La persévérance dans les épreuves

La persévérance dans les épreuves

Le mot traduit dans la Bible par persévérer signifie souvent dans les textes originaux ; être patient dans l'épreuve, être ferme, courageux, tenir bon dans les difficultés, dans les épreuves, dans les tentations.

Ce soir nous allons voir ce que dit la Parole de Dieu au sujet de la persévérance dans la vie chrétienne : Soyons toujours et avec joie, persévérants et patients.

Ce qui est important, c'est d'être persévérant pour ce qui est bon. Il y en a qui persévèrent dans la rébellion, dans l'orgueil, dans la résistance au Seigneur, mais ce n'est pas ce genre de persévérance qui nous intéresse. Ce qui nous intéresse c'est la persévérance dans la foi et dans le Seigneur. Le mot traduit dans la Bible par persévérer signifie souvent dans les textes originaux ; être patient dans l'épreuve, être ferme, courageux, tenir bon dans les difficultés, dans les épreuves, dans les tentations pour arriver jusqu'au bout.

C'est sûr que le Seigneur nous soutient.

S'il ne nous soutenait pas, est-ce que nous pourrions persévérer jusqu'au bout ? Mais pour que le Seigneur nous soutienne, il y a un certain nombre de choses que nous devons faire. Le Seigneur Jésus a dit à plusieurs reprises : « Celui qui persévérera jusqu'à la fin sera sauvé (Matthieu 24 v. 13) ». Il dit bien : « Sera sauvé », alors qu'en sera-t-il pour ceux qui ne persévèrent pas ? Je vous laisse répondre ! Le salut est un don gratuit, un cadeau extraordinaire que Dieu nous fait par Jésus-Christ qui a versé son Sang pour nous, pour nous offrir ce cadeau du salut. C'est dans ce salut que nous devons persévérer jusqu'au bout et dans l'ensemble des réalités que notre Dieu nous donne par Jésus-Christ.

Pour persévérer dans le Seigneur, nous avons besoin d'être abondamment nourris de la vie du Seigneur. Lisons dans Romains 5, au verset 1 : « Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ ». Alors, la question que je vous pose : « Êtes-vous justifiés par la foi » ? Parce que la persévérance doit reposer sur cette fondation-là. Je ne peux persévérer que quand je suis établi dans le roc qui est Jésus-Christ, fondé sur Lui et sur sa Parole.

Il est la vérité, sa Parole est la vérité, et si je persévère dans l'erreur, je ne vais pas arriver au but, il faut que je persévère dans la vérité, c'est-à-dire en Christ et en sa Parole, il a tout prévu pour que je puisse persévérer jusqu'au bout. Il a prévu de me soutenir, il a prévu de me nourrir, il a prévu de se révéler à moi, il a prévu de m'accompagner : « Je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde (Matthieu 28 v. 20) ».

Nous avons vraiment tout pour persévérer si dans notre cœur nous avons cet amour ardent pour le Seigneur. Persévérer pour arriver jusqu'au but, et le but c'est de voir le Seigneur et d'être avec lui pour l'éternité. Il est avec nous maintenant quand nous croyons en lui, mais il me tarde dans mon cœur d'entendre sonner la dernière trompette et de voir mon Seigneur face à face. Je ne vous dis pas que je souhaite mourir maintenant, mais voir mon Seigneur, être avec lui, lui parler, les yeux dans les yeux, lui dire ce que j'ai sur le cœur et entendre directement ce qu'il a à me dire, alors que maintenant nous devons le faire par la foi. Il attend de nous que nous le fassions par la foi, mais un jour nous le verrons face à face. Pour ma part je crois que ce jour est proche.

« Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ, à qui nous devons d'avoir eu par la foi accès à cette grâce (Romains 5 v. 1) ». Nous avons accès à ce cadeau gratuit du salut par la grâce, le pardon de nos péchés à la croix, l'assurance d'un plein salut, parce qu'il est écrit : « Celui qui croit au Fils a la vie éternelle (Jean 3 v. 36) ». Et si tu crois, tu possèdes maintenant la vie éternelle. Je ne dis pas que tu es déjà un saint manifesté dans sa perfection, mais tu possèdes la vie éternelle et tu as en toi Celui qui est la vie éternelle, qui est capable de te porter jusqu'au bout, jusqu'à ce qu'une pleine entrée dans son Royaume te soit assurée.

