apostasie et Eglise des derniers jours
« Nous croyons que l'Eglise des derniers jours devra s'adapter aux temps qu'elle vivra, quand l'Eglise apostate occupera le devant de la scène ».
Pourrons-nous survivre sans le harnachement d'une organisation, sans la sécurité d'un bâtiment, et sans l'aide des « professionnels de la foi » ? Comment pourrons-nous être des témoins efficaces, comme les Chrétiens des églises de maisons en Chine, sans dirigeants officiels, sans organisation, et sans le point d'attraction d'un bâtiment ?
C'est dès à présent que nous devons nous préparer. Il sera trop tard quand les événements nous surprendront. S'il est vrai que nous entrons dans les derniers jours, nous devons bien comprendre que l'Eglise apostate devra régler le problème de tous les vrais Chrétiens qui resteront au sein des églises instituées, et qui refuseront d'accepter son programme.
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Signes d’apostasie
« Signes d’apostasie : fausse mort et perte de la quête de l’immortalité ».
«Le coeur des sages est dans la maison du deuil, et le coeur des insensés dans la maison de la joie». Ecclesiaste 7/4 … La “maison de la joie” (métaphore de l’hédonisme) est le but naturel de chacun. Mais la sagesse de Dieu, inspirant l’Ecclésiaste, donne une autre direction. Cette vision a peu de place aujourd’hui, y compris à l’intérieur d’un certain christianisme contemporain, intoxiqué par les aspirations à l’épanouissement personnel prôné par la société postmoderne.
Au-delà de la confrontation philosophique (et spirituelle) entre l’hédonisme et la Croix, nous découvrons dans cette réflexion une altération de la relation humaine face à la mort. Un des moyens de perturber une génération ou même de déséquilibrer une civilisation consiste à la priver progressivement de tout contact avec la vraie mort, pour lui substituer un concept vidé de toute substance réelle, de toute vérité. Tout simplement parce qu’il existe une véritable contestation spirituelle et invisible de son sens et de ce qu’elle représente. Brochure 28 pages
© Source Jérôme Prekel, avec son aimable autorisation
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Pièges autour de la musique chrétienne
« Satan a cependant fourvoyé l’Eglise, bien peu vigilante et bien peu consciente de ces réalités sournoises liées à la musique et à son effet potentiel sur l’âme ».
Les réflexions rassemblées dans cette étude n’ont pas pour but de dénigrer la musique chrétienne, qui a toujours été une composante importante de la vie de la foi, mais d’attirer l’attention des croyants sur un phénomène d’assimilation des styles musicaux du monde et de leur intégration dans le culte chrétien. Une partie du contenu de la brochure se trouve sur le site.
Le développement de la musique chrétienne et l’essor des groupes de louange suscitent un certain nombre de réflexions dans le Corps de Christ. Par définition, il ne devrait y avoir que de bonnes choses à dire à propos de ce phénomène : louer Dieu, chanter la gloire de Dieu; mais un examen attentif fait apparaître de plus en plus de désaccords de fond avec la Parole de Dieu et il devient nécessaire de poser de vraies questions, tout en se gardant de prises de positions personnelles.
« Bien-aimés, quand j’usais de toute diligence pour vous écrire de notre commun salut, je me suis trouvé dans la nécessité de vous écrire afin de vous exhorter à combattre pour la foi qui a été une fois pour toutes transmise aux saints (Jude 1 v. 3) ».
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Le foyer chrétien
« Le foyer familial a été établi par Dieu selon sa pensée à l’égard de l’humanité ».
La grande importance de l’institution divine qu’est le foyer chrétien, ainsi que le besoin d’instruction sur ce sujet pratique et primordial, m’ont amené à rédiger les pages suivantes pour le périodique « Grace and Truth », où elles ont paru en 1939. Plusieurs les ayant appréciées et déclaré en avoir retiré de la bénédiction, ont demandé qu’elles soient réunies sous forme de livre. La présente brochure, revue et augmentée, est publiée avec l’espoir qu’elle répondra à un réel besoin et sera bénie du Seigneur dans de nombreux foyers, pour sa gloire et sa louange éternelle.
Une grande partie de son contenu a été glané dans différents écrits traitant de ce vaste sujet. L’auteur est donc redevable à plusieurs de bien des pensées qu’on y trouvera, et en particulier à l’excellent ouvrage de J.A. von Poseck : « Light in our Dwellings ».
