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Comment vaincre notre vieille nature ?

  • Frédéric
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il y a 2 jours 20 heures #1 par Frédéric
Comment vaincre notre vieille nature ? a été créé par Frédéric
La découverte d’une nature pécheresse .
Dans la jouissance heureuse de la nouvelle nature avec ses désirs envers Dieu, le jeune chrétien est bientôt troublé par la découverte du mal encore présent dans son cœur. En dépit de l’amour pour le Seigneur et des désirs de Lui plaire, le jeune converti constate que des mauvais désirs sont également dans son cœur et dans ses pensées. C’est une découverte décevante, mais vraie, que chaque chrétien doit faire, parce que la mauvaise nature avec laquelle nous sommes nés dans le monde persiste encore dans le chrétien après être né de nouveau par l’Esprit de Dieu.
 
L’expérience de Romains 7 .
Romains 7 dessine l’expérience de ce qu’est la chair dans l’homme renouvelé sous la loi : « Je trouve donc cette loi pour moi qui veux pratiquer le bien, que le mal est avec moi. Car je prends plaisir à la loi de Dieu selon l’homme intérieur ; mais je vois dans mes membres une autre loi qui combat contre la loi de mon entendement et qui me rend captif de la loi du péché qui existe dans mes membres » (Romains 7 v. 21 à 23). La personne convertie découvre ainsi qu’elle a deux natures, la nouvelle nature de l’homme intérieur et la mauvaise nature du péché. L’une est humaine et polluée, l’autre vient de Dieu et est sainte et sans péché.
 
On apprend aussi que quand on fait ce que le nouvel homme hait, « ce n’est plus moi (la personne convertie) qui fais cela, mais c’est le péché qui habite en moi » (Romains 7 v. 17). La nature pécheresse qui demeure encore dans le croyant est la source de toutes les mauvaises pensées, mauvais sentiments, mauvaises passions et actions, tout ce que la nouvelle nature déteste. En outre, le croyant fait l’expérience que, depuis qu’il a été sauvé, sa mauvaise nature n’est pas meilleure qu’elle n’était avant sa conversion, et qu’elle ne peut pas être améliorée ni changée. « La pensée de la chair est inimitié contre Dieu, car elle ne se soumet pas à la loi de Dieu, car aussi elle ne le peut pas » (Romains 8 v. 7). Nous devons apprendre la leçon de Romains 7 v. 18 : « Je sais qu’en moi, c’est-à-dire en ma chair, il n’habite point de bien » (Romains 7 v. 18}. C’est une leçon difficile à apprendre, mais elle doit être apprise si l’on veut avoir la paix à propos de la vieille nature et avoir la victoire sur elle.
 
Crucifié avec Christ .
En Romains 6 v. 6, nous lisons : « Sachant ceci, que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché soit annulé, pour que nous ne servions plus le péché ». Voici quelque chose de vital que Dieu voudrait que nous sachions, à savoir que « notre vieil homme a été crucifié » avec Christ. Le terme « le vieil homme » ne figure que trois fois dans l’Écriture, et il exprime ce que le croyant était dans son état passé comme pécheur responsable : « le vieil homme qui se corrompt selon les convoitises trompeuses » (Éphésiens 4 v. 22).
Cet état a été traité et jugé dans la mort de Christ sur la croix. Christ a si pleinement accompli la délivrance pour le croyant que celui-ci peut s’identifier par la foi avec Lui sur la croix, et voir dans Sa mort, sa propre mort comme pécheur responsable devant Dieu. Ainsi, nous pouvons dire avec l’apôtre Paul : « Je suis crucifié avec Christ » (Galates 2 v. 20). Par la foi, nous pouvons regarder en arrière à la croix et dire : « Notre vieil homme a été crucifié avec Christ ».
 