Nous savons donc, selon Romains 5 v. 2 : « A qui nous devons d'avoir eu par la foi accès à cette grâce (le cadeau est gratuit, mais on ne peut l'avoir que par la foi), dans laquelle nous demeurons fermes, et nous nous glorifions dans l'espérance de la gloire de Dieu ». Est-ce qu'il vous arrive de vous glorifier dans l'espérance de la gloire de Dieu ? Vous voyez la différence avec l'orgueil de celui qui se glorifie à tort ? Mais je suis invité à me glorifier dans l'espérance de la gloire de Dieu. Quand j'ai reçu Jésus-Christ par la foi et que j'ai l'assurance du salut dans mon cœur, je peux me tenir devant Dieu et dire : « Seigneur, je te glorifie pour tout ce que ton Fils a accompli pour moi », et je me glorifie dans l'espérance de la gloire de Dieu parce que Jésus veut nous associer pleinement à sa gloire.

« Bien plus, nous nous glorifions même des afflictions ». Là ça devient un peu plus dur ! Sur cette terre nous avons notre lot d'afflictions : « C'est par beaucoup de tribulations que nous devons entrer dans le Royaume (Actes 14 v. 22) », non pas parce qu'il faut payer cette entrée par des tribulations, mais parce que le Seigneur nous a prévenus que nous vivons dans un monde qui n'est pas prêt à recevoir le Seigneur facilement.

Le Seigneur a souffert lui-même de l'opposition, du rejet. Il a dit à ses disciples : « Le disciple n'est pas plus que le maître (Luc 6 v. 40) ». Vous ne serez pas mieux traités que Jésus, le disciple ne peut pas être traité mieux que le maître. Et plus nous nous approchons de Jésus-Christ et plus sa vie grandit en nous, et plus l'opposition grandit aussi ; et c'est là que nous avons besoin de persévérer parce que l'affliction permise par Dieu peut avoir deux conséquences dans nos vies. Elle peut nous détruire ou elle peut nous permettre de développer notre persévérance pour tenir ferme. Une affliction qui détruit est une affliction reçue alors que nous n'avons pas le secours du Seigneur, ou que nous ne le connaissons pas et que nous n'avons pas le moyen de nous appuyer sur lui pour traverser cette affliction dans la foi ; elle peut donc nous détruire. Mais le plan de Dieu, ce n'est pas de nous envoyer des afflictions pour nous détruire, le plan de Dieu c'est de nous fortifier, de nous donner le moyen de traverser l'affliction dans la foi, et c'est là que nous pouvons glorifier le Seigneur.

Alors pourquoi nous glorifions-nous même des afflictions ? « Sachant que... », donc le Seigneur nous dit : « Le sais-tu ? ». A un certain moment de ma vie, je réagissais mal aux afflictions que je traversais et je vois tellement de Chrétiens mal réagir aux afflictions, que je me dis : « Forcément, nous ne savions pas quel était le plan de Dieu dans l'affliction » : « ...sachant que l'affliction produit la persévérance (Romains 5 v. 3) », à condition que l'affliction soit vécue les yeux fixés sur Jésus et sur sa Parole : « L'affliction produit la persévérance, la persévérance produit la victoire dans l'épreuve ».

Au début quand j'ai lu cela, je n'ai pas compris tout de suite pourquoi « la victoire dans l'épreuve » produisait « l'espérance ». J'ai dû demander au Seigneur. Puis j'ai compris que quand je suis passé par l'épreuve dans la foi, que j'ai vu la victoire dans l'épreuve, c'est-à-dire Jésus manifester sa promesse comme il l'a dit, cette victoire m'a donné l'espérance que dans toute nouvelle épreuve il en sera de même.