Conscient d’une part de l’importance vitale du sujet, et de ce qu’il est plus facile de dire que de faire, tout en réalisant d’autre part ses propres manquements et ce qu’a de limité son expérience de la vie familiale, l’auteur présente cet ensemble de réflexions et de glanures comme ce qui lui paraît être l’enseignement de Dieu à l’égard du foyer chrétien.
Cet écrit est plus nécessaire que jamais, dans ces jours où s’affirment toujours plus audacieusement l’abandon des institutions divines et le reniement de l’ordre et de la volonté de Dieu.
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Le juste de Dieu
« Il nous a choisis en lui (en Christ) avant la fondation du monde pour que nous soyons saints et irréprochables sous son regard, dans l'amour. Il nous a prédestinés à être pour lui des fils adoptifs par Jésus-Christ ; ainsi l'a voulu sa bienveillance à la louange de sa gloire, et de la grâce dont il nous a comblés en son Bien-aimé ». (TOB)
Nous voyons que l'Ecriture sainte n'est pas équivoque et qu'elle nous parle avec netteté. S'agissant des possessions qui nous sont indispensables (foi, vertu, connaissance, maîtrise de soi, ténacité, piété, amitié fraternelle, amour), elle nous dit : « Car ces qualités, si vous les possédez en abondance, ne vous laissent pas inactifs ni stériles pour connaître notre Seigneur Jésus-Christ ; en effet, celui à qui elles manquent, c'est un aveugle qui tâtonne ; il oublie qu'il a été purifié de ses péchés d'autrefois. C'est pourquoi, frères, redoublez d'efforts pour affermir votre vocation et votre élection ; ce faisant, pas de danger de jamais tomber. C'est ainsi, en effet, que vous sera généreusement accordée l'entrée dans le Royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. » (2 Pierre 1 v. 8 à 11 TOB)
Être saints et irréprochables, ainsi qu'en possession des qualités que Pierre énumère, nous ne le pourrions pas seuls ; aussi, est-ce Dieu qui opère notre sanctification (1 Thes. 5. 23). Cependant, il importe que nous nous en préoccupions, que nous fournissions la persévérance et la foi, et que nous nous appliquions à demeurer en Christ par une consécration qui, elle, sera de notre fait.
L’Apôtre Pierre le déclare, Dieu pourvoira à la promotion de chacun de ses enfants, en le perfectionnant lui-même, en le fortifiant, en le rendant inébranlable à l'issue de ses luttes, de ses souffrances et de ses épreuves, dans le cours de sa vie de chrétien (1 Pierre 1 v. 10 et 11). Toutefois, pendant cette vie plus ou moins prolongée, il aura fallu de la fidélité et avoir conservé l'espérance que fait briller l'Evangile, (Colossiens 1 v. 23).
Nous voyons quelle haute importance notre marche chrétienne de chaque jour est chargée. Il importe donc de s'en rendre conscients, car il faut que nous grandissions à tous égards en Celui qui est la tête, Christ.
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Au delà du temps
Madame Berthe Gavalda, agrégée de philosophie, parle du « chaos intellectuel contemporain » et de « la décadence idéologique qui va s'accélérant et qui rend le monde littéralement fou » (Le monde et la vie - Août 1966). M. Billy Graham qui publie un livre intitulé « Le monde en flammes », donne l'information suivante : « La plupart des experts actuels,des analystes, des historiens, des savants, des philosophes et des hommes d'Etat s'entendent pour dire que l'homme est malade. Avons-nous dépassé le point où il est encore possible d'être sauvés ? Notre situation est-elle au delà de toute espérance ? Quelques-uns des plus grands esprits de notre temps s'accordent pour penser que nous avons déjà dépassé la limite au delà de laquelle aucun retour n'est possible ». Puis l'auteur voit l'immoralité grossissant comme un fleuve en crue : érotisme, pornographie, perversion, manque d'honnêteté, culture décadente. Il dénonce l'idolâtrie moderne, les dieux des étudiants, l'homme adorant la science et les techniques, s'adorant lui-même, l'intellectualisme orgueilleux et pédant qui s'oppose à la foi, l'apostasie en matière religieuse, la venue des moqueurs, etc..