Cela donne le repos du cœur et un véritable sentiment de puissance contre le péché : « Ayant dépouillé le vieil homme avec ses actions et ayant revêtu le nouvel (homme) qui est renouvelé en connaissance, selon l’image de celui qui l’a créé » (Colossiens 3 v. 9 et 10). C’est un fait accompli pour le chrétien, et tandis que nous le réalisons par la foi, le résultat pratique en sera « que le corps du péché (qui habite en nous) soit annulé, pour que nous ne servions plus le péché » (Romains 6 v. 6). Le pouvoir de vaincre le péché qui habite en nous, est par la foi en ces vérités de la mort du vieil homme et de l’existence du nouvel homme devant Dieu. Parce que Dieu dit : « vous êtes morts, et votre vie est cachée avec le Christ en Dieu » (Colossiens 3 v. 3), le croyant mortifie – c’est-à-dire met à mort pratiquement – tout ce qui est incompatible avec la mort de Christ (Colossiens 3 v. 3 et 5).
 
« Dieu, ayant envoyé son propre Fils en ressemblance de chair de péché, et pour [le] péché, a condamné le péché dans la chair » (Romains 8 v. 3). Dans la personne de Christ, notre substitut sur la croix, Dieu a condamné le péché dans notre chair, notre nature pécheresse, et l’a jugé là une fois pour toutes. Il est non seulement mort pour nos péchés, mais aussi pour cette racine du principe du mal en nous, le péché dans la chair, et « il a aboli le péché par son sacrifice » (Hébreux 9 v. 26). La condamnation du péché dans la chair par le juste jugement de Dieu, c’est s’en débarrasser devant Dieu par le sacrifice de Christ. Cet acte est efficace pour tous ceux qui croient en Jésus qui l’a accompli.
Ainsi, nous n’avons pas à essayer d’améliorer, éradiquer ou « détruire » la vieille nature de péché en nous, comme certains voudraient l’enseigner. Nous devons accepter la condamnation par Dieu et le jugement du péché dans la chair dans la croix de Christ, et nous réjouir de ce qu’il a aussi été mis hors de Sa vue. Il ne pardonne pas le péché dans la chair, (bien qu’Il pardonne nos péchés), mais Il l’a jugé et condamné.
 
Une nouvelle position .
Dans la croix de Christ, notre ancienne position devant Dieu comme enfants de la race perdue d’Adam a pris fin. Là, nous sommes morts sous le jugement de Dieu exécuté sur Christ, notre Substitut. Comme croyants dans le Sauveur qui est mort pour nous, nous sommes maintenant associés à Christ ressuscité et glorifié, et nous avons une nouvelle position devant Dieu en Lui. Dieu ne nous voit plus comme nous tenant devant Lui dans notre nature pécheresse. Il ne nous voit plus en relation avec la vie condamnée du premier Adam, mais dans la vie de résurrection de Christ, le dernier Adam. Il ne regarde pas à notre nature pécheresse, dont le jeune converti est quelquefois occupé et qui le met tellement en détresse. Dieu voit le croyant en Christ, « agréable dans le Bien-aimé » et « accompli en lui » (Éphésiens 1 v. 6 ; Colossiens 2 v. 10). « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont dans le christ Jésus » (Romains 8 v. 1). C’est la nouvelle position du chrétien devant Dieu, et le fait de la réaliser est un grand réconfort pour celui qui est troublé par la découverte de sa nature pécheresse et est troublé par le fait de s’en occuper. Savoir que Dieu en a fini avec notre vieil homme, et ne nous voit plus comme tels, aide le croyant à, lui aussi, en avoir fini avec la vieille nature, et à ne plus en être encore occupé.
 
Se tenir pour mort au péché .
Sachant que Dieu considère notre vieil homme comme mort avec Christ, il nous est dit : « De même vous aussi, tenez-vous vous-mêmes pour morts au péché, mais pour vivants à Dieu dans le christ Jésus » (Romains 6 v. 11). Nous avons à nous tenir comme Dieu le fait, nous appropriant le fait que nous sommes morts avec Christ et ressuscités avec Lui, et donc morts au péché.
 
Bien que notre vieille nature soit encore très vivante en nous, nous devrions refuser de l’écouter ou de lui obéir quand elle fait entendre sa voix, nous disant de penser ou de faire des choses qui déplairaient à Dieu. Nous devons la traiter comme une personne morte qui n’a pas le droit de vivre ou d’être écoutée. Voilà comment nous tenir pratiquement comme morts au péché et vivants à Dieu.
« Que le péché donc ne règne point dans votre corps mortel pour que vous obéissiez aux convoitises de celui-ci » (Romains 6 v. 12). Bien que le péché habite encore en nous, nous ne devons pas le laisser régner en nous ou gouverner là.
 