L'espérance biblique n'est pas l'espérance humaine. L'espérance humaine consiste à dire : « J'espère que cela ira, peut-être bien que oui, peut-être bien que non ». Dans 1 Corinthiens 13 v. 13, il est écrit : « Maintenant donc ces trois choses demeurent : La foi, l'espérance, l'amour ; mais la plus grande de ces choses, c'est l'amour ». Certains ne comprennent pas comment au ciel on aura encore besoin de foi et d'espérance. Ils disent : « L'amour d'accord, on baignera dans l'amour, mais la foi et l'espérance ? »

La définition biblique de la foi, dans Hébreux 11, nous dit : « C'est la ferme certitude des choses qu'on espère ». Donc, Dieu commence à nous donner des promesses. Ces promesses font naître en nous des espérances divines, mais Dieu ne veut pas qu'on s'arrête à l'espérance, Il veut que nous allions jusqu'au point où nous pouvons dire : « Maintenant je crois, j'ai la ferme certitude des choses que j'espère ». C'est autre chose qu'une vague espérance. L'espérance divine, c'est une espérance qui dit : « Je sais que mon espérance ne sera pas déçue parce qu'elle s'appuie sur le rocher inébranlable du Seigneur et de sa Parole, qui ne change pas, qui ne ment pas ».

Quand Dieu fait une promesse, il veut l'accomplir dans nos vies pourvu que nous croyions. Ce « pourvu » est un peu gênant, mais on sait que c'est Dieu qui donne la foi, donc, même là il pourvoit. La seule chose qu'il nous faut, c'est un cœur ouvert à l'action du Seigneur, un cœur qui ne résiste pas, un cœur honnête. Luc 18 v. 11 nous rapporte la parabole du publicain et du pharisien. Le pharisien disait : « Je te rends grâces de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes, qui sont ravisseurs, injustes, adultères, ou même comme ce publicain... ». Alors que le publicain disait : « O Dieu, sois apaisé envers moi qui suis un pécheur ». Et Jésus dit : « Celui-ci descendit dans sa maison justifié », alors que l'autre est reparti chez lui avec son fardeau sans même s'en douter. Être honnête c'est dire : « Seigneur, je reconnais ce que je suis devant toi, mais j'ai confiance en toi, parce que je sais que cela ne va pas en rester là ».

Dans Romains 8, au verset 29, il est écrit : « Ceux qu'il a connus d'avance, il les a aussi prédestinés à être semblables à l'image de son Fils ». On a écrit beaucoup de choses sur la prédestination. En fait, c'est très simple : Dieu veut que tous les hommes soient sauvés ; je ne peux pas croire que Dieu dise : « Je vais créer celui-là pour qu'il soit perdu, celui-là pour qu'il soit sauvé », ce n'est pas la révélation que j'ai de mon Dieu, le Dieu de la Bible. Il a donné Christ pour le salut de l'humanité entière, mais il connaît d'avance les cœurs de tous les hommes. Il sait d'avance qui va répondre oui, et qui va répondre non à l'appel de la croix et du Seigneur Jésus. Il voit d'avance que quelqu'un va persévérer jusqu'au bout dans la rébellion, la résistance au Seigneur Jésus. Il le prédestine à ce moment-là à être perdu, mais cette personne pouvait choisir, et s'il voit que la personne va accepter le Seigneur et persévérer jusqu'au bout dans cette foi, il la prédestine à être sauvée.

Il dit : « Il les a aussi prédestinés à être semblables à l'image de son Fils ». Est-ce que vous avez accepté de le croire ? Ou est-ce que vous continuez à dire : « Mais moi, je me connais ! Quelqu'un comme moi, qu'est-ce que Dieu peut en faire ? Jamais, je ne pourrai être à l'image de Jésus ! ». Tu te connais peut-être, mais est-ce que tu connais la puissance de Dieu pour changer une pierre en adorateur ?

La foi déplace les montagnes, c'est la foi de Dieu, c'est Dieu qui déplace les montagnes en fait, mais il les déplace parce que nous osons croire dans les promesses qu'il nous donne. Il nous donne une promesse, il nous donne la foi correspondante, et il nous dit : « La seule chose que je veux, c'est que tu ouvres ton cœur et que tu me demandes de te révéler ces choses par le Saint-Esprit pour que tu les comprennes ».