M. Basilea Schlink, affirme, dans « Et personne ne voulut le croire » (Labor et Fides 1966) : Les jugements du courroux de Dieu annoncés sont imminents, l'effondrement menace... Raynold Schneider qui, sa vie durant, s'est employé à découvrir les puissances cachées et agissantes de l'esprit, déclara peu avant sa mort qu'il était persuadé de la fin prochaine de l'histoire ». La jeunesse elle-même est en désarroi ; ses éducateurs lui ont préparé un temps de malheur en la nourrissant de matérialisme et en lui apprenant le mépris de toute loi morale. Une jeune fille mexicaine de vingt ans, Mlle Helena Paz, a publié une lettre ouverte dans « L'Universal » du 25 octobre 1968, où elle reproche à ses professeurs et aux intellectuels ceci : « Vous nous avez enseigné la lutte des classes plutôt que l'amour de Dieu, vous faisant les propagandistes des fausses idéologies de vieillards de 80 ans comme Althusser...,qui, avec les Rudi Dutschke, Cohn-Bendit, les Beatles et les hippies, sont le naufrage de la civilisation occidentale ».
Émouvante protestation d'un cœur qui rejette la gangue des perversités de la pensée. Que devient la civilisation, non pas seulement celle de l'Occident, mais celle de la terre entière ? M. Tony Andréani de l'Université de Nanterre, nous le dit dans « les hommes devant l'échec » (Presses universitaires deFrance-1968) : « En 1932, le chaos était encore banal. Il fallait avoir le sens du négatif, un regard myope comme l'aigle de Zarathoustra pour apercevoir au sein de l'ordre nouveau, qui,dans le drame, semblait néanmoins accomplir sa genèse à travers toute la planète, une prolifération inquiétante de contraires, une multitude de craquements dans l'édifice de la culture, bref les symptômes encore voilés d'une phase critique de l'histoire bien plus que cet âge adulte que nous annonçaient les penseurs du siècle précédent »... « C'est ainsi que le monde nouveau, sous ses brillants dehors, laisse deviner des symptômes inquiétants : émoussement des sens, habituation du désordre, mécanisation de la pensée,égalisation des caractères sur le type le plus bas, resserrement du réseau des règles et contraintes, automatisation des conduites, le pire étant que l'esprit finit par avoir besoin de ses poisons ».... « Les symptômes ont tellement grandi qu'il suffit de regarder autour de soi et en soi pour en apercevoir de patents et pour donner à l'angoisse et au malaise le visage de l'échec ».
Ensemble le globe et les hommes connaîtront le terrible ébranlement, pour que les dévastations du péché laissent place au royaume inébranlable, qui s'ouvrira, en la présence du Fils de Dieu, venant dans Sa gloire, pour le bonheur éternel des hommes qui auront lavé leurs robes, afin d'avoir droit à l'arbre de vie, qui auront eu soif de vérité, de justice et de vie, et auront pris et bu l'eau de la vie, gratuitement ; aux hommes qui auront reçu l'amour de la vérité pour être sauvés, et auront fui, avec fermeté de cœur, les puissances d'égarement et les mensonges de la terre.« Que le Seigneur dirige vos cœurs vers l'amour de Dieu et la patience de Christ (2 Thessaloniciens 3 v. 5) ».
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Dwight Moody fut l'un des serviteurs de Dieu dans l'histoire les plus influents et efficaces. On estime que durant la vie de Moody, il parcourut plus de 1,7 millions de kilomètres, parla à plus de 100 millions de personnes, et conduisit des centaines de milliers, si ce n'est des millions, à une relation personnelle avec Jésus-Christ.
Les présidents Lincoln et Grant assistaient tous les deux à ses célèbres réunions de réveil. À l'exposition Chicago World's Exhibition de 1893, plus de 130 000 personnes assistèrent aux réunions de réveil de Moody en un seul jour. Le zèle de Moody pour Christ n'était pas limité à la prédication et à l'enseignement, bien que cela fût son premier amour. Il fonda des établissements scolaires - l'école Northfield pour garçons et filles qui continue à être opérationnelle aujourd'hui, et la Société d’Évangélisation de Chicago, baptisée plus tard l'Institut Biblique Moody.