Livrez-vous vous-mêmes à Dieu .
« Ne livrez pas vos membres au péché comme instruments d’iniquité, mais livrez-vous vous-mêmes à Dieu, comme d’entre les morts étant vivants, et vos membres à Dieu, comme instruments de justice » (Romains 6 v. 13). Voici la troisième instruction vitale de Romans 6 : Livrez vos membres à Dieu, comme instruments de justice. Autrefois, nous étions esclaves du péché, mais maintenant nous sommes libérés de l’esclavage du péché par notre Sauveur, et nous devons donc nous livrer à Lui et servir la justice. Nous avons besoin de reconnaître les droits du Seigneur sur nous, et réaliser que nous sommes à Lui, et que nous devons Le servir. L’apôtre nous dit : « Vous n’êtes pas à vous-mêmes ; car vous avez été achetés à prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps » (et dans votre esprit qui appartiennent à Dieu) (1 Corinthiens 6 v. 19 et 20).
 
Quand quelqu’un se livre au Seigneur et Le sert, il échappe à la tentation de servir la chair, car on ne peut pas faire deux choses opposées en même temps, à savoir servir le Seigneur et servir la chair. Il est donc bon pour le croyant de faire quelque chose pour le Seigneur, et d’avoir son cœur occupé de Lui et des choses qui Le concernent. Ce faisant, il livre ses membres comme instruments de justice à Dieu, et il se trouvera au-dessus de la puissance de la nature mauvaise.
 
La puissance dans le Saint-Esprit .
La puissance de mettre à bas la vieille nature et de la garder dans la place de la mort, se trouve dans le Saint-Esprit : « si par l’Esprit vous faites mourir les actions du corps, vous vivrez » (Romains 8 v. 13). Nous constatons que nous sommes sans force en nous-mêmes pour mettre à bas la mauvaise nature en nous, car elle est plus forte que le nouvel homme. Mais, avec le secours de l’Esprit de Dieu qui habite en nous, et qui nous fortifie (Éphésiens 3 v. 16), nous sommes en mesure de mortifier les mauvaises actions de la chair et de la garder sous contrôle. C’est le secret de la victoire sur la vieille nature pécheresse : la victoire par la puissance de l’Esprit.
 
Nous sommes exhortés à « marcher par l’Esprit (écouter la voix de l’Esprit et faire ce qu’Il nous rend capables de faire), et nous n’accomplirons point la convoitise de la chair » (Galates 5 v. 16). Le Saint-Esprit dans le croyant est comme un homme fort vivant dans une maison où il y a un mauvais locataire qui doit être maintenu sous contrôle. Ce mauvais locataire est plus fort que le propriétaire de la maison, et le surmonte, mais l’homme fort aide le propriétaire à garder le mauvais locataire enfermé dans une pièce et sous contrôle. Le mauvais locataire peut être comparé à notre mauvaise nature. Si nous laissons le Saint-Esprit contrôler nos vies, Il contrôlera la vieille nature et nous donnera la victoire, de sorte que nous ne marchons pas selon la chair, mais selon les désirs de la nouvelle nature.
 
La pratique du jugement de soi et la confession .
Si l’on a écouté la chair, et qu’on a cédé à ses désirs, et fait du mal, l’Esprit de Dieu en nous est attristé, la communion avec Dieu est rompue, et on se sent misérable. L’Esprit de Dieu n’est alors pas libre d’agir pour nous en mettant à mort les actions du corps, mais Il est attristé parce que nous L’avons mésestimé, et avons laissé le champ libre à la chair. La seule façon d’être restauré est de se juger devant le Seigneur et de Lui confesser nos torts. « Si nous nous jugions nous-mêmes, nous ne serions pas jugés » (1 Corinthiens 11 v. 31). « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1 v. 9).
 