Jésus a dit : « Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu (Jean 11 v. 40) ». Et je crois que l'Eglise du Seigneur Jésus a trop longtemps négligé par incrédulité ce que le Seigneur Jésus voulait faire en elle par la puissance de son Esprit et de sa Parole. Trop souvent, nous nous comportons en mendiants spirituels alors que Dieu nous a déjà donné en Christ un héritage céleste splendide où il n'y a rien à redire. Tout a été accompli d'avance par notre Sauveur et cet héritage nous appartient par la foi en Jésus-Christ. Dans cet héritage, il y a cette promesse : « Dieu te prédestine à être semblable à l'image de son Fils », parce que ce n'est pas toi qui vas le faire, ce n'est pas toi qui vas y arriver, c'est Christ en toi si tu le laisse vivre. Et il ne peut vivre en toi que si tu acceptes sa Parole sans aucun compromis, sans rien y ajouter, sans rien en retrancher.

Vous connaissez le sort qui a été réservé à Adam et Ève : « Si vous mangez du fruit de cet arbre, vous mourrez certainement ». Aujourd'hui on pourrait dire : « Mais Seigneur, tu es quand même bien sévère ! Qu'est-ce que manger un fruit ? Il y en a qui font bien pire que cela aujourd'hui ! Manger un fruit défendu, et tu es condamné à mort pour un fruit défendu ! ». Mais en fait, ce n'était pas le fruit qui était mortel, c'était le fait simplement de désobéir au Seigneur, d'ajouter ou de retrancher quelque chose à sa Parole.

Quand le malin, le serpent s'est approché d'Ève pour lui dire : « Dieu a-t-il réellement dit : Vous ne mangerez pas du fruit de cet arbre ? ». La réponse d'Ève était caractéristique, elle a répondu : « Dieu a dit : vous n'en mangerez pas et vous n'y toucherez pas de peur que vous ne mouriez ». Elle avait ajouté quelque chose à ce que Dieu avait dit. Dieu n'avait pas interdit de le toucher, Il avait interdit de le manger et elle avait retranché quelque chose à la sévérité de la condamnation : « De peur que vous ne mouriez », cela voulait dire : « Il se peut que, mais ce n'est pas une certitude », or Dieu avait dit à Adam : « Le jour où tu en mangeras, tu mourras ».

Et dans mon cœur, j'ai la crainte de l'Eternel d'ajouter ou de retrancher quoi que ce soit à sa Sainte Parole pour ma propre vie et pour la vie de ceux qui m'écoutent : « Le Saint-Esprit vous conduira dans toute la vérité (Jean 16 v. 13) ». Dieu n'a pas de plus grande joie que de nous voir marcher dans la vérité parce que la vérité, c'est Jésus. Je sais que ceux qui ont le cœur sincère recevront de Dieu la révélation de la vérité même s’ils ont pu être conduits dans l'erreur, comme cela m'est parfois arrivé. Je prie le Seigneur de m'éviter d'y retomber, Le Saint-Esprit nous dira : « Tu t'es trompé là, je te le montre par ma Parole, es-tu prêt à te remettre en cause ? ».

La connaissance de sa volonté.

Lisons un autre passage dans Colossiens 1, à partir du verset 9 : « C'est pour cela que nous aussi, depuis le jour où nous en avons été informés, nous ne cessons de prier Dieu pour vous, et de demander que vous soyez remplis de la connaissance de sa volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle, pour marcher d'une manière digne du Seigneur ». Marcher d'une manière digne, ce n'est pas s'efforcer d'obéir à des commandements : « Tu feras ceci, tu ne feras pas cela », c'est laisser la vie du Seigneur me remplir tellement que cette vie va me porter à marcher dans l'obéissance, parce que j'ai accepté la vérité dans mon cœur.

Paul dit qu'il ne cesse de prier, et nous devons faire nôtre sa prière. C'est sûr que nous devons parfois dire : « Seigneur, donne-moi un travail, Seigneur, j'ai besoin d'argent ou Seigneur j'ai besoin de ceci ou de cela, guéris-moi ». Ce sont des prières légitimes, mais cette prière de Paul, est-ce qu'elle est la prière primordiale de notre vie ? « Nous ne cessons de prier pour vous et de demander que vous soyez remplis de la connaissance de sa volonté ». Veillons à prier sans cesse en disant : « Seigneur, remplis-moi de la connaissance de ta volonté pour ma marche pratique de tous les jours quand je dois faire des choses qui ne sont pas inscrites dans ta Parole ». S'il faut changer de travail, s'il faut démissionner ou pas, s'il faut changer de ville, ce n'est pas écrit dans la Parole, mais le Saint-Esprit va nous le montrer.

