3.Contempler la gloire de Dieu a un coût

3.Contempler la gloire de Dieu a un coût

3. Chercher la volonté de Dieu - L’expérimentation de la lumière se fait lorsque nous délaissons notre propre volonté, pour rechercher résolument celle de Dieu.

« Le Seigneur lui répondit : Marthe, Marthe, tu t'inquiètes et tu t'agites pour beaucoup de choses. Une seule chose est nécessaire. Marie a choisi la bonne part, qui ne lui sera point ôtée » (Luc 10 v. 41 et 42). Nous sacrifions souvent la seule chose qui soit chère aux yeux de Dieu au profit de beaucoup d'autres choses. On peut voir quelque chose de plus profond chez Marie, assise aux pieds de Jésus, que chez Marthe qui travaille beaucoup pour le Seigneur. Encore une Parole intemporelle ! Nous sommes, nous aussi tellement absorbés et préoccupés par beaucoup d’activités pour Dieu, le service, le témoignage, la prédication, l'écriture, le chant, les réunions, la lecture, les études, l'implantation d’Églises. La vie que nous possédons a une exigence fondamentale : que nous marchions selon la volonté de Dieu. Plus nous obéissons à la volonté de Dieu, plus nous renions notre propre volonté, et plus notre voie sera droite et lumière devant Dieu. Si nous marchons selon notre propre volonté comme nous le faisions autrefois, mais cette fois-ci dans les choses de Dieu, il y aura des ténèbres à la surface de notre cœur ; nous souffrirons d’un manque de communion profonde avec Dieu. Nous devons apprendre à accepter et à nous soumettre à la volonté de Dieu, et à y obéir.

  « Voici, je viens pour faire ta volonté » (Hébreux 10 v. 9). Accomplir la volonté de Dieu, voilà normalement la destinée des enfants de Dieu. C’est ce qui a constitué la valeur du sacrifice de Christ ; c’est ce qui a donné l’efficacité à Son sang ; le voilà le chemin qui mène à Dieu, chemin que Christ nous a ouvert. Ce chemin d’obéissance nous a été ouvert pour que nous le suivions aussi, afin d’entrer nous aussi dans le lieu très saint. Ceux et celles qui désirent s’approcher de Dieu ont connu et accepté sa seule volonté. La grande bénédiction que Jésus-Christ nous donne en se donnant Lui-même à nous, c’est un cœur qui vit pour connaître la volonté de Dieu. Nous ne bénéficions pleinement de la mort de Christ pour le péché qu’en mourant avec Lui au péché.

  Christ s’est « humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu'à la mort de la croix. C'est pourquoi aussi Dieu l'a souverainement élevé » (Philippiens 2 v. 8). Dieu nous rappelle que c’est Lui le Créateur de toutes choses ; et qu’il ne peut y avoir ni vie, ni victoire, ni croissance, ni véritable bénédiction, en dehors d’une obéissance joyeuse de Sa volonté. Toute la souffrance et la misère du monde proviennent de ce que l’homme s’est détourné de la volonté de Dieu, pour faire la sienne. Christ a renoncé à sa propre volonté, se consacrant pleinement à la volonté de son père. Tel est le chemin qu’il nous a ouvert en Lui. N’oubliez jamais, cher lecteur, que nous ne pourrons arriver à Dieu qu’en passant par là où il veut. Pour se repentir, il suffit d’accepter que Christ soit mort pour nous ; nous sommes alors pardonnés et justifiés. Mais pour progresser et ressembler à Christ, il faut que Son obéissance devienne notre obéissance, que notre Substitut devienne notre guide, notre frère, notre sacrificateur, qui nous amène tout près de Dieu en nous apprenant à rechercher et à faire sa volonté.

  Jésus dit simplement qu'une seule chose est nécessaire, que Marie l'a découverte et qu'elle ne lui sera pas enlevée.

Quelle est cette seule chose ?

  « Nous faisant connaître le mystère de Sa volonté, selon le bienveillant dessein qu'Il avait formé en Lui-même, pour le mettre à exécution lorsque les temps seraient accomplis, de réunir toutes choses en Christ, celles qui sont dans les cieux et celles qui sont sur la terre. En Lui nous sommes aussi devenus héritiers, ayant été prédestinés suivant la résolution de celui qui opère toutes choses d'après le conseil de Sa volonté » (Ephésiens 1 v. 9 à 11).