Le jugement de soi et la confession doivent être pratiqués chaque jour, car nous trouverons toujours quelque chose dans nos cœurs et dans nos vies à juger devant le Seigneur. Lorsque nous nous jugeons nous-mêmes, nous nous rangeons du côté du Seigneur contre nous-mêmes, et contre ce qui Lui déplaît, et nous avons la promesse qu’Il nous pardonnera et nous purifiera de toute iniquité. Si nous ne pratiquons pas le jugement de soi, Dieu doit nous juger et nous châtier « afin que nous ne soyons pas condamnés avec le monde » (1 Corinthiens 11 v. 32).
 
Maintenir une bonne conscience .
En relation avec le jugement de soi, il y a le maintien d’une bonne conscience, qui est très nécessaire pour la victoire dans la vie chrétienne. L’apôtre Paul dit : « À cause de cela, moi aussi je m’exerce à avoir toujours une conscience sans reproche devant Dieu et devant les hommes » (Actes 24 v. 16). La seule façon de pouvoir avoir une bonne conscience devant Dieu et devant les hommes, c’est de marcher dans la vérité. Si nous avons échoué dans ce domaine, le jugement de soi et la confession doivent être exercés devant Dieu et devant les hommes. « Gardant la foi et une bonne conscience, ce que quelques-uns ayant rejetée, ils ont fait naufrage quant à la foi » (1 Timothée 1 v. 19). Si un croyant abandonne l’effort de maintenir une bonne conscience, il fera naufrage quant à la foi, et sa vie chrétienne et son témoignage seront ruinés.
 
« Si notre cœur nous condamne, Dieu est plus grand que notre cœur et il sait toutes choses. Bien-aimés, si notre cœur ne nous condamne pas, nous avons de l’assurance envers Dieu ; et quoi que nous demandions, nous le recevons de lui, parce que nous gardons ses commandements et que nous pratiquons les choses qui sont agréables devant lui » (1 Jean 3 v. 20 à 22). Voilà l’heureux résultat d’une bonne conscience devant Dieu, et l’inverse est vrai, si la conscience et le cœur du croyant le condamnent. Si on veut jouir d’une bonne conscience vis-à-vis de Dieu et des hommes, on doit constamment se tenir pour mort au péché, s’abandonner à Dieu, marcher par l’Esprit, et pratiquer le jugement de soi.
 
Ne pas nourrir la vieille nature .
Si notre vieil homme est crucifié avec Christ, et que notre vieille nature doit être gardée à la place de la mort, il s’ensuit que nous ne devons pas la nourrir, mais plutôt l’affamer. Romains 13 v. 14 nous dit : « Ne prenez pas soin de la chair pour satisfaire à ses convoitises ». Si nous tenons compte de l’appétit insatiable de la vieille nature, et que nous la nourrissons avec ce qu’elle aime, c’est prendre des dispositions pour que la chair accomplisse sa convoitise. Elle s’en trouve fortifiée, et devient forte, et va bientôt dominer sur nous.
 
Nous avons vu précédemment que nous avons besoin de nourrir la nouvelle nature pour qu’elle se fortifie et se développe. Ce faisant, nous affamerons la vieille nature, car ce qui nourrit la nouvelle nature, affame la vieille nature, car chacune veut des aliments différents. À titre d’illustration, nous pouvons imaginer un chien et un aigle enchaînés l’un à l’autre. Ce qui nourrit le chien affamera l’aigle, et le chien aurait la maîtrise ; mais si l’aigle est nourri, le chien sera affamé, et l’aigle deviendra fort et s’élèvera en l’air, emportant le chien avec lui. Il en est de même avec nous, selon que nous alimentons la vieille nature ou la nouvelle nature.
 
En résumé .
Les sujets relatifs à « la victoire sur la vieille nature » sont, croyons-nous, des éléments essentiels selon l’Écriture pour une vie chrétienne heureuse et victorieuse. La vraie vie chrétienne peut seulement être vécue en réalisant que le vieil homme a été crucifié avec Christ, et que la nature pécheresse a été condamnée par Dieu à la croix, et en se tenant pour mort au péché et en se livrant à Dieu et en marchant dans la puissance de l’Esprit Saint qui habite dans le croyant. Étant enseigné par l’Esprit, le croyant réalise sa nouvelle position d’agréable devant Dieu, marchant dans la vérité et pratiquant le jugement de soi et la confession à l’égard de tout manquement.

R.K.Campbell
 








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Modérateurs: FrédéricPhilippe DehouxEdwin
 

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