Est-ce que tu as le désir dans ton cœur, d'obéir à ton Dieu de tout ton cœur par amour pour lui, pour marcher d'une manière digne du Seigneur et lui être entièrement agréable ? Ce n'est pas par nos propres efforts. Il faut laisser le Seigneur faire son travail en nous puisqu'Il nous prédestine à être semblables à son image. À partir de là, ne vous étonnez plus de rien parce que vous donnez carte blanche au Seigneur et Il va accomplir dans votre vie ce qu'Il veut accomplir pour se glorifier en vous et vous remplir de sa présence et de sa paix, pour faire de vous une source d'eau vive dans ce monde qui en a besoin.

Dans un pays sec, quelle joie après une longue marche dans la montagne, de rencontrer une source fraîche qui jaillit du rocher et qui nous désaltère. Dieu veut se servir de nous pour que nous soyons une source d'eau fraîche pour ceux qui ont soif. Cette source qui jaillit de notre cœur, c'est Jésus lui-même qui se manifeste en nous pour abreuver les autres. Nous l'avons laissé faire et Il a pris ce faible instrument que nous sommes pour en faire des canaux de sa bénédiction.

« Portant des fruits en toutes sortes de bonnes œuvres, croissant par la connaissance de Dieu (Colossiens 1 v. 10) ». Ce qui va te faire croître, c'est une meilleure connaissance personnelle de Dieu, une connaissance intime dans l'esprit, par sa Parole et par son Esprit, de Dieu, de sa nature, de son caractère, de son plan, de ce qu'Il a fait, de ce qu'Il est. N'a-t-il pas dit : « Vous me chercherez, et vous me trouverez, si vous me cherchez de tout votre cœur (Jérémie 29 v. 13) ».

Colossiens 1 : 11 nous dit : « Croissant par la connaissance de Dieu, fortifiés à tous égards par sa puissance glorieuse ». C'est Dieu qui va te fortifier à tous égards. Quand tu es dans l'affliction, que tu es las, mais que ton cœur est tout entier pour le Seigneur, tu dis : « Seigneur, je compte sur toi, je sais que tu vas me faire sortir de l'affliction en vainqueur, parce que c'est ta promesse », et il va te fortifier à tous égards, même si tu ne t'en rends pas compte sur le moment, même si tu te sens près de la mort ou faible. C'est dans ta faiblesse que Dieu va manifester sa puissance : « ...fortifiés à tous égards par sa puissance glorieuse en sorte que vous soyez toujours et avec joie, persévérants et patients ».

Je lirai maintenant dans Hébreux 10, à partir du verset 32 : « Souvenez-vous de ces premiers jours où après avoir été éclairés, vous avez soutenu un grand combat au milieu des souffrances... ». C'est l'école de Dieu : Après avoir été éclairés, c'est le combat. Chaque fois que tu reçois une révélation nouvelle, tu vas être testé. Ce n'est pas pour te détruire, c'est pour te donner l'occasion de passer le test en vainqueur et de glorifier Dieu. Si nous passions une vie sans épreuve, nous serions plus tranquilles, mais nous n'aurions jamais l'occasion de progresser spirituellement. Ce n'est pas ce qui m'arrive qui compte d'abord pour Dieu, c'est la manière dont je vais réagir à ce qui m'arrive.

« ...d'une part exposés comme en spectacle aux opprobres et aux tribulations, et de l'autre, vous associant à ceux dont la position était la même. En effet vous avez eu de la compassion pour les prisonniers et vous avez accepté avec joie l'enlèvement de vos biens... ». Si demain, tous tes biens t'étaient enlevés, l'accepterais-tu avec joie ?

