Informations !

ℹ️ Si vous rencontrez des difficultés pour vous inscrire, contactez-nous !
ℹ️ Attention, c'est votre nom (mettez y ce que vous souhaitez) qui va apparaitre dans la F.A.Q !

Qu’est-ce que la révérence ?

  • Frédéric
  • Portrait de Frédéric Auteur du sujet
Plus d'informations
il y a 1 jour 6 heures #1 par Frédéric
Qu’est-ce que la révérence ? a été créé par Frédéric
La révérence est un trait qui fait lamentablement défaut à notre époque d’élégance superficielle. Il y a beaucoup de politesse et de courtoisie, mais l’ancienne et estimable qualité de vénérabilité et de vénération fait cruellement défaut. C’est une marque des temps, des « derniers jours » dont parle 2 Timothée 3 v. 1 à 7 :
« Sache que, dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles. Car les hommes seront égoïstes, amis de l'argent, fanfarons, hautains, blasphémateurs, rebelles à leurs parents, ingrats, irréligieux, insensibles, déloyaux, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d'orgueil, aimant le plaisir plus que Dieu, ayant l'apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force. Eloigne-toi de ces hommes-là. Il en est parmi eux qui s'introduisent dans les maisons, et qui captivent des femmes d'un esprit faible et borné, chargées de péchés, agitées par des passions de toute espèce, apprenant toujours et ne pouvant jamais arriver à la connaissance de la vérité ».
 
La révérence est enjointe partout dans l’Écriture. Les enfants ont le commandement d’honorer leurs parents (Éphésiens 6 v. 1 à 3). Les épouses sont invitées à révérer leurs maris (Éphésiens 5 v. 33) ; et pour ce qui est des personnes âgées, il y a le commandement : « Tu te lèveras devant les cheveux blancs, et tu honoreras la personne du vieillard, et tu craindras ton Dieu : Moi je suis l’Éternel » (Lévitique 19 v. 32). La révérence envers les gouvernants est également requise, comme il est écrit : « Rendez à tous ce qui leur est dû… à qui la crainte, la crainte ; à qui l’honneur, l’honneur » (Romains 13 v. 7).
 
La révérence envers Dieu et les choses saintes liées à Son nom doit spécialement être observée. « Dieu est extrêmement redoutable dans l’assemblée des saints, et terrible au milieu de tous ceux qui l’entourent » (Psaume 89 v. 7). « Saint et terrible est son nom », est-il encore écrit (Psaume 111 v. 9). « Vous révérerez mon sanctuaire » est commandé deux fois dans Sa sainte Parole (Lévitique 19 v. 30 ; 26 v. 2).
Le mépris croissant de la révérence pour les choses sacrées est lamentable, et il est une indication des derniers jours où Dieu a permis que nous nous trouvions. Même les chrétiens professants parlent de Dieu comme s’il s’agissait d’un copain, d’un « papa gâteau », de quelqu’un comme qui leur ressemble (Psaume 50 v. 21). Il est courant, dans les grandes campagnes d’évangélisation modernes, d’entendre s’adresser à Dieu par la prière, comme si la personne qui prie était en termes très intimes avec Dieu, le Très-Haut, et pouvait L’approcher familièrement comme s’Il n’était guère plus qu’elle-même : on n’oserait même pas s’adresser au premier magistrat du pays de cette manière. C’est là un symptôme très grave, qui, au lieu de donner l’impression que ces personnes connaissent Dieu intimement, fait plutôt craindre qu’elles ne Le connaissent pas du tout, ou qu’elles prient un dieu issu de leur propre imagination, une sorte de divinité mentale, à leur image. À noter que ces personnes parlent presque constamment du Fils de Dieu sous le nom de « Jésus », Son nom personnel, ou qu’elles s’adressent à Lui sous ce nom. Son titre « Christ » est peu utilisé, et « Seigneur Jésus » encore moins.
 
Mais, dira-t-on, n’est-Il pas appelé Jésus dans la Bible, et n’est-ce pas là Son nom propre ? C’est bien vrai, mais cela ne justifie pas plus de Lui parler de cette manière que de s’adresser au roi d’Angleterre en l’appelant « George », ou à la reine en l’appelant « Elisabeth », même si des amis intimes peuvent le faire en privé. Ce sur quoi nous insistons, c’est la révérence envers notre adorable Seigneur, non pas en vue d’établir une règle, mais pour exhorter à la révérence.
Nous n’avons pas connaissance d’un seul exemple dans les Écritures où les disciples, ou qui que ce soit d’autre, se soit jamais adressé au Seigneur en l’appelant « Jésus ». Il est parlé de Lui en tant que « Jésus », mais c’est une toute autre affaire. « Le Très-Haut qui habite l’éternité » (Ésaïe 57 v. 15) a ordonné que « tout genou fléchisse au nom de Jésus… et que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père » (Philippiens 2 v. 10 et 11).
 
Christopher Knapp - Cet extrait fait suite à la remarque de l’auteur sur 1 Samuel 3 v. 9 et 10 : Éli conseilla à Samuel de répondre à l’appel nocturne de Dieu en disant « Parle, Éternel, car ton serviteur écoute », tandis que Samuel se borna à dire « Parle, car ton serviteur écoute », sans utiliser le nom divin…
 








Dieu murmure à l'âme qui l'écoute, son souffle est promesse et lumière. Ouvrez votre cœur, car sa voix fortifie et ses réponses apaisent. Tournez votre cœur vers Dieu, parce qu'Il parle et veut vous guider !
« Invoque-moi, et je te répondrai » (Jérémie 33:3).

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

Modérateurs: FrédéricPhilippe DehouxEdwin
 

Trafic Web  


« Le monde périt par manque de connaissance de Dieu et l'Église est affamée par le manque de sa présence... »

- Aiden W.Tozer

➲ NOUVEAUX EBOOKS

Collection "Les Anciens Sentiers"
PDF Révisés

16 Juillet 2025
18 Juillet 2025
13 Juillet 2025
10 Juillet 2025
25 Juin 2025