« Mon cœur n'était pas dans le travail de collecte », se souvint Moody. « Je ne pouvais pas lancer d'appels. Je pleurais tout le temps pour que Dieu me remplisse de Son Esprit. Eh bien, un jour, dans la ville de New York (sur la rue Wall Street)- oh, quel jour! Je ne peux le décrire. Je le mentionne rarement ; c'est une expérience presque trop sacrée pour être nommée. Je peux seulement dire que Dieu S'est révélé Lui-même à moi, et j'eus une telle expérience de Son amour que je dus Lui demander de retirer Sa main ».
« Je retournai prêcher. Les sermons n'étaient pas différents ; je ne présentais aucune vérité nouvelle, et néanmoins des centaines étaient converties. Je ne voudrais maintenant pas être ramené là où j'étais avant cette expérience bénie même si vous me donniez tout l'or du monde - ce serait comme de la poussière sur une balance ».
À l'œuvre !
L’évangéliste saint Jean nous raconte que, devant la tombe de Lazare, le Seigneur Jésus dit à ses disciples : « Enlevez la pierre ». Il voulait leur faire prendre une part active à la résurrection qu’il allait opérer. Cependant, il n’aurait eu qu’un mot à dire pour faire disparaître la pierre. S’il lui avait ordonné de s’écarter, elle aurait obéi à sa voix, comme le fit Lazare quand Jésus le rappela à la vie. Mais le Seigneur voulait apprendre à ses enfants qu’il leur revient une part de travail dans la résurrection de ceux qui sont morts spirituellement. Les disciples n’eurent pas seulement à enlever la pierre ; après que Jésus-Christ eut ressuscité Lazare, ils eurent à le délier afin qu’il pût marcher.
Dieu pourrait facilement convertir les hommes sans nous ; mais ce n’est pas ainsi qu’il agit ordinairement, et je doute qu’il y ait sur la terre un seul homme qui ait été converti sans le concours plus ou moins direct de quelque instrument humain.La pierre dont je désire parler aujourd’hui, et qui doit être enlevée avant que l’œuvre de Dieu puisse se faire, s’appelle les préjugés. Beaucoup de personnes ont un grand préjugé contre les réveils religieux ; le mot seul leur est antipathique. Malheureusement, ce sentiment ne se rencontre pas seulement chez les gens du monde ; un grand nombre de chrétiens ont autant de répugnance pour le nom que pour la chose.
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Le chemin qui mène à Dieu
L’excellent souvenir que j’ai conservé de mon court passage à Paris et des réunions bénies que nous avons eues dans l’église de l’Oratoire au mois d’octobre 1882, et le regret que j’éprouve de ne pouvoir cette année, renouveler cette visite, malgré l’invitation affectueuse que les frères de Paris ont bien voulu adresser à M. Sankey et à moi, m’engagent à offrir ce petit volume aux lecteurs français.
Parmi les auditeurs qui se pressaient dans l’église l’Oratoire, je n’oublie pas qu’un très grand nombre s’y trouvaient pour la première fois. C’étaient ; les habitués des réunions populaires qui ont été fondées par mon ami Mac-All et par plusieurs chrétiens. S’il est réjouissant de prêcher l’Évangile, comme je le fais tous les jours, à des milliers d’âmes qui, l’ayant appris dès leur enfance, l’ont oublié ou négligé, combien n’est-il pas plus beau de voir des foules moins considérables sans doute, mais tout aussi attentives, composées d’âmes immortelles qui n’ont jamais encore appartenu au Seigneur Jésus ! Je l’avoue, un tel spectacle m’a profondément remué.
Ce n’est pas le moins encourageant des signes que Dieu nous accorde en ces derniers temps, que cette disposition du peuple français, à recevoir l’Évangile. Oui, s’il n’était pas trop tard pour apprendre une langue difficile, et si le Seigneur ne m’avait donné ailleurs une autre œuvre à faire, j’aimerais consacrer à la France une partie de ma vie. Quelle victoire pour la cause de Christ, si ce grand et beau pays était gagné à l’Évangile !
Ce livre est une série d’études simples et faciles, à comprendre, basées sur la Bible. Elles ont pour but de montrer aux âmes désireuses de trouver le salut, comment on y arrive. Les indifférents et les moqueurs ne liront pas ce livre, il ne leur est pas destiné ; mais les cœurs sérieux et sincères pourront y trouver, par la grâce de Dieu, l’indication de ce qui leur est nécessaire : la paix avec Dieu et « la sanctification, sans laquelle nul ne verra le Seigneur ».