« ...sachant que vous avez dans les cieux des biens meilleurs et qui durent toujours. N'abandonnez donc pas votre assurance à laquelle est attachée une grande rémunération ». Cette assurance c'est la ferme certitude que ton Dieu va intervenir parce qu'il l'a promis. Il ne te délaissera pas, il ne t'abandonnera pas. Même si tu passes par l'affliction, sache que Dieu a un plan caché que tu ne connais pas. Et un jour il t'expliquera toutes choses, tes bras vont en tomber d'étonnement, et tu diras : « Seigneur, je comprends maintenant que tu étais là dans l'épreuve, que tu m'entourais de tes bras d'amour et je ne le voyais pas ».

« Car vous avez besoin de persévérance (de patience dans l'épreuve), afin qu'après avoir accompli la volonté de Dieu (l'obéissance à la Parole), vous obteniez ce qui vous est promis. Encore un peu, un peu de temps, celui qui doit venir viendra, et il ne tardera pas. Et le juste vivra par la foi, mais, s'il se retire, mon âme ne prend pas plaisir en lui ». Se retirer, c'est abandonner la persévérance de la foi. Et quand on abandonne la persévérance de la foi, ce n'est pas que l'épreuve est trop grande, c'est que nos yeux ont quitté le Seigneur Jésus et sa Parole, et quand nos yeux quittent le Seigneur Jésus et sa Parole, on sombre ! Souvenez-vous de Pierre qui marchait sur les eaux, une parole de Jésus avait suffi : « Viens ». Il marche sur l'eau. Il quitte Jésus des yeux, il voit la tempête, le vent. Comme il avait quitté Jésus des yeux, la peur, l'angoisse, la crainte sont venues et il a coulé.

Mais il a eu la bonne réaction : « Seigneur, à l'aide ! », et Jésus est venu, l'a relevé et ils sont retournés en marchant sur l'eau vers le bateau. Donc, il peut nous arriver de couler parce que nous avons peur. Dieu nous connaît tellement bien ! Quand Pierre a crié « Jésus à l'aide! », vous croyez qu'il a crié dans l'incrédulité pensant que Jésus n'allait pas l'aider ? Il a crié avec confiance parce qu'il connaissait son Seigneur. Donc si nous crions là encore « Jésus, à l'aide ! » de tout notre cœur, il est là pour nous aider.

Je lirai au chapitre 11 et au verset 1 de l'épître aux Hébreux : « La foi est une ferme assurance des choses qu'on espère ». Il y a premièrement l'affliction, puis la victoire dans l'épreuve, et enfin l'espérance. « Pour l'avoir possédée (la foi), les anciens ont obtenu un témoignage favorable ». Comment peux-tu posséder la foi ? En acceptant cette foi comme un cadeau que le Seigneur te donne. Jésus est « l'auteur et le consommateur de la foi (Hébreux 12 v. 2) », c'est-à-dire : Celui qui a créé la foi, et celui qui amène la foi à la perfection.

Au début du livre de l'Apocalypse, vous savez que le Seigneur Jésus s'adresse aux sept Eglises. Ces sept Eglises représentent un échantillon complet de l'état de toute l'Eglise dans tous les temps, y compris maintenant. Et sur les sept, il y en a seulement deux auxquelles il ne fait aucun reproche. À toutes les autres, il dit : « J'ai quelque chose à te reprocher » (plus ou moins sévèrement), et notamment à la dernière qui est l'Eglise de la fin des temps, c'est-à-dire la nôtre : Laodicée.

Mais deux d'entre elles étaient fidèles. Apocalypse 2 v. 8 dit : « Écris à l'ange de l'Eglise de Smyrne, voici ce que dit le premier et le dernier, celui qui était mort et qui est revenu à la vie : Je connais tes œuvres, ta tribulation et ta pauvreté, bien que tu sois riche, et les calomnies de la part de ceux qui se disent Juifs et ne le sont pas ». On pourrait dire aussi les calomnies de la part de ceux qui se disent Chrétiens et ne le sont pas. Donc, Dieu dit à cette église fidèle : « Je connais ta tribulation, tes épreuves, toutes tes afflictions ». « Ne crains pas ce que tu vas souffrir. Voici le diable jettera quelques-uns de vous en prison, afin que vous soyez éprouvés, et vous aurez une tribulation de dix jours. Sois fidèle jusqu'à la mort, et je te donnerai la couronne de vie ».

Le conseil de Jésus pour nous.

