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Qu’est-ce que l’entière sanctification ?

  • Frédéric
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il y a 4 jours 11 heures - il y a 4 jours 10 heures #1 par Frédéric
Qu’est-ce que l’entière sanctification ? a été créé par Frédéric
Témoignage de William Bramwell
 
... Bramwell avait la conscience très nette qu'une grande œuvre devait encore se faire en lui. Il sentait le besoin impérieux d'être purifié de tout péché, de tout penchant, de toute tendance au péché ; il fallait qu'en lui le Seigneur enlevât tout reste de ce principe qu'on a appelé tour à tour le vieil homme, la chair, la vieille nature.
 
Cette œuvre se fit bientôt, et voici comment il en rendait compte plus tard :
« J'étais depuis quelque temps profondément convaincu qu'il était nécessaire que Dieu me rendît pur ; et je recherchais cette purification avec larmes, supplications et sacrifices de toutes sortes, estimant que je ne pourrais jamais faire ni souffrir trop pour obtenir cette perle de grand prix. Cependant, je ne la trouvais pas et je ne savais pourquoi, lorsqu’enfin le Seigneur me montra que je me trompais de chemin. Je ne cherchais point cette grâce par la foi uniquement, mais plus ou moins par les œuvres de la loi.
 
Étant convaincu que je m'étais trompé, je la recherchai par la foi seule, je ne l'obtins pas tout de suite, mais je l'attendis dans la foi. Or, je n'avais pas attendu longtemps, quand, me trouvant chez un ami, à Liverpool, pour une affaire temporelle, mon cœur s'éleva vivement à Dieu (sans cependant que j'eusse particulièrement en vue la bénédiction que je cherchais) et le ciel descendit sur la terre ; il vint dans mon âme. Le Seigneur que j'attendais vint soudain dans le temple de mon cœur ; [1] et je vis clairement que c'était la bénédiction que je cherchais depuis quelque temps.
[1] Allusion évidente à Malachie 3/1 et suivants...
 
 
Mon âme était émerveillée ; elle était tout amour et louange.
Il y a vingt-six ans que cette bénédiction m'a été accordée, et dès lors, j'ai toujours marché dans cette même parfaite et glorieuse liberté. Gloire soit à Dieu ! j'ai toujours été gardé par sa puissance, et je demeure debout par la foi. Je dois ajouter que j'ai constaté, ici comme partout ailleurs, que Satan est un menteur. Quelques minutes après avoir reçu la bénédiction, il cherchait à me suggérer la pensée que je ne la conserverai pas, qu'elle était trop grande pour que je puisse la garder, et que je ferai bien de ne pas faire profession de l'avoir reçue.
 
Je partis le soir même pour aller à vingt-quatre kilomètres de Liverpool, dans une localité où j'étais attendu pour la prédication ; et, à chaque pas, Satan renouvelait la tentation : « Ne fais pas profession d'avoir reçu la sanctification, car tu la perdras » ! me disait-il. Mais pendant que je prêchais, la tentation cessa, et mon âme fut de nouveau remplie de gloire, remplie de Dieu lui-même. Je racontai alors à l'assemblée ce que Dieu avait fait pour moi ; et depuis lors, j'ai fait de même chaque fois que j'en ai eu l'occasion, le considérant comme mon devoir ; car Dieu ne donne pas ses grâces à ses enfants pour qu'ils les cachent, mais pour qu'ils les fassent connaître à tous ceux qui le craignent et qui désirent les mêmes bénédictions.
 
La grâce d'un cœur pur, en effet ne peut être conservée sans qu'on fasse profession de l'avoir reçue, chaque fois qu'une occasion convenable se présente. En publiant la grâce que Dieu nous a faite, nous le glorifions, et « nous faisons de bouche, comme dit l'Écriture, confession pour obtenir le salut ».
 
Dieu fit donc de Bramwell un « témoin de l'entière sanctification », et l'effusion de l'Esprit qui lui apporta cette grâce fut une riche préparation pour le ministère qu'il eut dès lors à fournir. C'était en 1784.
 
 
DOCTRINE
 
L'enseignement de Bramwell n'était autre que celui de l'Église méthodiste. Il est nécessaire cependant de le résumer ici en quelques mots. Sur la chute de l'homme, le péché, la perversité du cœur qui en résulte, la condamnation, l’œuvre historique de Jésus-Christ, la justification par la foi, c'est l'enseignement de nos réformateurs, à la réserve de la prédestination.
 
Quant à la sanctification, Bramwell nous mène beaucoup plus loin que les réformateurs ; il se sépare d'eux, ainsi que de la plupart des chrétiens de nos jours, sur deux points principaux : la plénitude du Saint-Esprit et la sanctification entière ; deux points qui, en fait, dans la vie ne font qu'un. Dans la pensée de Bramwell, ou plutôt dans son expérience et dans la « Bonne Nouvelle » qu'il annonce, il a deux sanctifications :
 
- L'une qui est instantanée et qui consiste dans la purification du cœur, dans l'enlèvement complet du péché intérieur.
- L'autre qui est progressive, qui n'est autre que le progrès, et qui consiste à croître dans la connaissance et dans l'amour de Dieu.
 