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La puissance d’en-haut
Une personne peut avoir un « zèle sans connaissance », et une autre la connaissance sans le zèle. Si j’avais à choisir entre ces deux grâces, je crois que je préférerais la première. Mais avec une Bible ouverte, nul ne doit être privé de la connaissance de la volonté de Dieu et de ses desseins. Le but de ce livre est d’indiquer la source de la vraie puissance, afin que notre zèle et notre connaissance s’accroissent dans le service du Maître.
Paul a dit que « toute l’Écriture est inspirée de Dieu, et utile », mais je crois que le sujet que nous allons traiter a été trop laissé de côté comme n’étant pas assez pratique ; il en est résulté un manque de puissance dans le témoignage de l’Église et dans son œuvre. Si nous désirons travailler pour Christ, non « comme battant l’air », mais avec un but bien défini, nous serons revêtus de la vertu d’en haut. Sans cette vertu, notre service sera une corvée ; avec elle, il deviendra une douce tâche et un travail joyeux.
Dwight L. Moody
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Le ciel
« La ville n'a besoin ni du soleil ni de la lune pour l'éclairer ; car la gloire de Dieu l'éclaire et l'Agneau est son flambeau ».
Apocalypse 21.23
Je publie ce petit livre, qui traite d'un sujet que j'affectionne d'une manière toute particulière, dans l'espérance qu'il contribuera à relever le courage et la foi de plusieurs. Je désire qu'il fortifie les faibles, qu'il console les affligés et qu'il encourage ceux qui ont l'esprit abattu à regarder avec plus de confiance vers cette incomparable cité, cette meilleure patrie, qui est la demeure du Rédempteur et de ses rachetés.
Dwight L. Moody
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La révélation de la croix dans la vie du chrétien
Pour de nombreux chrétiens, la croix est exclusivement destinée au salut.
Je crois profondément que la faiblesse que nous voyons dans le christianisme aujourd’hui, vient du fait que la croix n’est plus centrale dans la vie des chrétiens et dans les églises. Ce commandement du Seigneur : « Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix et qu’il me suive. » (Matthieu 16 : 24) a été mis de côté et oublié, il n’est plus enseigné. Une œuvre et une vie d’église entièrement consacrée au Seigneur ont fait place aux traditions, aux œuvres (humaines), aux rites et dogmes religieux, aux méthodes mondaines de marketing.
Où est la vie du Christ parmi ceux qui se réclament du Seigneur ? Il m’a semblé crucial, de partager avec mes frères et sœurs en Christ, la pensée de la croix et de son œuvre dans la marche du chrétien. Amis lecteurs, je vous exhorte à lire ce qui suit dans un esprit de prière, demandez au Seigneur de vous conduire par son Esprit Saint, afin qu’Il vous enseigne Lui-même.
Mon but n’est pas de vous donner une doctrine que vous devez suivre comme une règle, mais plutôt de vous donner soif de rencontrer notre Seigneur dans une relation d’intimité. Ce sujet aurait pu être bien plus développé, mais je ne pense pas qu’il soit utile de le faire, car rien ne peut remplacer l’enseignement du Saint Esprit à travers la Parole de Dieu. A plusieurs reprises, j’ai insisté sur quelques points qu’il me paraissait important de souligner, cela a eu pour effet d’apporter une certaine lourdeur au texte, veuillez m’en excuser, mais j’ai préféré une bonne compréhension de la pensée à une œuvre littéraire. Que le Seigneur vous conduise donc, dans votre lecture et vous enseigne par Son Esprit.
Mise à jour le 12 octobre 2021
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Par Philippe Dehoux - Publication www.bible-foi.com.
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Je vis le ciel ouvert
Apocalypse à partir de 19.11.
Le livre de l’Apocalypse est non seulement une partie éminemment intéressante et remarquable de la Parole de Dieu, mais aussi un livre dont Dieu déclare expressément que « celui qui lit et ceux qui entendent les paroles de la prophétie et qui gardent les choses qui y sont écrites — car le temps est proche » sont des bienheureux (1.3 ; 22.7).