C'est celui-ci : « Sois persévérant jusqu'au bout, ne crains pas les épreuves, je suis là, sois fidèle ». Qu'est-ce que cela veut dire : « Sois fidèle jusqu'à la mort » ? Cela veut dire deux choses : D'une part, sois fidèle jusqu'à ce que la mort arrive ou jusqu'à ce que l'enlèvement de l'Eglise se produise, et d'autre part, sois fidèle jusqu'au point où tu acceptes de mourir pour Jésus. Si on venait te trouver en disant : « Écoute, tu vas renoncer à ton Seigneur Jésus ou je te coupe la tête », que dirais-tu ? Tu entends la voix du Seigneur qui te dit : « Sois fidèle jusqu'à la mort ». Dans plusieurs pays, de nos jours, des chrétiens sont mis à mort. Je suis sûr qu'à ce moment-là, le Seigneur donne la force d'accepter le martyre à ceux qui ont le cœur sincère. On voit dans le cours de l'histoire que tous les martyrs ont compris que c'était le plan de Dieu pour eux, et ils sont allés au martyre avec joie parce qu'ils étaient surnaturellement soutenus par l'Esprit du Seigneur.

L'Eglise de Smyrne est la première Eglise à qui Jésus ne fait aucun reproche. L'autre c'est l'Eglise de Philadelphie, Le mot Philadelphie vient du grec Philo « qui aime » et Adelphos « les frères », donc qui a l'amour des frères. Apocalypse 3 v. 7 : « Voici ce que dit le Saint, le Véritable (le Seigneur Jésus), celui qui a la clé de David, celui qui ouvre et personne ne fermera, celui qui ferme et personne n'ouvrira ». Quand Dieu a décidé de fermer une porte, qui peut l'ouvrir ? Quand Dieu a décidé de l'ouvrir, qui peut la fermer ? « La clé de David » : La clé est toujours un symbole d'autorité et de puissance. Le portier du ciel, c'est Jésus-Christ, c'est lui qui a la clé de David et de son Royaume. C'est lui qui ouvre et qui ferme et en particulier les cœurs et Il dit : « Je connais tes œuvres (je sais comment tu vis, je connais tout). Voici parce que tu as peu de puissance (tu as peu de puissance parce que tu ne comptes pas sur tes propres forces, tu comptes sur ma puissance) et que tu as gardé ma Parole, et que tu n'as pas renié mon nom... » Renier le nom de Jésus-Christ, c'est vivre dans le compromis, c'est rejeter sa Parole, et dire : « Cela n'est pas bon pour moi. Cela Seigneur, c'est trop dur ! ». Et garder sa Parole, c'est la mettre en pratique simplement, sans discussion, avec amour par sa puissance qui agit en nous.

« Parce que tu n'as pas renié mon nom, j'ai mis devant toi une porte ouverte, que personne ne peut fermer ». Cette porte c'est le Seigneur Jésus lui-même ! « Je suis la porte (Jean 10 v. 7 à 9) ». Si ton cœur est bien disposé pour le Seigneur, si tu aimes la vérité, si tu veux que Jésus fasse le travail dans ton cœur pour te changer à son image et te rendre persévérant, que va-t-il se passer ? Jésus dit : « Je t'ouvre la porte de la communion entre toi et moi, je t'ouvre la porte qui est moi-même, qui accède à mon intimité et je vais me révéler à toi, parce que je vois dans ton cœur que tu veux garder ma Parole. Je vais me révéler à toi et tu auras de moi une connaissance que tu n'as pas encore eue, parce que je vois que tu es fidèle ». Personne ne pourra fermer cette porte, tu auras accès à la connaissance personnelle, vivante, de Jésus-Christ, et tu vas pouvoir recevoir de lui la vie nécessaire pour mettre cette Parole en pratique.

« Je te donne de ceux de la synagogue de Satan (il dit à peu près la même chose aux deux Eglises fidèles), qui se disent Juifs et ne le sont pas (il savait qu'il y avait un problème avec ceux qui se disaient Juifs et qui ne le sont pas, comme il y a aujourd'hui ceux qui se disent Chrétiens mais qui sont des loups ravisseurs déguisés en brebis), mais qui mentent ; voici, je les ferai venir, se prosterner à tes pieds et connaître que je t'ai aimé. Parce que tu as gardé la Parole de la persévérance en moi... » La Parole de Dieu est la première cause d'afflictions et d'épreuves sur cette terre. Plusieurs meurent ou sont morts à cause de cette Parole parce qu'ils ont voulu rester fidèles. Nous aussi nous comptons sur Dieu pour qu'Il nous soutienne jusqu'au bout.

