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Quelles instructions tirer de la vision de Moïse à Horeb ?
- Frédéric
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il y a 1 jour 11 heures - il y a 1 jour 11 heures #1
par Frédéric
Quelles instructions tirer de la vision de Moïse à Horeb ? a été créé par Frédéric
➲ Les circonstances spéciales dans lesquelles Moïse se trouvait, et le service auquel Dieu l’avait destiné, nous aident à saisir un peu les pensées de Dieu. Dieu allait l’envoyer pour retirer le peuple d’Israël du cruel esclavage sous lequel il gémissait en Égypte. L’Éternel n’avait pas oublié l’empressement de Moïse à intervenir pour le soulagement de ses frères, quarante ans auparavant, alors qu’il possédait, au point de vue humain, tous les avantages possibles pour rendre efficace son intervention. La faveur dont il jouissait à la cour du Pharaon, ayant été élevé par sa fille, son grand savoir, sa force physique, sa droiture, l’élévation de son esprit, tout le désignait comme un homme de qui l’on pouvait attendre de grandes choses.
➲ Peut-être Moïse avait-il aussi lui-même la pensée que sa propre capacité et des aptitudes spéciales le rendaient propre à être le libérateur. En tout cas la droiture de ses intentions le met au-dessus de toute suspicion, bien que ses frères ne l’aient pas compris. Dieu lui tient compte de son dévouement, et du choix qu’il avait fait de s’identifier avec ses frères opprimés plutôt que de s’attacher aux grandeurs de la cour du Pharaon. Il est écrit de lui : « Par la foi, Moïse, étant devenu grand, refusa d’être appelé fils de la fille du Pharaon, choisissant plutôt d’être dans l’affliction avec le peuple de Dieu, que de jouir pour un temps des délices du péché, estimant l’opprobre du Christ un plus grand trésor que les richesses de l’Égypte » (Hébreux 11 v. 24 à 26).
➲ Mais Moïse dut faire l’expérience que le seul nom de l’Éternel vaut plus que toutes les prétentions et que tous les avantages humains. Ses premiers efforts n’aboutirent qu’à une fuite honteuse, et, pendant quarante ans, il dut mener la vie d’un simple berger dans les pâturages de Sinaï, inconnu et oublié. Ainsi, il pouvait sembler que tous les avantages exceptionnels qu’il avait possédés ne porteraient jamais le moindre fruit. Moïse avait surtout besoin d’être délivré de lui-même, et de comprendre ce que c’était que de se confier en Dieu.
➲ Lorsque enfin vient le moment où Dieu l’envoie en Égypte, on ne retrouve plus chez lui l’empressement de sa jeunesse. Au contraire, il fait toutes sortes de difficultés, au point même de demander que Dieu se serve plutôt d’un autre instrument pour accomplir une si grande œuvre. Hélas ! l’obéissance n’a pas un grand prix pour nos faibles cœurs lorsqu’elle est mélangée avec l’énergie charnelle, dont Dieu ne veut pas. Moïse à dû apprendre sa leçon et marcher dans le chemin que Dieu lui traçait. Ce n’était pas un bras de chair, mais Dieu lui-même, qui devait opérer la délivrance du peuple d’Israël. Moïse allait être en Égypte le messager de Dieu auprès du grand roi. L’Éternel lui dit : « J’ai vu, j’ai vu l’affliction de mon peuple qui est en Égypte, et j’ai entendu le cri qu’il a jeté à cause de ses exacteurs ; car je connais ses douleurs. Et je suis descendu pour le délivrer de la main des Égyptiens » (Exode 3 v. 7 et 8 ).
➲ Moïse avait donc besoin d’apprendre la sainteté qui convenait à la présence de Dieu, et quels devaient être les rapports entre un Dieu saint et un peuple chargé d’iniquité, rebelle dès le jour où Moïse l’avait connu (Deutéronome 9 v. 6, 7 et 24). Ces deux choses, il les a apprises dans le buisson ardent de feu, qui toutefois n’était pas consumé. Dieu était là, c’était bien la grâce qui se manifestait en faveur du peuple opprimé ; mais Dieu est un Dieu de sainteté, et dans sa présence Moïse dut ôter ses sandales, comme il dut aussi cacher son visage. Dieu était là comme un feu consumant, ayant « les yeux trop purs pour voir le mal et contempler l’oppression » (Habacuc 1 v. 1 à 3) ; mais, en même temps, un Dieu sauveur qui, nullement indifférent aux afflictions de son peuple, voulait au contraire accomplir en sa faveur les promesses qu’il avait faites à ses pères.
➲ Aussi, cette double leçon de la grâce et de la sainteté divines, fut désormais pour Moïse le mobile de sa vie et sa force dans les moments pénibles qu’il eut à traverser dans la suite. Puissions-nous l’apprendre nous aussi dans son accomplissement parfait, à la croix de notre Seigneur Jésus-Christ : « Tes témoignages sont entièrement véritables ; la sainteté convient à ta maison, O Éternel ! pour toute la durée des temps » (Psaume 93 v. 5).