Ces deux sanctifications, comme la justification, ne sont nullement obtenues par les œuvres ; elles sont toujours don gratuit, à nous, acquis par la mort du Sauveur, et ne se reçoivent que par la foi. La sanctification entière n'est pas seulement la disparition de tout égoïsme, de toute sensualité, de tout amour du monde, de tout orgueil, de toute fausseté et de toute méchanceté (point de vue négatif de l’œuvre) ; elle est l'acte par lequel Dieu remplit le cœur de son Saint-Esprit et de tous les fruits de l'Esprit, amour, paix, joie, etc. et elle est l'état du cœur ainsi rempli.
 
Cette sanctification entière étant par la foi, avons-nous dit, nous devons la recevoir tels que nous sommes ; ainsi que nous le disons de la justification aux pécheurs que nous appelons à la conversion. Avoir la pensée de devenir ou de faire quelque chose avant de la recevoir, c'est vouloir l'obtenir par les œuvres. Et si nous devons la recevoir tels que nous sommes, nous devons la recevoir maintenant.
 
À la conversion, le Saint-Esprit « convainc de péché », il éclaire le pécheur, le persuade et l'attire au Sauveur. Celui qui se convertit reçoit donc une effusion du Saint-Esprit ; mais cette grâce n'est point encore la plénitude du Saint-Esprit. Avoir reçu le pardon des péchés, être justifié, ce n'est pas dire qu'on ait été rempli du Saint-Esprit », « purifié de toute souillure » et « revêtu de la puissance d'En Haut ».
 
Le Baptême du Saint-Esprit « remplit » de l'Esprit (Actes 2 v. 4).
Le Saint-Esprit en nous est « comme le feu du fondeur », il « purifie », il « épure comme on épure l'or et l'argent ». Il consume toute racine, tout germe de péché. Il est en outre l’huile sainte qui oint sacrificateur, prophète et roi avec Jésus-Christ. Sacrificateur et prophète, pour intercéder en faveur des pécheurs, « offrir sans cesse à Dieu un sacrifice de louanges, le fruit des lèvres qui confessent son nom » (Hébreux 13 v. 15), « annoncer ses vertus », « être ses témoins ». Roi, d'un royaume qui n'est pas de ce monde, pour « avoir puissance sur toutes les forces de l'ennemi ». Cette plénitude de l’Esprit ; est répandue sur quiconque a la foi pour la recevoir, sans aucune distinction de sexe, d'âge, de rang ou de culture : « je répandrai mon Esprit sur toute chair, hommes, femmes, vieillards, jeunes gens, serviteurs, servantes, esclaves, et ils prophétiseront » (Actes 2 v. 17).
 
Cette onction, cette sanctification radicale, ne sont obtenues que par la foi ; mais il y a foi et foi. Tel a la foi pour recevoir le pardon de ses péchés, mais a-t-il la foi pour « être purifié de toutes souillures et de toutes ses idoles », pour « être revêtu de la puissance d'en Haut, afin d'offrir sans cesse le sacrifice de la louange » et d'annoncer la Bonne Nouvelle à toute créature ? » II n'a pas encore l'idée de grâces semblables, et peut-être que lorsqu'il en entendra parler, il ne les croira pas même possibles. « Dieu soit béni pour cette puissante foi qui saisit « la Promesse du Père », disait Bramwell, parlant de l'entière sanctification ; aussi s'efforçait-il de faire naître cette foi chez les chrétiens.
 
La sanctification entière étant avant tout un état de l'âme : plénitude de foi, d'amour, de joie, d'esprit de louange et d'actions de grâces, ce ne sera pas une pure tautologie de dire qu'elle ne se conserve que dans l'obéissance, le travail, le progrès continuel. Bien loin donc qu'elle exclue le progrès, elle le nécessite et elle en est la condition essentielle. Les chrétiens qui ne sont pas entièrement sanctifiés ne progressent guère.
 
Chez notre ami, comme chez Jean de la Fléchère, l'enseignement avait au plus haut degré le caractère du témoignage personnel, ce qui lui donnait une puissance toute particulière. Bramwell faisait constamment profession d'avoir reçu cette sanctification dont nous venons de parler. Et, qu'on note bien ce second point, il affirmait en avoir le « clair témoignage » de la part du Saint-Esprit, c'est-à-dire une évidence entière.
 
Extraits de « Histoire d’un puissant réveil - La vie de William Bramwell - 1759-1818 »
Chap. 3 Sanctification entière
/ Chap. 4 Doctrine.
 








Dieu murmure à l'âme qui l'écoute, son souffle est promesse et lumière. Ouvrez votre cœur, car sa voix fortifie et ses réponses apaisent. Tournez votre cœur vers Dieu, parce qu'Il parle et veut vous guider !
« Invoque-moi, et je te répondrai » (Jérémie 33:3).
Dernière édition: il y a 4 jours 10 heures par Frédéric.

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Modérateurs: FrédéricPhilippe DehouxEdwin
 

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- Théodore Austin-Sparks

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