Et dans Apocalypse 3 v. 10, Jésus dit : « Tu as gardé la Parole de la persévérance en moi, je te garderai aussi à l'heure de la tentation qui va venir sur le monde entier pour éprouver les habitants de la terre » (certaines traductions disent « à l'heure de l'épreuve qui va venir sur le monde entier »). Dieu nous a prévenu qu'une épreuve, une tentation vient sur le monde entier pour l'éprouver, et cette tentation sera envoyée par Dieu.

2 Thessaloniciens 2 v. 10 dit : « ...parce qu'ils n'ont pas reçu l'amour de la vérité pour être sauvés. Aussi Dieu leur envoie une puissance d'égarement pour qu'ils croient au mensonge, afin que tous ceux qui n'ont pas cru à la vérité, mais qui ont pris plaisir à l'injustice, soient condamnés ». Dieu dit pourquoi cela arrive : Parce qu'ils ont préféré le péché et qu'ils n'ont pas aimé la vérité pour être sauvés !

Dieu a donné sa Parole, Dieu a donné son Esprit, Dieu a donné Jésus, Il attend de nous que nous ayons un cœur ouvert et il va tout accomplir dans la vie de ceux qui ont un cœur ouvert. Mais si nous rejetons sa Parole, si nous la refusons et si nous persévérons dans le rejet, le Seigneur dit qu'un jour viendra, où le jugement va se manifester par un esprit d'égarement. C'est cela la grande tentation qui vient sur le monde entier, un esprit de mensonge pour qu'ils croient au mensonge afin qu'ils soient perdus. C'est une forme de jugement de Dieu sur ceux qui ont refusé la vérité. C'est quelque chose de terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant, mais je n'ai pas cette crainte dans mon cœur parce que j'ai dit : « Seigneur, je veux avoir un cœur honnête et bon, je suis ton enfant, je t'aime et je te fais confiance et je n'attends pas ton jugement sur moi. J'attends ta grâce et ta miséricorde ».
Je sais que je m'adresse ici ce soir à des hommes et des femmes qui ne résistent pas au Seigneur et à sa Parole, soyez donc encouragés par ces paroles. Si votre cœur est bien disposé, le Seigneur vous dit : « Je te garderai à l'heure de la tentation ». Seul Jésus peut nous garder de ce genre d'épreuve. « Je te garderai dans ma communion, je te garderai dans la connaissance de la vérité. Tu traverseras cette épreuve dans la victoire parce que tu me connaîtras et je serai avec toi, et là tu pourras persévérer jusqu'au bout ».

Apocalypse 3 v. 11 dit : « Je viens bientôt ». C'est une expression qui peut aussi se traduire par : « Je viens soudain ». Quand le Seigneur Jésus reviendra, ce sera soudainement, mais nous serons prêts : « Je viens bientôt. Retiens ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne ».

Seigneur, mon Dieu, je veux en terminant, te prier pour que tu rendes toi-même ta Parole vivante dans tous nos cœurs et que cette Parole produise du fruit, pour que tu fortifies par ta force puissante toutes tes brebis et que nous puissions recevoir de toi, d'en haut, ce que tu veux nous donner, que nous puissions te laisser agir librement dans nos cœurs et recevoir en particulier tout ce qui nous manque maintenant. Père, je te prie de nous donner la foi dont nous avons besoin, la révélation de ta Parole, la connaissance de toi-même, et de nous équiper entièrement pour que nous soyons persévérants et patients jusqu'au bout, pour pouvoir glorifier ton nom. Dans le nom de Jésus-Christ je te prie, Seigneur.

 

Arthur KatzUn message de Henri Viaud-Murat
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livres Mis en ligne le 05 04 2024

Fruits et œuvres doivent avoir la même source d’approvisionnement spirituelle : l’Esprit-Saint.

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