Source : Périodique « le Salut de Dieu » entre 1873 et 1917 (par W.J.Lowe puis Élie Périer).
➲ Peut-être Moïse avait-il aussi lui-même la pensée que sa propre capacité et des aptitudes spéciales le rendaient propre à être le libérateur. En tout cas la droiture de ses intentions le met au-dessus de toute suspicion, bien que ses frères ne l’aient pas compris. Dieu lui tient compte de son dévouement, et du choix qu’il avait fait de s’identifier avec ses frères opprimés plutôt que de s’attacher aux grandeurs de la cour du Pharaon. Il est écrit de lui : « Par la foi, Moïse, étant devenu grand, refusa d’être appelé fils de la fille du Pharaon, choisissant plutôt d’être dans l’affliction avec le peuple de Dieu, que de jouir pour un temps des délices du péché, estimant l’opprobre du Christ un plus grand trésor que les richesses de l’Égypte » (Hébreux 11 v. 24 à 26).
➲ Mais Moïse dut faire l’expérience que le seul nom de l’Éternel vaut plus que toutes les prétentions et que tous les avantages humains. Ses premiers efforts n’aboutirent qu’à une fuite honteuse, et, pendant quarante ans, il dut mener la vie d’un simple berger dans les pâturages de Sinaï, inconnu et oublié. Ainsi, il pouvait sembler que tous les avantages exceptionnels qu’il avait possédés ne porteraient jamais le moindre fruit. Moïse avait surtout besoin d’être délivré de lui-même, et de comprendre ce que c’était que de se confier en Dieu.
➲ Lorsque enfin vient le moment où Dieu l’envoie en Égypte, on ne retrouve plus chez lui l’empressement de sa jeunesse. Au contraire, il fait toutes sortes de difficultés, au point même de demander que Dieu se serve plutôt d’un autre instrument pour accomplir une si grande œuvre. Hélas ! l’obéissance n’a pas un grand prix pour nos faibles cœurs lorsqu’elle est mélangée avec l’énergie charnelle, dont Dieu ne veut pas. Moïse à dû apprendre sa leçon et marcher dans le chemin que Dieu lui traçait. Ce n’était pas un bras de chair, mais Dieu lui-même, qui devait opérer la délivrance du peuple d’Israël. Moïse allait être en Égypte le messager de Dieu auprès du grand roi. L’Éternel lui dit : « J’ai vu, j’ai vu l’affliction de mon peuple qui est en Égypte, et j’ai entendu le cri qu’il a jeté à cause de ses exacteurs ; car je connais ses douleurs. Et je suis descendu pour le délivrer de la main des Égyptiens » (Exode 3 v. 7 et 8 ).
➲ Moïse avait donc besoin d’apprendre la sainteté qui convenait à la présence de Dieu, et quels devaient être les rapports entre un Dieu saint et un peuple chargé d’iniquité, rebelle dès le jour où Moïse l’avait connu (Deutéronome 9 v. 6, 7 et 24). Ces deux choses, il les a apprises dans le buisson ardent de feu, qui toutefois n’était pas consumé. Dieu était là, c’était bien la grâce qui se manifestait en faveur du peuple opprimé ; mais Dieu est un Dieu de sainteté, et dans sa présence Moïse dut ôter ses sandales, comme il dut aussi cacher son visage. Dieu était là comme un feu consumant, ayant « les yeux trop purs pour voir le mal et contempler l’oppression » (Habacuc 1 v. 1 à 3) ; mais, en même temps, un Dieu sauveur qui, nullement indifférent aux afflictions de son peuple, voulait au contraire accomplir en sa faveur les promesses qu’il avait faites à ses pères.
➲ Aussi, cette double leçon de la grâce et de la sainteté divines, fut désormais pour Moïse le mobile de sa vie et sa force dans les moments pénibles qu’il eut à traverser dans la suite. Puissions-nous l’apprendre nous aussi dans son accomplissement parfait, à la croix de notre Seigneur Jésus-Christ : « Tes témoignages sont entièrement véritables ; la sainteté convient à ta maison, O Éternel ! pour toute la durée des temps » (Psaume 93 v. 5).
Source : Périodique « le Salut de Dieu » entre 1873 et 1917 (par W.J.Lowe puis Élie Périer).
Dieu murmure à l'âme qui l'écoute, son souffle est promesse et lumière. Ouvrez votre cœur, car sa voix fortifie et ses réponses apaisent. Tournez votre cœur vers Dieu, parce qu'Il parle et veut vous guider !
« Invoque-moi, et je te répondrai » (Jérémie 33:3).
« Invoque-moi, et je te répondrai » (Jérémie 33:3).
Dernière édition: il y a 1 jour 11 heures par Frédéric.
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Modérateurs: Frédéric, Philippe Dehoux