C’est pour cela qu’aujourd’hui, plus que jamais, il convient justement d’ouvrir ce livre pour y apprendre « les choses qui doivent arriver après celles-ci ». Ce n’est pas de la curiosité qui nous y pousse, mais le désir de prendre connaissance des pensées de Dieu relativement à ce qui va arriver. Il n’est guère de chose plus propre à nous libérer de l’influence des choses visibles et terrestres, que de s’occuper de la partie prophétique de la Parole de Dieu. Et plus nous saisirons le grand but de Dieu — celui de procurer à Son Fils la place dont Il est digne dans le ciel et sur la terre, — plus l’étude de la prophétie nous réjouira et nous profitera.
Dans le présent ouvrage nous désirons porter notre attention sur les deux dernières parties de l’Apocalypse. Elles ont un caractère particulièrement élevé, et nous conduisent loin dans le futur et dans le ciel. Nous devrons néanmoins, au moins au début, regarder plusieurs fois en arrière et en bas, pour inclure l’évolution des événements sur terre dans nos méditations. Nos méditations elles-mêmes commencent au ch. 19 et s’étendent jusqu’au premier paragraphe du ch. 22. Des rétrospectives sont présentées çà et là, pour faire la relation avec des événements dépeints précédemment.
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Les Paraboles
« Et il leur enseignait beaucoup de choses par des paraboles ».
Dans Sa grâce infinie, Dieu nous fait connaître par l’Écriture sainte Ses pensées sublimes d’amour et de sagesse. Peut-être n’avons-nous pas encore bien réalisé qu’Il le fait de manières fort variées. À côté de paroles très directes, Il se sert aussi de formes imagées et symboliques pour nous faire comprendre Ses pensées et Ses intentions. Les types de l’Ancien Testament en sont un excellent exemple.
Dans cet ouvrage nous désirons nous occuper d’une catégorie également imagée d’enseignements de l’Écriture, les paraboles du Seigneur dans les évangiles, car il semble que les enfants de Dieu ne tirent que trop peu profit de cette partie de la parole de Dieu. Pourtant, quand le Seigneur Jésus était sur cette terre, Il a mis une grande partie de Ses enseignements sous forme de paraboles. Cela ressort clairement à la fois de la phrase remarquable de Marc 4:2 : « Et il leur enseignait beaucoup de choses par des paraboles », et aussi plus généralement de la lecture et de l’étude attentives des paroles du Rédempteur.
Les paraboles font tout à fait partie de l’enseignement du Nouveau Testament, au même titre que les épîtres de l’apôtre Paul et des autres apôtres. Certains passages des épîtres du Nouveau Testament ne peuvent même être compris correctement qu’à la lumière de telle ou telle parabole. Bien des enfants de Dieu ont ainsi des difficultés avec ce que l’apôtre Pierre dit dans sa deuxième épître au sujet des faux prophètes et de faux docteurs, à savoir que le maître les a « acheté » (2 Pierre 2:1). Or il ne dit pas « racheté », et c’est la parabole de ‘l’ivraie du champ’ qui donne l’explication correcte : ‘le champ’, image du monde (Matthieu 13:38), appartient au Seigneur Jésus ; c’est « Son champ » (Matthieu 13:27), Il se l’est acquis pour Lui-même par Son œuvre à la croix. Donc, même les faux docteurs chrétiens ont été "achetés", c’est-à-dire que le Seigneur a tous les droits sur eux. Cependant, seuls ceux qui ont été justifiés par la foi au sang de Christ ont effectivement part à la "rédemption" (Romains 3:24, 25).
BIENTÔT
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Le baptême chrétien
À propos de Actes 2 v. 37 à 41 ; spécialement Actes 2 v. 38.
Dans ce qui suit nous voudrions nous occuper d’un sujet ayant fait l’objet de beaucoup de discussions et d’écrits, et qui a été malheureusement aussi la source de bien des batailles ; il s’agit du baptême chrétien. C’est le cœur rempli de crainte que l’auteur aborde ce sujet, car il désire par-dessus tout ne pas générer du trouble susceptible de faire du tort aux enfants de Dieu. Mais il est fortifié à la pensée qu’il y a aussi un trouble saint : Dieu aura certainement soin de ce que sa vérité fasse son chemin dans les cœurs, même s’il s’agit d’un question sur laquelle l’individu, en règle générale, met longtemps à prendre position. Le lecteur trouvera-t-il la grâce de contrôler sa position sur cette question sous le regard de Dieu ?