  Ce texte nous confirme que Dieu a une volonté établie, à laquelle Il ne dérogera jamais ; et que cette volonté doit nous être révélée pour que nous puissions la vivre. Oui, Dieu a une volonté, un dessein, une raison, un but vers lequel Il se dirige et vers lequel Il veut nous entraîner. Dieu ne nous conduit pas sans but, vers tout en général et vers rien en particulier ; comme Marthe, qui pensait qu’il lui suffisait de s’engager dans un service pour le Seigneur pour Lui être agréable, et pour être dans sa volonté. C’est pour cette raison que Dieu veut que nous connaissions Sa volonté, que nous puissions y entrer et travailler en harmonie avec Lui, en coopérant ensemble. Pourquoi ne se contente-t-Il pas de faire ce qu'Il veut à notre insu ? Pourquoi prend-t-Il soin de vouloir nous le révéler ? Parce que nous faisons partie intégrante de cette merveilleuse volonté.

  Beaucoup d’enfants de Dieu n’ont pas encore de réponse aux questions suivantes : qui suis-je en tant que chrétien, d'où je viens, pourquoi suis-je chrétien, à quoi je sers, et où vais-je en tant que chrétien ? Ces questions ne trouvent leurs réponses que lorsque nous les considérons à la lumière du but ultime de Dieu : « Jésus lui dit : Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m'as pas connu, Philippe » (Jean 14 v. 9). C’est une parole prophétique tellement bien adaptée à de nombreuses vies chrétiennes aujourd’hui.

 Il y a si longtemps que nous sommes avec le Seigneur et nous L’avons si peu connu. Il y a si longtemps que nous le servons, que nous le prions, que nous l’adorons… Et nous avons si peu connu Ses pensées, Sa volonté, Son renoncement, Sa puissance, Son plan ; nous avons si peu connu son œuvre à la croix.

  Il y a bien une raison pour laquelle le salut entre dans un cœur, ce n’est pas seulement pour vivre une vie faible de racheté, qui se contente de témoigner au monde quand l’occasion se présente. Non, la raison profonde de notre salut est bien plus grande que cela, elle englobe tout. Et le plus merveilleux, c’est que cette raison nous inclut dans l’accomplissement de la volonté du Créateur. Alors qu’elle est le fondement de la volonté de Dieu ? Eh bien « de réunir toutes choses en Christ » : « nous faisant connaître le mystère de sa volonté, selon le bienveillant dessein qu'il avait formé en lui-même, 10pour le mettre à exécution lorsque les temps seraient accomplis, de réunir toutes choses en Christ, celles qui sont dans les cieux et celles qui sont sur la terre » (Éphésiens 1v. 9 et 10). Dieu n'a qu'une exigence, une seule chose qu'Il accomplira promptement. Et quand nous avons vu cela avec les yeux de notre cœur, nous comprenons que tout le reste est secondaire par rapport à ce seul objectif. La volonté ultime de Dieu est de réunir toutes choses en Christ, pour que Christ soit tout et en tous.

  Lorsque nous évoquons la volonté de Dieu, nous parlons de Son dessein éternel, de Son plan de réunir toutes choses en Christ, et de placer toutes choses sous ses pieds. Et ce dessein commence par nos propres vies. Le Saint-Esprit va œuvrer en nous afin que Christ soit tout en nous, afin que tout ce qui est ennemi de Dieu en nous devienne Son marchepied (Actes 2 v. 35). Nous parlons ici d’une volonté de Dieu qui surpasse notre ministère, nos études, ou nos affaires, comme Marthe ; qui touche à la volonté ultime de Dieu pour toutes les générations, tous les peuples, toutes les nations, toute la création.

  Nous comprenons maintenant pourquoi il nous est dit que Marie a choisi « la bonne part », la seule chose que Dieu désire depuis qu’Il nous a visités par Son salut, c’est que nous prenions place à Ses pieds pour toujours. La nourriture, les distractions, les soucis de la vie, les amitiés, nos activités chronophages, tout est oublié. Notre seule raison d'être aujourd’hui est de laver Ses pieds, de les oindre, et de rester là, à Ses pieds, pour recevoir la révélation de tout ce qu’Il voudra bien nous partager : « Servez l’Éternel avec crainte, et réjouissez-vous avec tremblement. Embrassez le Fils » (Psaumes 2 v. 11 et 12). Il ne s'agit pas ici d'un baiser de salutation sur la joue mais d’embrasser les pieds comme un signe de soumission à Celui que Dieu a choisi pour être L'héritier de toutes choses. Embrasser les pieds du Fils et être assis à Ses pieds, c'est mourir à nous-même, prendre notre croix, et accepter tout ce que le Père a investi dans Son Fils en reconnaissant que toutes choses ont été placées sous Ses pieds, en commençant par nous.

  Alors, au-delà du fait que le Seigneur Jésus-Christ soit notre Sauveur, la question qui se pose est celle-ci : est-Il notre Chef ? Est-ce que nous cherchons vraiment et premièrement le royaume de Dieu et sa justice ? Avons-nous reconnu notre immense besoin d’avoir nos yeux oints de la lumière d’en haut ?

 

Un message de Frédéric Gabelle
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