Que celui qui répudie sa femme lui donne une lettre de divorce. Mais moi, je vous dis que celui qui répudie sa femme, sauf pour cause d’infidélité, l’expose à devenir adultère, et que celui qui épouse une femme répudiée commet un adultère » (Matthieu 5 v. 27 à 32).
Sous la loi, l’adultère devait être consommé pour être considéré comme tel. Mais « sous la grâce », l’adultère est déjà consommé dans le cœur quand un homme convoite intérieurement une femme. La loi est venue par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ.
La grâce de la Nouvelle Alliance ne signifie pas que nous pouvons demeurer dans le péché. Elle signifie au contraire que Dieu, dans sa grâce surabondante, nous donne à présent les moyens spirituels de satisfaire les exigences les plus absolues de Dieu. C’est là tout l’enseignement de Paul, notamment dans l’épître aux Romains :
« Que dirons-nous donc ? Demeurerions-nous dans le péché, afin que la grâce abonde ? Loin de là ! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore dans le péché ? Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c’est en sa mort que nous avons été baptisés ?
Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie. En effet, si nous sommes devenus une même plante avec lui par la conformité à sa mort, nous le serons aussi par la conformité à sa résurrection, sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché fût détruit, pour que nous ne soyons plus esclaves du péché ; car celui qui est mort est libre du péché » (Romains 6 v. 1 à 7).
Il ne s’agit donc nullement d’une grâce à bon marché qui supporterait indéfiniment notre marche dans le péché, la chair ou le compromis, pourvu que nous nous nous en repentions en permanence, tout en continuant à chuter sans jamais avoir la victoire sur le péché.
Le chrétien de la Nouvelle Alliance est, en Christ, mort au péché, au monde, à la chair et à Satan. Cette libération absolue, qui lui a été acquise à un si grand prix, lui permet, en marchant selon l’esprit nouveau qu’il a reçu, de satisfaire parfaitement la pensée et la volonté de Dieu, notamment en ce qui concerne les exigences de l’alliance du mariage.
Le Seigneur affirme avec vérité au verset 32 ci-dessus : « Mais moi, je vous dis que celui qui répudie sa femme, sauf pour cause d’infidélité, l’expose à devenir adultère, et que celui qui épouse une femme répudiée commet un adultère ».
Il est clair que le Seigneur, dans ce verset, condamne à la fois le divorce (sauf pour cause d’infidélité) et le remariage. L’exception pour cause d’infidélité ne s’applique qu’à la possibilité de divorcer, mais aucunement à celle de se remarier. Il n’est pas possible de faire référence à ce verset pour autoriser le remariage des divorcés, en cas d’infidélité de l’un des conjoints.
Jésus nous a prévenus que chaque iota de la Parole de Dieu compte. Il en est de même pour la place des mots dans le texte sacré. Cette place doit nous permettre de bien comprendre le contexte de chaque verset.
Il est clair que ce même verset n’aurait plus du tout la même signification, s’il était écrit ainsi : « Mais moi, je vous dis que celui qui répudie sa femme, l’expose à devenir adultère, et que celui qui épouse une femme répudiée commet un adultère, sauf pour cause d’infidélité ».
Dans ce dernier cas, l’exception pour cause d’infidélité concernerait à la fois le divorce et le remariage, alors que dans la parole de Jésus, elle ne concerne que le divorce. En d’autres termes, le Seigneur n’envisage qu’une seule raison pour un divorce ou une répudiation, c’est l’infidélité, ou plutôt l’impureté sexuelle de l’un des conjoints. Mais cette séparation n’entraîne jamais l’annulation de l’alliance du mariage, ni la permission de se remarier.
Sinon, cette alliance ne serait plus selon le modèle de l’alliance de Dieu avec son peuple, alliance qui, nous l’avons vu, est perpétuelle, malgré l’infidélité de l’Épouse du Seigneur. Dieu n’a jamais envisagé de se remarier avec une autre Épouse ! Sous l’ancienne alliance, la dureté du cœur du peuple de Dieu obligeait le Seigneur à lui permettre ce qu’Il ne permet plus à son peuple de la Nouvelle Alliance. Toutefois, ce peuple de la Nouvelle Alliance doit savoir de quelle manière respecter la volonté parfaite de Dieu, puisqu’il en a dorénavant les moyens.
Plus loin, toujours dans l’Évangile de Matthieu, le Seigneur est encore plus précis :
« Les pharisiens l’abordèrent, et dirent, pour l’éprouver : Est-il permis à un homme de répudier sa femme pour un motif quelconque ? Il répondit : N’avez-vous pas lu que le créateur, au commencement, fit l’homme et la femme et qu’il dit : C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair ? Ainsi ils ne sont plus deux, mais ils sont une seule chair. Que l’homme donc ne sépare pas ce que Dieu a joint.
Pourquoi donc, lui dirent-ils, Moïse a-t-il prescrit de donner à la femme une lettre de divorce et de la répudier ? Il leur répondit : C’est à cause de la dureté de votre cœur que Moïse vous a permis de répudier vos femmes ; au commencement, il n’en était pas ainsi. Mais je vous dis que celui qui répudie sa femme, sauf pour infidélité, et qui en épouse une autre, commet un adultère. Ses disciples lui dirent : Si telle est la condition de l’homme à l’égard de la femme, il n’est pas avantageux de se marier. Il leur répondit : Tous ne comprennent pas cette parole, mais seulement ceux à qui cela est donné » (Matthieu 19 v. 3 à 11).
Le Seigneur Jésus répète les mêmes principes immuables de la volonté de Dieu : l’alliance du mariage est conclue pour la vie, et ne peut être rompue. La répudiation est permise uniquement pour cause d’impureté sexuelle ou d’adultère, mais non le remariage, puisque l’homme ne peut jamais séparer ce que Dieu a uni.
Pour commettre un adultère, dans la pensée du Seigneur, il faut donc que deux choses soient réunies : il faut qu’il y ait une séparation suivie d’un remariage. La séparation seule n’est pas un adultère, tant qu’il n’y a pas remariage. La séparation n’est permise en aucun cas, sauf pour cause d’impureté sexuelle ou d’adultère. Mais ceux qui sont séparés restent liés par l’alliance inviolable du mariage, et ne peuvent donc se remarier, tant que l’un des conjoints est vivant.
Source : « Le couple selon Dieu » - Par Henri Viaud-Murat
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« Invoque-moi, et je te répondrai » (Jérémie 33:3).
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Dernière édition: il y a 1 jour 11 heures par Frédéric.
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