Le mot grec pour baptiser est « baptizo », qui, dans le langage ordinaire, signifie « immerger », « plonger, laver, mouiller, arroser ». Le baptême du Seigneur Jésus lui-même et celui de l’eunuque d’Éthiopie (Actes 8) montrent bien, autant l’un que l’autre, que le baptême était effectivement pratiqué par immersion. Dans les deux cas, il est parlé du baptisé remontant hors de l’eau (Matthieu 3 v. 16 ; Actes 8 v. 39).
Je suis profondément convaincu que la manière correcte de baptiser est l’immersion. Seule cette manière correspond au baptême avec l’image qu’il donne de sa signification spirituelle, — on le verra encore plus loin. Cependant nous ne devrions pas donner trop d’importance au mot lui-même, ni construire trop d’enseignement sur le fait que le mot « baptizo » ne signifie rien d’autre qu’immerger, car il a en réalité une signification de portée beaucoup plus vaste. Gardons cela à l’esprit pour ce que nous verrons plus loin.
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La marche au désert
« Dans le livre des nombres, l’accent est mis sur la responsabilité du peuple en marche dans le désert ».
Dans les Nombres, l’Éternel s’adresse à Moïse « au désert (Nombres 1 v. 1) ». Le peuple va quitter Sinaï, reprendre la marche à travers « ce désert grand et terrible (Deutéronome 1 v. 19 », de la discipline du Père (v. 5), selon Hébreux 12. Cette mise à l’épreuve n’a pas seulement pour but de montrer ce qui est dans le cœur pour amener le jugement de soi-même, et la conscience de la grâce, mais surtout « pour te faire du bien à la fin (v. 16) ».
Les versets 7 à 10 soulignent par contraste ce qu’est le « pays » : Un lieu de bénédiction, où l’eau abonde sous forme de ruisseaux, de sources, d’eaux profondes ; où la nourriture de tous genres ne manque pas : Froment, orge, vigne, figuiers, grenadiers, huile, miel ; où toutes les ressources pour bâtir et pour combattre sont là : Le fer, l’airain ; où enfin, rassasié, on adore.
C’est la vie de résurrection avec Christ, telle que nous la présentent les Colossiens et les Éphésiens : « Si donc vous avez été ressuscités avec le Christ, cherchez les choses qui sont en haut... pensez aux choses qui sont en haut... (Colossiens 3 v. 2) ». C’est aussi un lieu de combat : On n’est pas encore dans le ciel et les ennemis spirituels subsistent : « Notre lutte est... contre les dominateurs de ces ténèbres, contre la puissance spirituelle de méchanceté qui est dans les lieux célestes (Éphésiens 6 v. 12) ». C’est pourquoi, même dans le pays, il faut revêtir l’armure complète de Dieu. Combat où la victoire est assurée à la foi. Le livre de Josué en développera le type.
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Avec Dieu dans le désert
« Le résultat de la rédemption accomplie, c'est d'être conduit dans le désert ».
L’Ancien Testament contient une multitude d’enseignements qui nous sont donnés, en grande partie, au travers d’événements historiques. Ceux-ci se rattachent soit à des individus, soit à des nations entières. À cet égard, Israël — le peuple que Dieu s’était choisi pour lui-même — occupe une place particulière.
Or, c’est précisément de l’histoire de ce peuple que nous pouvons tirer un nombre extraordinaire de leçons, et cela, à un double point de vue. D’une part, Dieu nous révèle, par ses voies envers ce peuple, ses critères moraux, qui demeurent les mêmes en tout temps ; et, d’autre part, les événements que ce peuple a connus ont une signification prophétique et symbolique.
Ce dernier aspect revêt une importance d’autant plus grande qu’il nous enseigne un principe capital : Tout dans les Saintes Écritures mène à Christ. Si nous nous en souvenons, l’étude de ces cinq livres de Moise, dans lesquels nous trouvons le début des voies de Dieu envers Israël, nous sera en bénédiction. Mais cela ne signifiait rien d’autre qu’ils étaient conduits en même temps dans le désert. Les fils d’Israël ne s’étaient probablement pas attendus à cela, et nous-mêmes nous montrons souvent surpris de nous retrouver comme rachetés, contre toute attente, dans le « désert ».
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